RDC: le comptable du ministère des Affaires étrangères disparaît avec plus d’un milliard

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Raymond Tshibanda, ministre des Affaires étrangères
Raymond Tshibanda, ministre des Affaires étrangères

En RDC, le comptable principal public affecté au cabinet du ministre des Affaires étrangères est porté disparu depuis plusieurs jours, emportant avec lui une forte somme d’argent. Mais les circonstances de cette disparition sont pour le moins suspectes.

D’abord une conversation de salon. Des journaux en ont fait ensuite des choux gras. Et voici que le ministère des Affaires étrangères vient confirmer la fuite de son comptable principal public avec une forte somme d’argent. Le communiqué de ce ministère n’en dit pas davantage.

C’est depuis plusieurs jours que ce comptable principal affecté pendant de longues années au cabinet de l’actuel ministre des Affaires étrangères a disparu de la circulation. Il venait d’encaisser auprès de la Banque centrale une forte somme d’argent, au moins deux millions de dollars américains selon certains, plus de trois millions affirment d’autres sources qui se veulent bien renseignées.

Le communiqué du ministère des Affaires étrangères précise que l’argent emporté est destiné à couvrir les frais d’une série des missions déjà effectuées par le ministre lui-même et ses collaborateurs. Une autre partie est réservée au déploiement des ambassadeurs récemment nommés.

Après avoir constaté cette disparition suspecte du comptable de la circulation, la justice a été saisie, si l’on en croit le communique des Affaires étrangères. Les services à la frontière ont également été informés.

Mais le vieil homme reste introuvable. Que lui serait-il arrivé ? Et comment une telle somme d’argent pouvait-elle se retrouver en liquide entre les mains d’un individu sans au préalable penser à lui assurer une protection ? Autant de questions en cette période où les structures bancaires auraient pu être sollicitées pour dispatcher l’argent.

Par RFI

Congo : regard sur le tourisme pour la diversification économique

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Face à la baisse des prix du pétrole sur le marché mondial, le Congo cherche les voies et moyens de développer le tourisme, un secteur avec un important potentiel, considéré comme un des piliers de la diversification économique.
Face à la baisse des prix du pétrole sur le marché mondial, le Congo cherche les voies et moyens de développer le tourisme, un secteur avec un important potentiel, considéré comme un des piliers de la diversification économique.

Face à la baisse des prix du pétrole sur le marché mondial, le Congo cherche les voies et moyens de développer le tourisme, un secteur avec un important potentiel, considéré comme un des piliers de la diversification économique.

Le gouvernement est soutenu dans ce processus par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Les deux organismes aident le pays à mettre en œuvre une stratégie et un plan directeur du tourisme.

Le 14 décembre 2015, les experts des différentes structures publiques et privées impliquées dans le programme de développement du tourisme au Congo se sont réunis à Brazzaville où ils examinaient, pour la troisième fois, les documents de politique et de stratégie touristique, ainsi que le plan directeur du tourisme.

Le directeur du cabinet du ministre en charge du tourisme, Léonard Niéré, présentait l’opération comme « une tâche d’une extrême importance ». Car, ce pays touché de plein fouet par la baisse des prix du pétrole sur le marché mondial veut à tout prix diversifier son économie. Le tourisme considéré comme « un secteur de croissance » est un pilier important de la diversification économique.

La stratégie nationale et le plan directeur de développement durable du tourisme visent à traduire cette volonté dans les faits, en procédant à une analyse diagnostique du secteur et en traçant la voie à suivre pour propulser les activités touristiques dans le pays.

C’est en cela que le représentant résident adjoint du PNUD au Congo, Mohamed Abchir, a indiqué que les documents stratégiques doivent « répondre aux attentes de tous les acteurs impliqués dans ce secteur au Congo ».

Un secteur qui bouge…

En attendant l’entrée en vigueur de la nouvelle politique touristique nationale, le secteur bouge depuis plusieurs années. Selon les récentes études du PNUD, le produit intérieur brut (PIB) des secteurs Commerce, restaurants et hôtel est passé de 5,5% du PIB nominal en 2011 à 7, 4% en 2014. Selon des prévisions, il devrait être de 11% du PIB nominal en 2015.

