Un coup d’Etat a été déjoué au Niger

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 Mahamadou Issoufou, président du Niger|DR
Mahamadou Issoufou, président du Niger|DR

Le président nigérien Mahamadou Issoufou a affirmé qu’une tentative de coup d’Etat a été déjoué au Niger, justifiant une vague d’arrestations de militaires à travers le pays, au cours d’une allocution à la télévision nationale jeudi soir.

Le gouvernement vient de déjouer une tentative malheureuse de déstabilisation des institutions, a déclaré M. Issoufou dans un message traditionnel diffusé à la veille des cérémonies de l’indépendance.

Les réseaux sociaux et la presse locale avaient évoqué lundi des arrestations de militaires, informations qui n’avaient pas été pas jusqu’à présent confirmées par les autorités.

Aucun représentant de l’opposition n’était joignable dans l’immédiat.

L’objectif de ces individus animés par je ne sais quelle motivation était de renverser les institutions démocratiquement élues en utilisant les moyens mis à leur disposition par le peuple pour assurer sa sécurité, a ajouté M. Issoufou.

Une élection présidentielle est prévue le 21 février 2016. M. Issoufou, qui a été élu en 2011, brigue un second mandat lors de ce scrutin.

Alors que toutes les institutions, qui en ont la charge préparent activement les élections afin que le peuple nigérien puisse faire son arbitrage dans la transparence, une poignée d’individus qui ont la tête dans les années 1960 ont décidé de substituer leur propre arbitrage à celui du peuple souverain, a poursuivi le président.

Ces derniers envisageaient notamment d’utiliser la puissance de feu des moyens aériens, a-t-il ajouté.

Les principaux auteurs de cette folle aventure ont pu être tous identifiés et arrêtés à l’exception d’un seul en fuite. La situation est calme et sous contrôle, l’enquête en cours permettra d’identifier les autres acteurs et complices éventuels de ce funeste complot contre la sûreté de l’Etat, a-t-il conclu.

Parmi les personnes arrêtées selon la presse et les réseaux sociaux, figurent le général d’aviation Souleymane Salou, 62 ans, ancien chef d’état-major des armées sous le régime militaire du Général Djibo Salou (2010) auquel M. Issoufou avait succédé au pouvoir, le lieutenant-colonel Idi Abdou Dan Haoua, commandant de la Base aérienne de Niamey ou le Commandant Naré Maidoka, chef du 1er Bataillon d’Artillerie de Tillabéri, une ville située à une centaine de km à l’ouest du pays et proche de la frontière avec le Mali.

En 2011, le président Issoufou avait déjà annoncé dans un message à la Nation avoir déjoué un putsch contre son régime. Selon les autorités, dix militaires dont des officiers avaient alors été arrêtés pour tentative de renversement du régime et tentative d’assassinat du chef de l’Etat.

Les relations sont tendues entre le pouvoir et l’opposition à l’approche des élections de février. Mardi, l’opposition a suspendu sa participation au comité sur l’audit du fichier électoral réclamant des experts internationaux et critiquant les délais trop courts.

En outre, les opposants accusent le président Issoufou de provoquer des scissions au sein de leurs formations pour assurer sa réélection alors qu’un des principaux opposants Hama Amadou, candidat à la présidentielle, est emprisonné depuis son retour au Niger il y a trois semaines. Il est accusé de trafic présumé de bébés avec le Nigeria mais l’opposition dénonce un procès politique.

En août, l’opposition avait rejeté le calendrier fixé par la commission électorale, dénonçant une absence de consensus. Elle avait auparavant critiqué la Cour constitutionnelle, qui valide les candidatures et les résultats des élections, pour son allégeance au président.

Vendredi, le Niger va célébrer le 57e anniversaire de son indépendance dans la sobriété en compassion pour les victimes des attaques jihadistes et du groupe islamiste nigérian Boko Haram, selon le Premier ministre, Brigi Rafini.

Depuis février, Boko Haram mène des attaques meurtrières dans la zone de Diffa, frontalière du fief des insurgés islamistes dans le nord-est du Nigeria, alors que l’armée nigérienne peine à contenir ces incursions.

