Cinq candidatures ont été retenues pour l’élection à la présidence de la Fifa, a déclaré ce matin l’instance internationale, dans un communiqué officiel publié sur son site internet. La commission électorale de la Fifa a validé les candidatures du Prince Ali bin Al Hussein, du Cheikh Salman bin Ebrahim Al Khalifa, de Jérôme Champagne, de Tokyo Sexwale et de Gianni Infantino, soit cinq des sept candidats initialement déclarés.
Le nom de Michel Platini ne figure pas dans la liste. L’actuel président de l’UEFA doit attendre avant d’en savoir plus, « étant donné que Michel Platini est suspendu provisoirement de toute activité liée au football ». Sa candidature sera étudiée ultérieurement par la « commission électorale ad hoc » qui « décidera, suivant le timing exact de la situation, de la façon de procéder », à la fin de sa suspension en janvier. En d’autres termes, la candidature de Michel Platini pourrait être de nouveau étudiée à échéance de sa suspension. La candidature du Libérien Musa Bility a, elle, été rejetée.
L’élection présidentielle de la Fifa aura lieu lors du Congrès extraordinaire de la Fifa à Zurich (Suisse) le 26 février 2016.
Suspicions, intrigues et manoeuvres de positionnement ont, semble-t-il, conduit à la démission de Paul-Marie M’Pouele de la tête du Front pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (FROCA), une plate-forme de l’opposition qu’il a quasiment créée et dirigée de main de maître depuis 2014. Dans une lettre adressée le 10 novembre 2015 aux présidents des partis membres du FROCAD et dont la rédaction de BrazzaPLUS a reçu copie, Paul-Marie M’pouele appelle au rassemblement et à l’unité de l’opposition. Une démission qui tombe hasardeusement au moment où une autre frange de cette opposition conduite par Marion Michel Manzimba s’apprête à mettre sur pied une autre coalition. Dans l’interview qu’il a accordée à BrazzaPLUS, Paul-Marie M’Pouele affiche sa détermination pour l’opposition, et explique la motivation de sa démission.
Pourquoi cette lettre de démission?
Je n’ai plus aimé le climat de suspicion qui s’est installé au sein du FROCAD. Je crois avoir fait mon devoir, même si je ne suis pas arrivé au top de mon potentiel.
Est-ce que vous n’avez pas souhaité vous libérer en attendant votre nomination comme ministre dans le prochain gouvernement?
Non, je ne suis dans aucun gouvernement. Cette rumeur est entretenue par mes détracteurs. Sassou N’Guesso ne nomme pas ses ministres sur Facebook. Mais je reste membre du FROCAD et coordonnateur du mouvement ‘Sauvons le Congo’. Je suis un des fondateurs du FROCAD. Il est incontestable qu’avec nous à la tête, l’opposition congolaise a retrouvé ses lettres de noblesse. Après un tel travail, il n’y a aucune raison de changer de camp.
Vous tenez à expliquer des choses, de quoi vous reprochez-vous?
Mon intervention est loin d’être une explication parce que je ne dois des explications à personne. Depuis que l’UPADS avait été renversée en 1997, j’ai toujours été à l’opposition. Pourtant je n’ai pas une situation sociale appréciable. Je suis donc à l’opposition par conviction et non par intérêt personnel.
Que répondez-vous à vos partisans qui disent que vous avez été fortement « Ngirisé » pendant les tristes événements du 20 et 21 octobre dernier?
D’abord mes partisans ne peuvent pas me soupçonner de quoi que ce soit parce que nous nous faisons confiance. Ceux qui redoutent mes amitiés avec telle ou telle personne expose en fait leur propre fragilité devant l’argent. J’ai mes convictions et je suis républicain. Je crois que toute personne qui prétend diriger notre pays doit avoir les capacités de rassembler ce qui est épars, rassembler les Congolais au-delà de leur diversité politique, culturelle et sociologique. Taxer quelqu’un de corrompu parce qu’il a des liens avec tel ou tel agent de l’État est idiot. Une telle dénégation de l’État m’étonne de la part de ceux qui ont participé à la construction de ce système inique qui nous broie aujourd’hui.