En cette année, les observateurs ont fait état d’un « boom du tourisme de congrès » dans le pays, mais sans avancer des chiffres.

En 2014, le nombre de visiteurs du Congo était de 2,2 millions, alors que le nombre d’hôtels à Brazzaville était passé à 378 (alors qu’il était de 242 en 2006). En 2015 les données attendues devraient confirmer une forte croissance sous l’effet des 11e Jeux africains que la ville venait d’abriter.

Autre signe de cette évolution positive, le tourisme d’affaire, avec l’arrivée des hôtels haut de gamme tels que, entre autres, Maya-Maya géré par le groupe espagnol Pefaco ou le Radisson Blu Palace du groupe Carlson Rezidor dans la capitale. Bien d’autres établissements de luxe se sont aussi installés à Pointe-Noire, la capitale économique du pays.

Le tourisme de loisirs très peu développé

Grâce à la multiplication de forums et festivals à Brazzaville et Pointe-Noire, le tourisme de congrès monte en flèche. Il favorise la construction et l’équipement d’infrastructures d’accueil telles que le Palais des congrès, le Palais des Affaires étrangères à Brazzaville, ainsi que des infrastructures sportives et culturelles.

Seul, le tourisme de loisir reste encore marginal dans le pays. Il est réservé à une clientèle d’expatriés et de Congolais aisés qui seuls profitent des potentiel balnéaire, des loisirs sportifs et des balades sur le fleuve.

Le Congo dispose de vastes parcs nationaux, de réserves de faune, de sanctuaires de gorilles et de chimpanzés qui attendent d’être exploités. D’où l’accent particulier que le Plan national de développement du Tourisme entend mettre sur l’écotourisme.

A cet effet, le pays appelle de tous ses vœux les investissements privés, pour renforcer le parc hôtelier, aménager les sites touristiques et créer de nouveaux produits.

(Xinhua)

Soins ambulants de pédicure et de manucure en RDC: les femmes plus exposées au VIH/Sida

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Les Kinois, habitants de la ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC) développent au quotidien divers moyens et stratégies pour lutter contre l’extrême pauvreté à laquelle ils sont confrontés. Fertiles en imagination, ils s’adaptent tant bien que mal à toutes les situations difficiles qui se présentent sur leur route.

Une catégorie de jeunes gens débrouillards se démarquent du lot. Ces jeunes, dont l’âge varie entre 12 et 17 ans, ont pris leur destin en mains. Qui sont-ils? On les appelle «Bana ya vernis» en Lingala, l’une des quatre langues nationales parlées à Kinshasa et dans toutes les provinces du pays. Cette appellation signifie fournisseurs de soins de pédicure et de manucure à peu de frais. Ceux-là sillonnent sans se lasser les rues et avenues de tous les quartiers de la ville en quête de clientes potentielles.

Ces dispensateurs de soins font partie intégrante de la vie sociale des Kinois. Ils signalent leur présence par des bruits stridents provoqués à l’aide de petites bouteilles de verre qu’ils manipulent et entrechoquent avec beaucoup de dextérité. C’est une façon pour eux d’attirer l’attention d’éventuelles clientes désireuses de recevoir les soins précités.

Ces sont souvent des jeunes filles et des mères de famille et parfois même des jeunes gens qui font ce travail. Lettrées ou non, leur but est d’embellir. Leurs trousses de travail renferment des dissolvants, de l’alcool naturel, toute une gamme de vernis multicolore, de la ouate, de petits ciseaux, des fourches miniatures, des limes, de petites brosses, des tubes de super black destinés à noircir les ongles des mains et des pieds, ainsi que d’autres objets tranchants qui ne sont malheureusement pas stérilisés avant et après chaque utilisation.

Pour des raisons financières, les femmes optent pour ces soins qu’elles estiment abordables, ignorant les risques qu’elles encourent d’être infectés par des outils probablement souillés par d’autres et que ces prestataires de soins utilisent à longueur de journée d’une personne à une autre sans songer à les stériliser.