Par l’AFP

Congo : les gens roulent dans tous les sens à Brazzaville

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La circulation dans une avenue de Brazzaville|©UrbaniseCongo
La circulation dans une avenue de Brazzaville|©UrbaniseCongo

Au volant des voitures taxi, taxi-bus ou limousines personnelles, les chauffeurs, ou ceux qui en tiennent lieu, font ce qu’ils veulent dans les rues de Brazzaville. À tel point que l’on se demande s’il n’y a pas lieu, pour l’administration routière et la police de la circulation, de lancer une grande opération de contrôle des permis de conduire.

En dehors du boulevard Alfred Raoul qui borde le Palais des Congrès à Moungali III, rares sont les avenues de Brazzaville construites à trois voies dans les deux sens. À la vérité, il n’en existe pas. Chaque jour, cependant, il faut observer la manière avec laquelle les chauffeurs s’exercent au volant de leurs véhicules. Tous pressés d’arriver à destination, roulent parfois à contre-sens, brûlent les feux de signalisation disponibles, doublent constamment à droite, n’observent nullement les panneaux de signalisation existants, s’en prennent parfois aux agents de la circulation lorsqu’ils les interpellent.

Les scènes les plus ahurissantes des embouteillages se déroulent sur l’avenue menant du rond-point du Collège Matsoua à Moungali vers Mazala à Moukondo. Puis sur le prolongement Mazala-Mouhoumi-la Base. Il en est de même de la principale sortie nord de la ville, entre le Lycée Thomas Sankara, à Mikalou-Djiri, et le Terminus de Mikalou à Talangaï. Depuis deux semaines, les eaux de pluie ensablent la chaussée déjà malmenée par les crevasses au niveau du pont. Cela devient un sport presque quotidien pour les travailleurs, les vendeuses, les élèves qui choisissent la marche à pied à l’utilisation des bus et taxis.

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Les embouteillages sévissent également à Bacongo-Makélékélé sur l’avenue de l’OUA et vers Kinsoundi, sur l’avenue des Trois francs, vers le marché Bourreau et à la sortie du pont du Djoué. À Texaco-Tsiémé, l’avenue de l’intendance, le croisement Jacques Opango- La Tsiémé, font aussi un malheur. Tout comme à certaines heures, le prolongement Avenue de France-Avenue de la Tsiémé. Aux heures de pointe, le Centre-ville, le rond-point Moungali, le rond-point Poto-Poto, l’avenue Orsy et le rond-point Koulounda à Ouenzé ne sont pas non plus épargnés.

Pour tout dire, la circulation routière à Brazzaville est chaotique, certainement comme la plupart des grandes villes du monde de nos jours. C’est bien certain que l’absence de feux de signalisation pose problème, mais il se développe chez la plupart des chauffeurs des attitudes condamnables de refus d’observer les règles élémentaires du code de la route. Si les véhicules privés de transport en commun  excellent dans ce comportement, il n’y a pas lieu d’épargner les GX, VX personnels ou autres véhicules utilitaires de plusieurs services publics. Le plus souvent, ils créent des files supplémentaires sur une rue qui n’en compte en principe qu’une seule et entraînent dans leur sillage toutes sortes de désordres.
Si l’on n’y prend garde, cet incivisme croissant sur les artères de Brazzaville pourrait s’élever au rang de norme nationale. Et même quand le nombre de routes existantes sera porté au double, l’absence de coercition que l’on observe ainsi que la crise de citoyenneté ambiante l’emporteront sur le savoir-être.

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Jean François Ndenguet : « Nous voulons que les fêtes de fin d’année se passent dans la joie »

Jean François Ndenguet

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Le directeur général de la police, le général Jean-François Ndenguet
Le directeur général de la police, le général Jean-François Ndenguet

Le directeur général de la police, le général Jean François Ndenguet, a rappelé aux chefs de quartier des neuf arrondissements de Brazzaville la nécessité de travailler ensemble. Pour ce faire, plusieurs mesures de sécurisation seront initiées sur toute l’étendue du territoire national.

« Nous voulons que les fêtes de fin d’année se passent dans la joie et dans l’allégresse », tels sont les propos du directeur général de la police, tenus jeudi au cours de la ronde qu’il a effectuée à Brazzaville, en présence de tous les maires d’arrondissements précités.

