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Des milliers de Congolais se sont rassemblés dimanche à Brazzaville pour dire non au coup d'État constitutionnel, en référence au référendum annoncé par le président Denis Sassou Nguesso et qui lui permettrait de briguer un nouveau mandat en 2016
Des milliers de Congolais se sont rassemblés dimanche 27 septembre 2015 à Brazzaville pour dire non au coup d’État constitutionnel, en référence au référendum annoncé par le président Denis Sassou Nguesso et qui lui permettrait de briguer un nouveau mandat en 2016

Après l’annonce de la convocation du référendum sur le projet de la nouvelle Constitution, les partis et associations rassemblés au sein des plates-formes politiques dénommées Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique et l’Initiative pour la démocratie au Congo, ont rendu publique, le 6 octobre à Brazzaville, une déclaration dans laquelle ils envisagent de boycotter  ce scrutin.

L’IDC et le Frocad ont rejeté  la convocation du corps électoral en vue de l’adoption d’une nouvelle loi fondamentale. « L’annonce ce 5 octobre 2015 de la date du scrutin référendaire fixée officiellement au 25 octobre prochain, est la manifestation devant l’opinion nationale et internationale d’un comportement brutal dont la seule intention est de faire de l’exercice du pouvoir présidentiel une propriété exclusive », a déclaré Jean-Baptiste Bouboutou Bemba.

Ainsi, ces plates-formes politiques récusent les articles 10 et 91 du projet de Constitution en débat. « Le Congo est dans une voie pleine d’incertitude et d’obscurantisme, ayant épuisé toutes les initiatives susceptibles d’emmener le président de la République à se conformer au droit », a-t-il ajouté, avant d’évoquer : « la haute trahison vis-à-vis du peuple congolais ».

Ces forces politiques et sociales opposées au changement de la Constitution  ont, pour terminer, lancé un appel à la désobéissance civile. « Peuple congolais, n’acceptons pas ce retour en arrière. Tout changement de Constitution induit une abrogation. L’abrogation de la constitution induit sans appel la déchéance de toutes les institutions. Le président de la République conduit notre pays dans une impasse en violant ainsi la Constitution de manière éhontée », a martelé Jean Baptiste Bouboutou Bemba.

Josiane Mambou Loukoula

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2 Comments

  1. c’est un truc de malade sa.
    pour qui ce prend t-il merd sa plus de 25ans qu’il est là que est c qu’il a fait qui fais ensorte que le peuple s’accorde avec lui

  2. nous peuple congolais nous pas de probleme,pas de referendum,pas de cout d’etat constitutionel sassou nous le pays en paix et va t’en n’importe ou tu ira.on à plus besoin de toi.ne vient pas me cherchais pour tuèr.


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