«Tout le matériel utilisé pour ces soins n’est pas stérilisé et peut véhiculer toutes sortes de bactéries et de virus, dont le VIH/Sida», confirme et déplore le Dr Nsitu Adelin, médecin directeur adjoint au centre Neuro-psychopathologique des Cliniques universitaires de Kinshasa.

Pourtant, les statistiques disponibles au ministère de la Santé publique signalent que la RDC est déjà parmi les pays à épidémie généralisée du VIH/SIDA avec une prévalence chez les adultes estimée à 4,04 % dans la population active générale et de 4,1 % chez les femmes enceintes.

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« Souvent, je me demande si toutes ces femmes qui ont recours à ces soins ont à l’esprit l’existence de la pandémie?», s’interroge Bienvenue Lenza, infirmière dans une maternité de la place. Pour elle, toutes ces «seroignorantes» – celles qui ne connaissent pas encore leur statut sérologique dans le jargon des prestataires de soins – s’exposent dangereusement au VIH/Sida au contact de matériel souillé que ces jeunes utilisent indistinctement pour tous. Ces actes de pédicure et manucure apparaissent certes banals mais ils peuvent être lourds de conséquences.

Une cliente explique pourquoi elle a recours à ces jeunes. «Je fais appel à ces jeunes gens pour une pédicure car leur tarif est raisonnable, contrairement à ceux proposés dans les salons de coiffure et qui coûtent les yeux de la tête», se justifie Zeti Meta, une ménagère.

Mutamba Tapoy, syndicaliste à l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa estime de son côté que les femmes devraient s’adresser à de vrais salons de pédicure et de manucure où le matériel utilisé est stérilisé, quitte à dépenser un peu plus d’argent dans une structure appropriée. «Tout soin pratiqué en dehors des salons spécialisés en la matière équivaut à s’exposer à l’infection et à terme à la mort», prévient-il, avant de souligner que lorsque la personne sera infectée par la manucure ou la pédicure, ses proches dans la communauté (sa famille, ses amis) l’attribueront à une vie de débauche et ce, sans autre forme de procès.

Pour diminuer la transmission du VIH/Sida par voie de pédicure et de manucure, des mesures importantes s’imposent. Il faut coûte que coûte endiguer le mal en interdisant d’abord à ces jeunes de poser des actes qui peuvent s’avérer un vecteur de propagation du VIH/Sida.

En début de mois, Fabrice Mukobo, étudiant à l’Institut Supérieur Médical, qui a eu recours à un de ces prestataires de soins, a été blessé par une lime vraisemblablement non-stérilisée. C’est la preuve que même ceux qui étudient la médecine ne sont pas conscients des dangers potentiels de ces soins.

«Il n’est pas permis aux enfants qui n’ont pas encore atteint leur majorité de travailler. C’est enfreindre la Convention de l’Enfant qui interdit le travail des enfants mineurs. De plus, eux aussi peuvent se blesser et se contaminer en prodiguant ces soins», souligne Mpoyo Mutamba, nutritionniste dans un hôpital de la place.

Il est malheureux qu’en RDC, les campagnes de sensibilisation au VIH/Sida et d’autres maladies transmissibles aient lieu dans des salons huppés, loin des populations cibles. Ce faisant, le message ne parvient pas à la majorité de la population et reste entre les quatre murs des salles de conférences et des salons. «Ce sont les petits copains proches du pouvoir qui profitent du budget alloué aux activités de sensibilisation», déplore une fois de plus le syndicaliste Tapoy Mutamba. «Ce budget doit être utilement dépensé pour la nation et le message de prévention doit atteindre toutes les couches de la population – étudiants, ménagères, employés des établissements publics ou privés – afin de lutter contre l’ignorance et freiner l’avancée de la pandémie du VIH/Sida».