Selon le patron de la police, cette descente dans les différents arrondissements de Brazzaville a pour but de permettre à la Police nationale de faire une évaluation de la situation sécuritaire dans tous les quartiers afin de garantir aux populations les fêtes sécurisées. Poursuivant ses propos, il a noté que la ville est relativement calme, nonobstant quelques déviances et des cas de trouble à l’ordre public qui avaient été orchestrés par quelques partis politiques dites de « l’opposition radicale ».

De Talangaï à Ouenzé en passant par Poto-Poto et à Makélékélé, c’est le même langage de fermeté qu’il a tenu. Rassurant qu’« un dispositif serré va être placé dans les arrondissements ».

Au cours de ses échanges avec les chefs de quartier, il a félicité les populations des différents arrondissements pour leur prompte réaction face aux événements du 20 octobre dernier.  L’invitation a été renouvelée à leur endroit pour une participation plus effective de la population et les a rassurés des dispositions nouvelles qui seront prises pour améliorer leurs capacités d’action et de réaction contre tous les bandits.

Signalons que pour cette année l’opération est dénommée « Opération tranquillité 2015 », et sera lancée le samedi prochain dans l’arrondissement 8 Madibou.

Guillaume Ondzé

Foot – Angleterre: l’entraîneur de Chelsea José Mourinho limogé

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l'entraîneur de Chelsea José Mourinho limogé
l’entraîneur de Chelsea José Mourinho limogé

Le Portugais a été démis de ses fonctions d’entraîneur des Blues jeudi.

Chelsea a mis un terme à sa collaboration avec José Mourinho indiquent les médias anglais. L’entraîneur portugais paie les mauvais résultats des Blues, seulement 16es de Premier League avec 9 défaites en 16 matches. Agé de 52 ans, José Mourinho était à la tête du club londonien depuis 2013. Il avait remporté le titre de champion d’Angleterre et la Coupe de la Ligue au printemps dernier. Il avait déjà dirigé les Blues entre 2004 et 2007 en le menant notamment à deux titres de champion (2005 et 2006).

Vers des indemnités record
Après la défaite contre Leicester lundi dernier (2-1), celle de trop donc, le Daily Mail avait révélé qu’un licenciement de José Mourinho coûterait à Chelsea la bagatelle de 40 millions de livres, soit 55 millions d’euros. LeSpecial One avait renouvelé son engagement en fin de saison passée avec un salaire mirobolant à la clé : 340.000 euros par semaine (250.000 livres sterling) sur les quatre prochaines saisons. Largement de quoi faire hésiter la direction de Chelsea au moment de trancher. Mais Roman Abramovich a finalement décidé de se séparer une nouvelle fois de son entraîneur talisman dont l’aura s’est sérieusement étiolée ces derniers mois. 

En septembre 2007, Mourinho était déjà parti avec un joli chèque de Chelsea après de mauvais résultats. Un accord à l’amiable lui avait permis d’empocher pour lui et son staff des indemnités d’environ 22 millions d’euros après avoir vécu une dernière entrevue orageuse avec Abramovich. Cela n’avait pas empêché le milliardaire russe de faire de nouveau appel au Portugais à l’été 2013.

©sport24

Affaire fils du général: témoignage de la victime « Parle encore et je te descends ! »

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Le fils d’un général sort son pistolet
Le fils d’un général sort son pistolet

Une altercation entre le fils d’un général et le gérant d’un cyber-café dans les rues de Brazzaville a failli mal se terminer. Gêné par la présence de cartons à l’entrée d’un parking – l’empêchant de se garer – le premier s’en est pris au second, avant de le menacer avec un pistolet. Filmée par un témoin, cette scène, qui s’est déroulée vendredi 11 décembre, serait emblématique du sentiment d’impunité existant chez les proches du pouvoir, selon de nombreux Congolais.

Dans cette vidéo, on aperçoit deux hommes, l’un vêtu de rouge, un pistolet à la main, l’autre portant une chemise jaune, se disputer violemment à côté d’une grosse voiture, tandis que deux autres personnes tentent de calmer le jeu. Trente secondes plus tard, l’homme armé remonte dans sa voiture et quitte les lieux. Il s’agit d’Adonis Ngatsé, le fils du général Nianga Ngatsé Mbouala.

