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Cette rencontre a permis aux membres du gouvernement congolais et aux ambassadeurs de l’Union européenne d’avoir des échanges approfondis sur l’évolution du processus démocratique au Congo, notamment les aspects liés au dialogue entre les acteurs politiques nationaux, à la gouvernance électorale et aux droits de l’homme.
Abordant le point relatif au dialogue entre la majorité et l’opposition, les deux parties ont reconnu la nécessité de restaurer la confiance entre les acteurs politiques congolais dans le but d’améliorer la gouvernance électorale qui permettra l’organisation des élections libres et transparentes.
En ce qui concerne les droits de l’homme, notamment l’accès aux médias et la liberté d’expression, la partie congolaise, tout en rappelant la règlementation en vigueur qui favorise l’équité, a exprimé sa volonté d’apporter les améliorations nécessaires, en cas de besoin. Par ailleurs, la partie congolaise a donné des informations précises sur les cas de décès et des personnes interpelées sur l’ensemble du territoire national, suite aux incidents survenus pendant la campagne référendaire.
L’Union européenne a pris acte de l’évolution des institutions congolaises conformément aux dispositions de la nouvelle Constitution. En outre, les deux parties se sont accordées sur la nécessité de se concentrer sur l’avenir, en tirant les leçons du passé, en vue de promouvoir et de consolider la paix et la démocratie au Congo.
S’agissant de la migration, les deux parties ont déploré les drames engendrés par le phénomène migratoire dans l’espace européen, tout en relevant l’extrême urgence de bâtir une stratégie et un plan d’actions concertées pour faire face à ce fléau et surtout de rechercher à en éradiquer les causes profondes, dont la plus plausible est l’état de paupérisation des pays africains. Ainsi, les deux parties ont souhaité de ce fait l’action de l’Union européenne en faveur de la paix et du développement de l’Afrique, en général et du Congo, en particulier.
Les délégations du Congo et de l’Union européenne ont exprimé leur satisfaction pour le niveau de coopération atteint entre les deux parties et ont, dans cet esprit, réitéré l’engagement de la renforcer davantage.
Notons que la partie congolaise était représentée par les ministres des Affaires étrangères, Jean Claude Gakosso, de la Communication, Thierry Lezin Moungalla, de l’Intérieur, Raymond Zéphirin Mboulou, ainsi que du président de la Commission nationale d’organisation des élections, Henri Bouka et du commissaire général du comité de suivi de la Convention pour la paix et la reconstruction du Congo, Marius Mouambenga.
La délégation de l’Union européenne, conduite par Mme Saskia De Lang, était composée des ambassadeurs de l’UE en poste à Brazzaville.
Roger Ngombé
1 Comment
Je crois que les européens doivent arrêter avec cette fourberie nous pouvons vivre sans eux concrètement parlant ils ne sont pas prêt à nous donner l’indépendance et use de leur marionnette en divertissant ceux qui lute pour la démocratie la liberté ….le combat est longer les africains ,les congolais en particulier doive en prendre conscience!