©Genderlinks

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Le Ministre Okiemy exigé une nouvelle gouvernance au nouveau commissaire général du FESPAM

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Le ministre de la culture et des arts, M. Bienvenu Okiemy
Le ministre de la culture et des arts, M. Bienvenu Okiemy

Le ministre de la culture et des arts, M. Bienvenu Okiemy a exigé, le 21 décembre à Brazzaville, au haut-commissaire général du Festival Panafricain de Musique (FESPAM), M. Hugues Gervais Ondaye, une nouvelle gouvernance pour la prochaine édition de cette organisation culturelle.

Le ministre Okiemy l’a fait savoir lors d’une cérémonie d’orientation aux responsables de cette entité de musique africaine, relevant que cette nouvelle manière de gérer le FESPAM doit pendre en ligne de compte,   la précédente édition, les expériences passées de toutes les éditions.

Dans le cadre des orientations, il a proposé au commissaire général du Fespam de s’inspirer de la pluralité des expressions culturelle sur le continent.

Il a interpellé le commissaire général du FESPAM de s’activer dans le travail organisationnel de la 11ème édition, ce grand rendez-vous culturel africain qui, a-t-il insisté, commence dès maintenant.

 « Lorsqu’on est appelé à exercer de telle fonction, qui en soi est une ode à la vie, c’est une grande responsabilité. Parce que la musique reflète ce qui a été l’histoire du continent africain, ce que nous sommes devenus et ce que nous serons demain », a-t-il renchéri

Au regard d’un monde qui pense la culture en terme d’uniformité, le chef du département de la culture, a estimé que le poste de Commissaire général doit tenir compte de la diversité culturelle de chaque pays africain. Aussi, a-t-il réfuté l’assertion selon laquelle la culture est uniforme, affirmant par contre que la culture est plurielle, variée dans toute sa composante.

« En attribuant au Congo, l’organisation du FESPAM, l’Union Africaine (UE) croît en la capacité   organisationnelle de notre pays, qui à une grande histoire »,a -t-il dit.

« Le FESPAM n’est pas simplement la musique, entendre les chanteurs, c’est aussi la recherche, parce qu’il fait appel à l’étude des symboles », a-t-il notifié.

A cette occasion, le ministre Okiemy a félicité le nouveau commissaire général pour son accession à ce poste.

De son Côté, le commissaire général du FESPAM, M. Ondaye a affiché sa détermination de   faire jouer  pleinement au FESPAM le rôle qu’on attend de cette institution, ajoutant que « depuis sa création en 1995, le FESPAM a connu sept commissaires généraux qui ont conduit à sa destinée ».

«pour les professionnels de la culture que nous sommes, 20 ans d’existence du FESPAM, est presque la durée de vie de deux cycles d’un projet culturel, 20 ans c’est l’âge de la maturité, le temps du bilan », a -t-il fait savoir .

Le FESPAM est une grande manifestation culturelle qui se tient tous les deux ans en République du Congo, dont La 11ème édition aura lieu en 2017.

(ACI)

Brazzaville – SNE : l’agence commerciale de Mafouta ouverte à la clientèle

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L’agence SNE de Mafouta est la première du 8e arrondissement Madibou
L’agence SNE de Mafouta est la première du 8e arrondissement Madibou

Cette nouvelle agence, située à côté de la station-service de Mafouta, a été mise en service le 21 décembre, par le président du conseil d’administration de la Société nationale d’électricité (SNE), Eugène Ondzamé. Son ouverture est un grand soulagement pour les populations de cette zone qui, auparavant parcouraient des kilomètres pour payer leurs factures d’électricité.

L’agence SNE de Mafouta est la première du 8earrondissement Madibou. Elle est construite au bord du goudron, juste après la station-service. C’est une structure moderne, bien équipée, bâtie en matériaux durables. Cette antenne commerciale de la SNE est composée de quatre sections. Il s’agit effet des sections Relation clientèle, Réclamation et inventaire, Recouvrement, Portefeuille et des caisses.