Ousmane Kamara est l’homme à la chemise jaune que l’on voit dans la vidéo. D’origine congolaise, ce Britannique gère un cyber-café situé sur l’avenue de l’Indépendance, dans le centre-ville de Brazzaville, où s’est déroulé l’incident.

« J’ai appris seulement quelques minutes après l’incident qu’il s’agissait d’Adonis Ngatsé… Quand il est arrivé devant l’immeuble où se trouvait mon cyber-café, il a klaxonné car il voulait se garer dans le parking situé dans la cour du bâtiment, mais il y avait deux cartons qui l’empêchaient de passer.

Du coup, je suis allé voir ce qu’il se passait. Il a abaissé sa vitre et m’a dit : « À qui appartiennent ces cartons ? Je vais rouler dessus ! » J’ai alors commencé à les enlever et il m’a dit de me dépêcher. Je lui ai répondu que c’était ce que j’étais en train de faire, et il a crié : « Tu me connais ? Tu sais à qui tu as affaire ? Tu veux que je te donne une bonne correction ? » Je lui ai répété que j’étais déjà en train d’enlever les cartons, donc il m’a répondu que j’étais mal élevé.

Ensuite, il est descendu de sa voiture, a ouvert un sac se trouvant à l’arrière de son véhicule et en a sorti un pistolet. Je lui ai demandé pourquoi il sortait cette arme, et il m’a répondu : « Parle encore et je te descends ! »

Puis, il a tiré entre mes jambes. Deux agents de sécurité d’une banque située en face sont alors venus pour essayer de lui parler, car ils ont senti que ça commençait à être dangereux. Un attroupement a également commencé à se former. C’est à ce moment-là que la vidéo a été prise, et Adonis Ngatsé est finalement reparti. J’ai eu très peur, car j’ai vraiment cru qu’il allait me tirer dessus. C’est pour ça que je m’agite beaucoup dans la vidéo.

En fait, c’est un policier qui était au restaurant à ce moment-là qui a filmé la scène. Il est venu me voir quelques instants après l’incident. Il m’a dit qu’il avait envoyé la vidéo au porte-parole de la police nationale et qu’il lui avait expliqué ce qui s’était passé. Il m’a dit d’aller le voir et qu’il me recevrait.

Je me suis donc rendu dans les locaux de la Direction de la Sécurité publique, mais le porte-parole ne m’a pas laissé le temps de parler. Il m’a dit : « Je n’ai pas le temps pour ça, j’ai une réunion… » Je pense qu’il ne veut pas s’en occuper car il a sûrement peur de perdre son poste en traitant une affaire impliquant le fils d’un général ».

©FRANCE24

Au Zimbabwe, l’Etat va taxer l’Eglise

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Après une décennie de crise économique, les comptes de l’Etat zimbabwéen sont dans le rouge. Pour payer les fonctionnaires, le gouvernement a imaginé un nouvel impôt : une taxe sur les revenus des églises pentecôtistes. Une manière de ponctionner les pasteurs qui pour la plupart mènent un train de vie somptueux grâce aux dons des fidèles.

(Lemonde)

URGENT – Arrivée de Charles Zacharie Bowao à Brazzaville

L'ancien ministre congolais de la défense, Charles Zacharie Bowao

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L'ancien ministre congolais de la défense, Charles Zacharie Bowao
L’ancien ministre congolais de la défense, Charles Zacharie Bowao|Capture d’écran de France24

Annoncé à 14h ce 17 décembre 2015, le vol ramenant Charles Zacharie Bowao de Libreville à Brazzaville vient d’atterrir sur le tarmac de l’aéroport international Maya-Maya, dans la capitale congolaise.

Charles Zacharie Bowao, ancien ministre de la défense et fondateur de la plateforme IDC a annoncé le 15 décembre dernier son retour imminent au Congo. C’est désormais chose faite.

Du côté des autorités de Brazzaville, pas de commentaires sur ce retour annoncé qui a surpris plus d’un.