L’opposition congolaise est-elle seulement faite pour le sud? Pourquoi vous ne mobilisez pas au nord?
C’est au président de la République de comprendre qu’il ne peut pas diriger un pays ainsi divisé. Toute fuite en avant ne me parait pas être une solution crédible. On voit bien comment le Burundi s’enlise.
Le ministre de la Communication, Thierry Lézin Moungalla et l’ambassadeur du Venezuela au Congo, Norma Borges
Le ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla, a reçu en audience, le 12 novembre à Brazzaville, l’ambassadeur du Venezuela au Congo, Norma Borges Rengifo, pour discuter de l’organisation prochaine de la semaine culturelle.
Les deux personnalités ont évoqué l’appui médiatique des journalistes nationaux lors de l’organisation, du 16 au 20 novembre prochain, de la semaine culturelle et touristique du Venezuela au Congo.
« Nous sommes venus solliciter l’apport du ministre et des médias nationaux pour la réussite de la couverture médiatique pendant l’organisation de la Semaine culturelle et touristique du Venezuela au Congo. Au cours de cette semaine, nous pensons recevoir les Congolais et les élèves parce que nous comptons mettre un accent particulier sur les enfants », a déclaré Norma Borges Rengifo, à sa sortie d’audience.
Il est prévu, au cours de cette semaine, des expositions congolaise et Vénézuélienne, des échanges culturels des artistes des deux pays, des séances de réflexion sur l’exposition et la diversification de l’économie.
« Il est important de comprendre comment les Congolais et les Vénézuéliens vivent chez eux ; les atouts des deux pays puisqu’ils ont sur leur territoire respectif, le pétrole. Il est aussi une occasion de réfléchir à la diversification de nos économies pour que nous apportions plus de ressources pour nos pays », a-t-il ajouté.
Outre la couverture médiatique, les équipes techniques des deux pays vont discuter prochainement sur le dossier relatif à l’usage du satellite Vénézuélien par le Congo.
« Nous avons aussi échangé sur l’activation du volet formation. Il y aura une restreinte équipe des agents du ministère de la Communication qui, très ultérieurement, va se rapprocher de la représentation diplomatique du Venezuela au Congo pour l’usage du satellite Vénézuélien par le Congo et cela fera l’objet d’un accord », a conclu Norma Borges Rengifo.
L’ancien président gabonais Omar Bongo Ondimba et Ali Bongo
La justice française a autorisé jeudi la communication de l’état civil complet du président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, à une héritière de l’ex-président Omar Bongo Ondimba, un document au coeur d’une controverse à Libreville, a annoncé l’avocat de cette dernière à l’AFP.
Me Eric Moutet a salué une décision énorme, juridiquement inattaquable même si elle est diplomatiquement complexe. L’acte de naissance du président gabonais est au coeur d’une vive controverse, ses détracteurs l’accusant d’avoir menti sur ses origines ce qui pourrait l’empêcher de briguer un nouveau mandat en 2016.
La constitution de ce pays stipule qu’il faut être né gabonais pour briguer la présidence.
Onaida Maisha Bongo Ondimba, 25 ans, fille du défunt président, avait saisi la justice en référé pour que lui soit communiqué ce document, archivé au service central d’état civil (SCEC) du ministère des Affaires étrangères, à Nantes (ouest).
Le SCEC est compétent pour les actes de naissance de personnes nées en Afrique équatoriale française (AEF) jusqu’en 1960, date de l’accession de ces ex-colonies à l’indépendance. Or Ali Bongo Ondimba est officiellement né le 9 février 1959 à Brazzaville, capitale de l’AEF qui comprenait tout ou partie du Gabon, du Congo, du Tchad et de la République centrafricaine.
Cette saisine faisait suite à un refus du procureur de la République de Nantes de lui divulguer la copie intégrale de l’acte de naissance d’Ali Bongo, le seul parmi les 54 héritiers déclarés d’Omar Bongo à ne pas avoir produit ce document.
Le 22 octobre, le représentant du ministère public avait requis le rejet de la demande, juridiquement recevable, mais mal fondée, selon lui.