Cette agence dirigée par Gabell Joss Alain, et dotée d’un groupe électrogène de grande capacité, couvre tous les quartiers du 8e arrondissement, allant du Pont du Djoué à Nganga Lingolo. Il s’agit précisément des quartiers Madibou, Loua, Mayanga, Massissia, Mafouta, OMS et autres zones reculées de Madibou.

L’ouverture de cette agence tant attendue, vient à point nommé soulager les populations de ces quartiers qui, pour payer leurs factures d’électricité, étaient obligées de venir à Bacongo. «J’adresse mes sincères félicitations à la SNE pour cette bonne initiative. Autrefois depuis Nganga Lingolo, nous allions tous payer nos factures d’électricité à Bacongo ou à Makélékélé. Le plus souvent il y avait un grand monde, et pour avoir accès à la caisse, nous passions parfois toute une demi-journée, débout dans des coins, exposés aux intempéries. Nous sommes enfin libérés de ces tracasseries, même si les factures du courant sont toujours chères », s’est réjoui David Ntsondé, un client surpris en train de payer sa facture d’électricité.

Pour le président du conseil d’administration de la SNE, Eugène Ondzambé, qui était accompagné du directeur général de société, Louis Kanoha Elenga, en construisant cette agence commerciale, la direction générale de la SNE vient régler un vrai problème. «Cette agence qui s’ouvre aujourd’hui nous permet de résoudre un réel problème pour les populations qui, il y a quelques temps, étaient obligées de se rendre à l’agence de Bacongo, pour toutes les questions qu’elles avaient en rapport avec l’électricité », a-t-il conclu.

Firmin Oyé

Congo: la presse congolaise en deuil Euloge Patrick s’en est allé

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Ancien manager général de Média Concept Radio Télévision (MCRTV), le journaliste Euloge Patrick Mvoumbi Mouloumbou est décédé le 19 décembre à Casablanca au Maroc des suites d'une maladie.
Ancien manager général de Média Concept Radio Télévision (MCRTV), le journaliste Euloge Patrick Mvoumbi Mouloumbou est décédé le 19 décembre à Casablanca au Maroc des suites d’une maladie.

Ancien manager général de Média Concept Radio Télévision (MCRTV), le journaliste Euloge Patrick Mvoumbi Mouloumbou est décédé le 19 décembre à Casablanca au Maroc des suites d’une maladie.

C’est dans la consternation que les Pontenégrins ont appris la disparition tragique d’Euloge Patrick Mvoumbi Mouloumbou ,« Kimana mpaka » pour les intimes, à Casablanca au Maroc.

Animateur de la célèbre émission musicale 3/4 de vérités à la Télévision pour tous (TPT), Euloge Patrick se singularisa aussi par son franc parler mais aussi et surtout par des formules anecdotiques dont il avait seul le secret : Je te toque tu me toques,  Dix millions c’est quoi c’est la galère, Quelle que soit la pauvreté d’un cadavre, il sera toujours enterré, Niawu me diata camion, dibaba me zonza mamé, etc. Un jargon à la fois trivial et familier qui a longtemps fait sa particularité identitaire.

Euloge Patrick, c’est aussi la passion pour la musique qu’il a partagée avec les auditeurs de Ponton FM dans les années 2010. Une expérience certes éphémère mais qui lui a permis de connaître un peu plus ce média repris plus tard par le Groupe François Ndouna il y a trois ans. Homme au contact facile, il fut tout au long de sa carrière l’ami des musiciens mais aussi un faiseur d’étoiles et de talents que les musiciens en guise de récompense ne cessaient de remercier par des dédicaces.  

Maître de cérémonie, chroniqueur de talent dans la plupart des concerts musicaux dans la ville océane, Euloge se distingua aussi par sa parfaite connaissance de la musique congolaise en livrant au public des informations de première main et de nombreux scoops. Animateur de gazettes et consultant des compagnies de téléphonie mobile au Congo, Euloge Patrick fut aussi l’un des artisans de la naissance de MCRTV et de son nouveau siège à la Base industrielle.