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LIRE AUSSI >Charles Zacharie Bowao annonce son retour imminent au Congo

Brazzaville s’apprête à regarder Kinshasa

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©Corniche sud de Brazzaville
©Corniche sud de Brazzaville

Le Ministre à la présidence de la République, chargé de l’Aménagement du territoire et de la Délégation générale aux grands travaux, monsieur Jean Jacques BOUYA, a visité ce mercredi 16 décembre 2015, les chantiers des deux tronçons du chantier de la corniche de Brazzaville. Accompagné par le Directeur Afrique centrale de l’agence française de développement, monsieur Philippe CHEDANNE, les deux personnalités ont visité la section sud qui s’étend sur 5 km 200 m.

Ce projet prévoit, en plus de l’aménagement et du bitumage d’une voie expresse, le traitement de quelques voiries des quartiers de Bacongo et de Makélékélé sur 6 km 424 m.
Financés par l’Agence française de développement, ces travaux de 2×2 voies prévoient également la construction de six (6) giratoires d’accès aux voiries à aménager.
A la faveur de cette visite, le ministre Jean Jacques Bouya a salué la coopération entre le Congo et l’Agence française de développement, avant d’exprimer sa satisfaction sur la mise en valeur de ce site. Après le traitement réussi des déchets, le travail consiste présentement au remblaie des ravins, avant de procéder au compactage du sol.
« Débuté en mars 2015, ces travaux, nous l’espérons bien, qui se déroulent suivant les termes contractuels, seront livrés à échéance, soit 35 mois après », a-t-il déclaré.

Pour sa part, monsieur Philippe CHEDANNE, a également prôné la bonne tenue de la coopération entre le Congo et la France notamment, à travers le triptyque infrastructures, actions sociales, et développement durable.
Pour Philippe CHEDANNE, les travaux de construction de cette importante infrastructure de dégagement qui va fluidifier la circulation urbaine, est une illustration de son volet infrastructurel.

L’appui médical, le soutien aux hôpitaux ainsi que l’assistance pour le développement humain inclusif, valorisent son volet social. De même, les investissements consentis dans le secteur agricole, en vue de la diversification de l’économie, l’appui à la gestion durable des forêts, participent au développement durable.

En outre, le ministre Jean Jacques Bouya a visité le tronçon Case de Gaulle Mami Watta de la corniche du centre-ville qui surplombe le ravin du Tchad par un pont haubané. Les aménagements paysagers, avec esplanades pour la promenade, le long de la rampe qui conduit vers la mairie de Brazzaville, offre un espace splendide aux usagers. Ici les ouvriers de la CRBC s’attèlent désormais aux travaux de finition de cet ouvrage prévu pour être inauguré au premier trimestre de l’année 2016.

Par Arsène SEVERIN

VIDEO – Au Congo, la consommation de « stimulants sexuels » est en hausse

Au Congo, la consommation de "stimulants sexuels" est en hausse

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 Au Congo, la consommation de stimulants sexuels est en hausse. Autrefois remède de cheval pour les vieux en manque de vigueur, ils sont aujourd’hui très prisés par les plus jeunes, qui ne s’en cachent pas d’ailleurs. Décryptage.

ls sont l’expression d’une sexualité de plus en plus décomplexée. Disponibles sur les étals de rue et en pharmacie, les excitants sexuels rencontrent un énorme succès auprès de la gent masculine congolaise. Couramment désignés sous le vocable d’”antidépresseurs” – parce que le défaut d’érection est attribué par les Congolais à un “manque de pression” – ils seraient le secret de la fougue de certains mâles, comme l’explique Hemard, vendeur de produits pharmaceutiques au marché Total à Brazzaville.

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“15 minutes après leur prise, ils agissent déjà”, témoigne Alain. Les effets seraient quasi immédiats. La consommation des “antidépresseurs” reste toutefois liée à une question de performance. Faisant passer les ébats amoureux pour une sorte de compétition sexuelle où les hommes concourent contre eux-mêmes.

Ulrich, 32 ans, taximan, prend des excitants pour re-doper sa vigueur en baisse après de longues journées de travail. Il explique que ça lui “redonne de la force”.