Mais dans son ordonnance dont l’AFP a obtenu copie, le magistrat du tribunal de grande instance (TGI) estime que la demanderesse, dont le lien de filiation avec Omar Bongo est prouvé, a un droit d’accès à ce document.
Les renseignements obtenus pourraient lui permettre soit de lever le doute, soit de contester la part de son frère dans la succession, est-il poursuivi dans l’ordonnance.
Cette décision, hyper motivée, est intellectuellement très courageuse de la part du magistrat, dans un contexte où il aurait pu botter en touche, a noté Eric Moutet.
La polémique sur les origines d’Ali Bongo avait été relancée après la publication d’un livre du journaliste français Pierre Péan, Nouvelles affaires africaines, dans lequel il affirme que le président gabonais a falsifié son acte de naissance et serait en fait un enfant nigérian adopté pendant la guerre du Biafra, à la fin des années 60. Cette thèse est vigoureusement démentie par la présidence qui a porté plainte contre le journaliste.
le prophète des Nations, fondateur de l’église ’’La Mission du Cèdre’’, William Arsène Yockat Guendi
Sassou N’Guesso restera au pouvoir pendant encore dix ans. C’est la volonté de Dieu. Cette révélation a été faite le 11 novembre 2015, à Brazzaville, par le prophète des Nations, fondateur de l’église ’’La Mission du Cèdre’’, William Arsène Yockat Guendi. C’était lors d’une conférence de presse qu’il a donnée dans le Village de sa confession religieuse à Djiri-Bilolo, une banlieue de Brazzaville.
«Dieu m’a révélé que le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, restera encore à la tête du Congo pendant une dizaine d’années. Le choix de Dieu sur cet homme se fait sentir dans la manière dont il dirige le pays. Le vent qui vient de souffler dans le pays, précisément à Brazzaville et à Pointe-Noire a été éphémère grâce au soutien qu’il bénéficie du Tout-Puissant», a déclaré William Arsène Yockat Guendi. Il a ajouté que Dieu maintient Denis Sassou N’Guesso au pouvoir jusqu’au-delà de 2016 parce qu’il a encore beaucoup de projets à réaliser pour son pays. Le prophète William Arsène Yockat Guendi a affirmé que le Président de la République doit sa durée au pouvoir beaucoup plus à Dieu qu’à son entourage politique. «En 2009 déjà, j’annonçais que Denis Sassou N’Guesso devrait mourir au pouvoir. Je sais qu’il y a des gens qui ne me croient pas, comme d’habitude. Nous nous rappelons que le Président Denis Sassou N’Guesso avait confié son pays entre les mains du Seigneur. Depuis, nous constatons que Dieu agit pour maintenir le Congo en paix. C’est pourquoi, je vous affirme que le Congo restera dans la paix. Les populations ne doivent pas marcher clopin-clopant», a insisté le fondateur de la Mission du Cèdre. Pour lui, Denis Sassou N’Guesso bénéficie de la grâce de Dieu. S’il est des gens qui ne reconnaissent pas ses mérites, donc qui ne voient que ses limites, c’est parce que la grâce du Seigneur est une gloire imméritée selon les êtres humains. Répondant aux questions des journalistes sur les négociations qui seraient envisagées par l’opposition radicale auprès du Chef de l’Etat, William Arsène Yockat Guendi a fait savoir qu’il avait rencontré certains responsables de l’opposition pour leur faire comprendre que la démarche qu’ils avaient prise n’était pas la meilleure. «Certains responsable de l’opposition sont mes fils spirituels. Je leur ai donné mon point de vue. Qu’ils m’aient compris ou non, je n’avais fait que mon devoir d’homme d’Eglise, celui de conscientiser les hommes», a-t-il signifié. Il a ajouté qu’un homme de Dieu ne s’élève pour aller parler aux représentants de l’opposition ou de la majorité présidentielle que selon l’orientation qu’on lui donne. Le chef de l’église La Mission du Cèdre a appuyé ses révélation par des récits des œuvres deux personnages bibliques réputés pour leur prédiction aux côtés des rois d’Israël, notamment des prophètes Joseph et de Daniel. «Lors de mon séjour à Londres, j’étais obligé d’écourter mon voyage et revenir au pays pour prier en faveur de la paix. Je dirais au peuple congolais que, ce choix de Dieu est inscrit dans la durée. Et l’économie congolaise prendra la direction d’une prospérité», a fait savoir Yaucat Guendi.