Nommé manager général de MCRTV en 2014, Euloge Patrick contribue au rayonnement de ce Groupe de presse qui s’impose très vite comme un média incontournable à Pointe-Noire dans la couverture des activités de proximité et des émissions éducatives. Récipiendaire du Prix Tchikounda du meilleur journaliste culturel de Télévision du Kouilou, en 2003,  Euloge  Patrick quitte la terre des hommes à Casablanca. Adieu Euloge, que la terre te soit légère.

Hervé Brice Mampouya

Congo : les érosions gagnent la ville de Gamboma

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Image d’archive|Le marche de Gamboma|©flickr
Image d’archive|Le marche de Gamboma|©flickr

Située sur la route nationale N°2, dans le département des plateaux, notamment à environ 300 km de Brazzaville, la ville de Gamboma est  depuis quelques mois en proie au phénomène d’érosion. Alors qu’il y existerait des services d’aménagement et d’entretien urbain, capables de mettre en œuvre des plans d’étude pour lutter contre ce phénomène qui contribue à la dégradation de la nature.

En effet, selon les habitants de la localité, ce phénomène qui prend de l’ampleur et inquiète les populations serait provoqué par les pluies diluviennes qui se sont abattues dans la ville ces derniers mois.

Notons qu’environ trois pylônes qui transportent de l’électricité vers la zone Nord sont en partie touchés par cette érosion. Il s’agit notamment des pylônes A 173, A174 et A176. « Il faut que les autorités de la ville interviennent en urgence. Car, on ne doit pas toujours attendre que ça devienne grave et irréparable pour agir », a souhaité un habitant de la localité.     

Rock Ngassakys

Mondial des clubs : Lionel Messi quitte le Japon sous les crachats et les insultes

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Lionel Messi quitte le Japon sous les crachats et les insultes
Lionel Messi quitte le Japon sous les crachats et les insultes

L’Argentin a été pris à partie à l’aéroport par ses compatriotes qui lui reprochaient son but aidé de la main en finale de la Coupe du monde des clubs face à River Plate (3-0).

Lionel Messi a quitté dimanche le Japon avec un trophée de plus dans les valises avec une victoire en finale ce la Coupe du monde des clubs (3-0) face à River Plate. Mais l’attaquant argentin a aussi dû faire face à la colère des supporteurs argentins venus sur place soutenir leur équipe. Alors qu’il s’apprêtait à prendre l’avion à Tokyo, «La Pulga» s’est retrouvée devant plusieurs de ses compatriotes qui lui ont réservé un petit comité d’accueil hostile à l’aéroport.

Selon le quotidien espagnol El Mundo Deportivo, certains d’entre eux ont commencé à le prendre à partie et à l’insulter en lui crachant dessus juste avant la zone de contrôle des passeports. Luis Enrique, l’entraîneur du Barça, et le milieu de terrain Javier Mascherano se sont interposés pour calmer les quelques excités juste avant l’intervention de la sécurité de l’aéroport.


Les fans argentins reprochent à Messi d’avoir ouvert le score de la rencontre (36e) avec l’aide de la main dans la surface de réparation. Les images tournant sur les réseaux sociaux montrant Messi semblant s’excuser de son geste juste après le but auprès des supporteurs argentins n’a fait qu’attiser la colère de certains.

©sport24

Affaire Thomas Sankara: la justice burkinabè lance un mandat d’arrêt contre Blaise Compaoré (avocats)

Blaise Compaoré

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Blaise Compaoré
L’ex-président du Burkina Faso Blaise Compaore

La justice militaire du Burkina Faso a lancé un mandat d’arrêt international contre l’ex-président Blaise Compaoré pour son implication présumée dans la mort de l’ancien chef d’Etat Thomas Sankara, tué en 1987 lors du coup d’Etat qui porta au pouvoir M. Compaoré, a annoncé lundi à l’AFP une source judiciaire.

Il y a un mandat d’arrêt international contre Blaise Compaoré, chassé du pouvoir en 2014 et qui vit en exil en Côte d’Ivoire, a indiqué cette source sous couvert d’anonymat.