Lebon, 32 ans est adepte de l’Enkourou, un puissant excitant sexuel vendu au Congo Brazzaville. Il estime qu’il peut “faire jusqu’à cinq coups” au cours de ses ébats.

Pour Georges, 20 ans, étudiant à la faculté des sciences, “les jeunes utilisent les excitants sexuels pour impressionner les filles par leurs performances, alors que ces produits peuvent être dangereux pour la santé. Pour lui, il s’agit avant tout d’une affaire de “virilité” doublé de la volonté d’être “performant“.

Alain (prénom d’emprunt), 27 ans, clame fièrement qu’il prendra volontiers des excitants sexuels pour donner une leçon à une fille qui l’aurait éconduit à plusieurs reprises.

Alors qu’ils sont nombreux à défendre la prise de ces produits, des voix dissonantes mettent en garde contre une pratique de plus en plus banalisée. Risques de santé ou perception tronquée de l’acte sexuel qui écarte toute notion de plaisir partagé.

A défaut d’une éducation sexuelle, de nombreux jeunes se nourrissent, en effet, de films X largement accessibles sur le Net et via les DVD pirates vendus à partir de 500 frs Cfa au Congo. Et reprennent machinalement les scènes crues qu’ils ont visionnées, pensant que c’est comme ça qu’il faut faire.

Et la femme dans tout ça? A force de voir les hommes monter au créneau, certaines d’entre-elles commencent à s’y mettre, dopant leur appétit par la prise de quelques excitants ; alors que plusieurs autres subissent la virilité exacerbée par ces “antidépresseurs”. Cette recherche farouche de performance chez les hommes révèle tout de même une certaine faiblesse d’égo. Le “sexe fort” n’est peut être pas celui qu’on croit.

©Ifrikiamag

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Congo – Okombi : « Que monsieur Sassou comprenne, qu’il est en face d’un mur, mais en béton armé »

André Okombi Salissa

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André Okombi Salissa
Le Président de l’IDC, André Okombi Salissa|Capture d’écran

En dépit des vagues d’arrestations en son sein et des intimidations quotidiennes, l’opposition congolaise continue son combat «  » Pour un Congo débarrassé de la dictature « . C’est le message qu’a fait passer André Okombi Salissa hier après son élection comme président de l’IDC.

L’ancien collaborateur du Denis Sassou N’Guesso, ayant passé 15 ans au gouvernement, encore membre du PCT et en dissidence n’a pas usé de mots tendre pour qualifier la gouvernance de son ex mentor. « La barbarie et le gangsterisme que nous vivons aujourd’hui, est signe d’un bateau ivre naviguant dans des eaux troubles. L’abondance des biens ne nuisant pas dans leur conscience, sans honte et sans scrupule, ils gèrent le pays avec deux constitutions, mais, qui ni plus – ni moins, constitue en n’en point douté, la pire escroquerie du siècle entamé », déclare Okombi Salissa, s’adressant à ses amis de l’IDC. « Il serait urgent que monsieur Sassou Nguesso comprenne, qu’il est en face d’un mur, mais en beton armé. Le mur de Berlin est tombé sans coup férir », a t-il lancé d’un ton menaçant.

Un bilan catastrophique

Profitant de sa nouvelle fonction en tant que président de l’IDC, André Okombi Salissa a fait le bilan des 32 ans de Denis Sassou N’Guesso à la tête du pays de Marien, en oubliant sans doute d’évoquer sa part de responsabilité dans ce bilan chaotique.

« Monsieur Denis Sassou Nguesso a échoué largement en 32 ans de pouvoir sans limite. La lithanie de cet échec ne peut être exhaustive : chômage des jeunes, système éducatif délabré, tissu social en berne, le système sanitaire embryonnaire, sinon inexistant à certains endroits de notre pays, une économie avec une croissance atone, tirée par le seul fait du brut, dont les revenus sont d’ailleurs confisqués par un clan – Une agriculture inexistante qui fait que le pays vit à 99% des importations alimentaires – ce qui est un danger sanitaire pour notre population. Une administration publique qui manque de tout – Une force républicaine qui n’en est que de nom…Des institutions travaillant sous ordre… » a assené Okombi Salissa.

©Ruembochi

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