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Nous listions, il y a quelques semaines, dans notre numéro du mercredi 11 novembre (LDB n° 2456), les Premiers ministrables du gouvernement que le président de la République pourrait mettre en place en conformité avec la Constitution issue du référendum du 25 octobre. Neuf noms de personnalités bien connues de la scène politique congolaise étaient citées, une case vide étant laissée, disions-nous, pour « la surprise du chef ».
Ce n’est pas pour dire que c’est acté, mais d’après les mêmes spéculations relayées par la radio trottoir qu’il vaut mieux toujours prendre avec des pincettes, il se pourrait que l’ancien ministre Martin Mberi soit l’homme de la situation. Pour plusieurs raisons : le Premier ministre dont a besoin le président Denis Sassou N’Guesso pour le moment doit être une personnalié capable de transcender les clivages partisans et en mesure de parler avec franchise aux camps qui s’affrontent depuis plusieurs mois autour des questions de référendum et de gouvernance électorale.
L’avantage qu’à Martin Mberi tient au fait qu’il n’est pas à la tête d’une association ou d’une formation politique quelconque. Il est donc libre de ses choix et ne devrait pas subir la pression de sa famille politique pour décider ce qu’il fera. Il a eu la constance, depuis le lancement du débat sur la réforme des institutions, de dire qu’il n’a pas lieu pour le Congo de tomber dans les violences pour réviser sa loi fondamentale ou même la changer.
Invité aux consultations présidentielles, il n’avait pas décliné l’offre estimant que le dialogue est la meilleure chose qui soit pour les enfants d’un même pays, lorsqu’ils doivent se prononcer sur l’avenir de celui-ci. Ancien pilier de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale très en vue sous le régime du président Pascal Lissouba, entre 1992 et 1997 comme ministre, Martin Mberi a occupé les fonctions du même rang dans deux gouvernements du président Denis Sassou N’Guesso entre 1997 et 1999.
Crédité d’une longue amitié avec le chef de l’État, il peut, dans le moment présent où les tensions ne manquent pas au sein de la classe politique, user de son franc-parler pour replacer le débat politique au cœur de l’action des dirigeants de l’opposition et de la majorité. A savoir que ce débat se focalisera notamment autour de la gouvernance électorale, attendu qu’au sein de l’opposition, il existe des personnalités qui, tout comme les partenaires extérieurs du Congo, estiment que la question du référendum constitutionnel appartient au passé. La nouvelle loi fondamentale ayant été promulguée par le président de la République, le 6 novembre, disent-ils, il faut désormais regarder de l’avant.
Ce qui veut dire que ceux des dirigeants arcboutés à la norme constitutionnelle d’avant le 25 octobre auront intérêt à ne pas faire du radicalisme le procès qui vaille en politique. Ils risquent de ne pas être suivis. Mais s’il a la chance de prendre la fonction de Premier ministre, chef du gouvernement, Martin Mberi sait qu’il aura sur ses épaules la lourde charge de faire se parler les politiques qui se regardent en chiens de faïence depuis un moment. Autour d’un dialogue qui pourrait bénéficier du soutien des partenaires extérieurs du Congo. Nous ne disons pas que Denis Sassou N’Guesso l’a vraiment déjà choisi ou qu’il n’a pas d’autres cartes sur la table.
5 Comments
Comment mon cher frère tu t’alienes comme un incrdule imbecile. En tout cas ton fameux magazine n’a pas de raison d’exister, car il reflete ce que tu es?
Comment peux tu dire que la constitution a ete votee et la loi promulguee? Il n’y a qu’au Congo ou l’on accepte les conneries. Mais moi je te dis que je n’accepte pas les conneries. Rien en tout cas rien ne justifie tout ce qui se passé au Congo, si ce n’est pas se faire aliener par un president obsede du pouvoir. Abon entendeur salut
Mberi est traite et assoifer du pouvoir tt le monde le sait …
A MON AVIS,Le patriache en politique Maitre Martin MBERI est l homme de la circonstance actuelle qui prevaut dans le pays pouvant ramener les deux camps opposes a plus de souplesse et de comprehension mutuelle
Martin n’est pas l’homme qu’il faut quelque soit le premier ministre que l’on vas nommer la reconstruction du congo passe par sassou en rennoncant a briguer un mandat et a tenir un dialogue franc qui vise a apaisé ;,et rassembler il est le seul mediateur pour la paix au Congo . qu’il démission du système au sein du quel il a terni son image et se comporte comme un défenseur des valoir de paix en la prêchant aux congolais
Vraiment je suis très déçu pour notre Congo, vous parler de rassembler là ou la police a le sang froid de tuer sa population et il y a pas des poursuite judiciaire. logiquement le gouvernement actuelle n’est plus crédible aux yeux du peuple. Un congolais se sent en danger dans son propre pays c’est inacceptable, donc je dirai présentement tout ces hommes politique sont complice, ils sont tous coupable mais …….Quelque soit la durée de la nuit le soleil apparaitra toujours…