Il n’est pas à sa première révélation de ce genre. En 1991, il avait révélé que Denis Sassou N’Guesso ne serait pas élu et que c’était Pascal Lissouba qui serait élu chef de l’Etat. Mais, qu’il était nécessaire pour le nouveau président de la République de collaborer avec son prédécesseur. «Un homme de Dieu doit être capable de donner le message à un chef d’Etat. Quand Lissouba est chef de l’Etat, je lui avais dit de pardonner au Président Denis Sassou N’Guesso pour qu’il puisse travailler en harmonie. Il y a eu un air glacial et j’ai pris peur. Le Saint-Esprit m’avait montré qu’il tirera le premier à Brazzaville», a-t-il expliqué.
La Mission du Cèdre fait partie des premières églises de réveil en République du Congo. Elle s’est dotée d’un premier temple de prière en 1989 dans la rue Okoyo, à Talangaï (6ème arrondissement de Brazzaville). Fidèle à la mission divine, le prophète William reçoit un message de Dieu lui demandant de s’établir à Bilolo, où il achète des parcelles de terrains et développe des activités agropastorales dans le cadre de l’œuvre divine. La Mission du Cèdre est implantée en Europe, en Amérique, en Côte d’Ivoire, en République démocratique du Congo (RDC), au Gabon, etc.
Selon la presse espagnole, Chelsea, en pleine crise sportive, pourrait proposer 100 millions d’euros au Real Madrid l’été prochain pour attirer Cristiano Ronaldo.
Quand Chelsea a des problèmes sur le terrain, la solution passe très souvent par le chéquier de son propriétaire, Roman Abramovitch. Sa nouvelle cible est proportionnelle aux déboirs de son équipe. Pour remette, Chelsea sur les rails, le multimilliardaire russe veut désormais mettre la main sur Cristiano Ronaldo, rien que ça. Selon As, les Blues prépareraient une offre de 100 millions d’euros pour attirer le triple Ballon d’Or.
Le plan de Chelsea est simple. Dans un premier temps vendre les joueurs sur lesquels les Blues ne comptent au premier rang desquels Eden Hazard, Oscar et Nemantja Matic. Leurs ventes permettraient de dégager du cash pour mettre la main sur la superstar portugaise. Roman Abramovitch compte sur ses bonnes relations avec l’agent de Ronaldo, Jorge Mendes, pour faire pencher la balance de son côté. Mendes s’occupe déjà des intérêts de José Mourinho, Diego Costa etFalcao, tous salariés du club londonien.
Voilà plusieurs semaines que Ronaldo envoie des signaux assez évidents sur son départ l’été prochain. Entre son interview à Kicker, son comportement lors de Real-PSG, il semble assez clair que le Portugais a des envies d’ailleurs. C’est en tout cas ce qu’il laisse croire. Chelsea l’a bien compris s’est engouffré dans la brèche.
Le président de l’Assemblée nationale du Cameroun, Cavaye Yeguie Djibril, a demandé au chef de l’Etat Paul Biya de déposer d’ores et déjà sa candidature à l’élection présidentielle prévue en 2018.
Dans une motion de soutien lue sur la radio nationale mercredi en fin d’après-midi, consécutive à la célébration le 6 novembre dernier des 33 ans de magistrature suprême du président de la République, la 3ème personnalité du pays est présentée comme le principal signataire de cet appel des forces vives du département du Mayo Sava, dans la région de l’Extrême Nord.
En poste depuis mai 1992, Cavaye Yeguie Djibril n’a jamais mégoté son attachement pour le régime Biya, qui est parvenu au pouvoir le 6 novembre 1982 à la faveur d’une disposition constitutionnelle qui faisait du Premier ministre d’alors le successeur à la tête de l’Etat en cas de vacance de poste au sommet du pays.