[GARD align= »center »]

Le président congolais Denis Sassou Nguesso fait une déclaration aux médias après avoir voté, le 25 octobre 2015 à Brazzaville
Le président congolais Denis Sassou Nguesso fait une déclaration aux médias après avoir voté, le 25 octobre 2015 à Brazzaville

Denis Sassou Nguesso, a achevé mardi sa visite de travail de 24 heures à Lomé. Selon la Présidence togolaise, plusieurs sujets ont été évoqués avec son homologue Faure Gnassingbé. On cite notamment les questions sécuritaires, la menace djihadiste en Afrique de l’Ouest et Centrale et les récentes attaques terroristes de Paris et de Bamako. L’actualité du Burkina Faso n’était pas du reste; de même que les élections au Congo.

Lors d’une conférence de presse à l’Aéroport de Lomé, Denis Sassou Nguesso a indiqué que l’Afrique traverse une période difficile depuis les tragédies de la Lybie et dans le sahel où les forces hostiles continuent à faire peser une menace sur le Mali, le Nigéria, le Cameroun et le Tchad. «Face à cette situation inédite, les dirigeants africains doivent se concerter. A cela s’ajoutent les problèmes économiques et sociaux. Il faut nécessairement trouver les équilibres pour que nos peuples retrouvent la paix et la stabilité pour pousser l’effort de développement. J’ai également évoqué avec le président (du Togo) la situation au Nigeria où Boko Haram continue de sévir. Nous avons enfin parlé des prochaines élections au Burkina-Faso et de la conférence de Paris sur le climat où nous serons tous présents», a répondu Sassou Nguesso aux médias sur la teneur de leurs échanges.

Pour le président congolais, les relations entre son pays et le Togo sont excellentes. Ainsi, son pays soutient les autorités togolaises pour l’organisation en 2016 du sommet sur la sécurité maritime et le développement. «Sur cette question la Cédeao et la CEAC ont une vision commune. Nous nous sommes retrouvés il y a quelques années à Yaoundé pour bâtir une stratégie et nous nous efforçons de la mettre en œuvre. Si il y a une réunion à Lomé, nous serons en première ligne, naturellement», a indiqué Denis Sassou Nguesso :

Revenant sur l’actualité brûlante du Congo et notamment sur l’élection présidentielle qui aura lieu en 2016, le président congolais, qui devrait être candidat, assure que le scrutin sera libre et transparent.

«Depuis la fin des années 1980 et le début des années 1990, nous avons tout mis en œuvre pour lancer le processus démocratique.  Malgré les insuffisances, nous nous sommes toujours efforcés d’organiser des élections libres. En 1992, quand j’étais au pouvoir, il y a eu des présidentielles. J’aurai pu les tripatouiller pour me maintenir. Or, j’ai perdu et il y a eu une alternance démocratique dans la paix», rappelle M. Nguesso. 

Sassou Nguesso accuse des journalistes qui l’accablent de vouloir mourir au pouvoir, d’avoir oublié en 1992 une alternance dans la paix au Congo et qu’il avait passé le relais au président Pascal Lissouba.

«Nous tentons d’organiser les scrutins le mieux que nous pouvons. L’année prochaine, nous pensons que ce sera le cas, tout comme cela a été le cas à l’occasion du récent le référendum où le peuple s’est prononcé librement», a conclu le président congolais avant de s’engouffrer dans l’avion présidentiel.

OEILDAFRIQUE

Recommended Posts

No comment yet, add your voice below!


Add a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *