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Le Chef d’état-major général (CEMG) des Forces Armées Congolaises (FAC), le général de division Guy Blanchard Okoï.
Le Chef d’état-major général (CEMG) des Forces Armées Congolaises (FAC), le général de division Guy Blanchard Okoï.

Le Chef d’état-major général (CEMG) des Forces Armées Congolaises (FAC), le général de division Guy Blanchard Okoï, a appelé le 16 octobre dernier à Brazzaville, la force publique à sécuriser le scrutin du référendum du 25 octobre prochain institué par le Président de la République, M. Denis Sassou-N’guesso, dans le respect de la loi.
Cet appel a été lancé à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des travaux de la réunion d’harmonisation opérationnelle des plans de sécurisation du scrutin référendaire, qui a pour but essentiel de renseigner le commandement sur l’évolution de la situation générale et particulière dans les zones d’action de sécurisation du référendum constitutionnel.
Il s’agit aussi de vérifier la cohérence des travaux de planification menés par les contrôleurs opérationnels désignés avec les dispositions de la directive particulière d’opération du CEMG des FAC, commandant de l’opération ; réajuster, valider les plans de sécurisation des contrôleurs opérationnels ; donner des orientations pratiques sur les modalités de mise en œuvre des plans approuvés et valider les besoins exprimés par les contrôleurs opérationnels et préciser les modalités de leur mise à disposition.
A cette occasion, il a rappelé la noble mission de la force publique qui est celle de préserver la paix, la sécurité et la tranquillité sur toute l’étendue du territoire national. A cet effet, a-t-il ajouté, il revient aux éléments de la force publique de prévenir toute forme de violence et de la traiter en cas de besoin, pour la sécurité et le bien de toute la population. «Dans cette perspective, j’encourage qu’ils continuent à être maintenus au sein de la force publique, l’harmonie, l’unité, la cohésion et la discipline qui la caractérise», a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, le général Okoï a indiqué que le référendum institué par la Constitution du pays est une activité légale, démocratique et conforme aux lois et règlements de la République du Congo. Aux termes de l’article 3 alinéa 1 de la Constitution, la souveraineté nationale appartient au peuple du Congo sans exclusive, le peuple exerce la souveraineté nationale au moyen du suffrage universel par ses élus qui sont les députés et les sénateurs ou encore lui-même directement par voie de référendum, a-t-il rappelé.
Selon lui, «aucun citoyen quel qu’il soit, aucune faction du peuple, aucune association politique, aucune association non gouvernementale ou issue de la société civile ne peut s’arroger le droit d’exercer seul la souveraineté nationale et encore moins d’inviter à la violence», a-t-il dit.
La souveraineté nationale, a-t-il déclaré, est une œuvre du peuple tout entier, elle est le pouvoir suprême au-dessus duquel il n’existe aucun autre pouvoir. Ce pouvoir suprême, a-t-il poursuivi, appartient au peuple du Congo tout entier et à lui tout seul.
«En vertu de la Constitution du Congo, le Président de la République a le droit de convoquer le référendum et la force publique qui est soumise au Président de la République, qui est soumise à l’Etat, a le droit et le devoir de sécuriser le référendum. Nul ne peut nous empêcher d’exercer loyalement et légalement cette mission», a-t-il martelé.
Ces travaux conduits par le CEMG, connaissent la participation de plusieurs autorités des FAC, notamment, le commandant de la gendarmerie nationale, le général de brigade Paul Victor Moigny ; le directeur général de la police, le général de police de 2ème classe, Jean François Ndengué et les commandants des zones de défense de tous les départements du pays.

(ACI)

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