Une autre source proche du dossier judiciaire interrogée par l’AFP a confirmé l’existence de ce mandat d’arrêt, ajoutant que le président déchu était également inculpé d’assassinat, d’attentat et de recel de cadavre.

Le capitaine Thomas Sankara, arrivé au pouvoir lors d’un putsch en 1983, a été tué le 15 octobre 1987 avec 12 autres responsables lors d’un coup d’Etat qui porta au pouvoir Blaise Compaoré.

Les corps ont été exhumés fin mai afin de lever le voile sur le mystère entourant les circonstances de la mort du père de la révolution burkinabè.

Les résultats de l’autopsie livrés mi-octobre 2015 indiquent que la dépouille du président Sankara était criblée de balles.

L’enquête sur la mort de Sankara a été ouverte fin mars 2015, après la chute de M. Compaoré en octobre 2014, chassé par la rue après 27 ans au pouvoir. Le sujet de sa mort était tabou pendant l’ère Compaoré, ancien frère d’arme de Sankara parfois soupçonné d’avoir commandité son assassinat.

Au moins une demi-douzaine de personnes majoritairement des anciens soldats du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’ancienne garde prétorienne de M. Compaoré, ont été inculpées pour assassinat, attentat et recel de cadavres.

Le général Gilbert Diendéré, ancien bras droit de Compaoré et auteur du putsch manqué de septembre 2015, figure parmi les inculpés.

Par l’AFP

Congo : le président Sassou N’Guesso devant les députés ce mardi

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Image d’archive|Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso
Image d’archive|Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso

Plus d’un mois après la promulgation de la nouvelle Constitution, le chef de l’État pourrait, dans son message aux députés, fixer l’opinion nationale et internationale sur la suite du calendrier électoral et l’entrée en vigueur effective de la loi fondamentale.

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso,  s’adressera à la Nation, ce mardi, par le biais de l’Assemblée nationale. De source proche de la chambre basse du Parlement, le chef de l’Etat a saisi le président de l’Assemblée nationale, Justin Koumba, par courrier officiel lui demandant de convoquer les députés, ce 22 décembre, pour  une session solennelle consacrée au message qu’il a décidé d’adresser à la Nation.

Ce rendez-vous s’effectue conformément à l’alinéa 2 de l’article 94 de la Constitution du 6 novembre, précise la même source. En voici la teneur intégrale : « Le président de la République adresse, une fois l’an, un message sur l’état de la Nation au Parlement réuni en congrès.  Il  peut, à tout moment, adresser des messages à l’une ou l’autre chambre du Parlement. Ces messages ne donnent lieu à aucun débat ».

Les axes de l’adresse du chef de l’Etat n’ont pas été révélés, mais s’exprimant devant la presse, le 6 décembre, à son retour d’Afrique du Sud, où il avait pris part au Forum Chine- Afrique, Denis Sassou N’Guesso avait promis de fixer les Congolais avant la fin du mois sur l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution : «  J’aurais l’occasion de m’exprimer sur cette question plus en profondeur avant la fin de l’année », expliquait-il, ajoutant que « la nouvelle Constitution doit être mise en œuvre pour qu’il y ait des institutions qui soient en adéquation avec l’esprit et la lettre de la loi fondamentale » promulguée le 6 novembre dernier.

Devrait-on, peut-être s’attendre à de grandes annonces du président de la République sur les futurs rendez-vous électoraux et sur la conformité des institutions à la Constitution. Il est vrai qu’après le référendum du 25 octobre consacré au vote de la nouvelle loi fondamentale, les Congolais s’interrogent sur l’effectivité de son entrée en application. En parlant des institutions qu’elle a prévues en rupture avec la Constitution du 20 janvier, on pense entre autres, à la désignation d’un Premier ministre, chef du gouvernement.

Par ailleurs, les partis politiques de l’opposition, comme de la majorité, sont sur un chantier qui leur tient à cœur, presque en chœur, celui de la gouvernance électorale. Le président de la République pourrait, peut-être aussi, apaiser les uns et les autres sur toutes ces questions dont l’actualité n’est plus à démontrer.