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Des épaves de bateaux transformés en repaire de délinquants ; crédit photo Adiac
Des épaves de bateaux transformés en repaire de délinquants ; crédit photo Adiac

Situé entre les ports de l’ex-Agence Trans-congolaise des transports (ATC) et Yoro, au bord du fleuve Congo, l’ex-site de la Congolaise industrielle des bois (CIB) est devenu, depuis quelques années, un lieu d’insécurité, d’insalubrité et de débauche.

Les épaves de bateaux privés, abandonnées depuis plus de deux ans pour les unes et trois ans pour les autres servent désormais de fumoirs aux personnes inciviques réputées dans cette partie de Brazzaville. Selon des témoignages recueillis sur place, ces hommes sans éthique et sans moralité ont transformé ces épaves de bateaux en abri de fortune. « Ils ne se gênent pas de rester nus même la journée au moment où les gens causent en famille. Le lieu sert de passage aux trafiquants », a témoigné un riverain.

Principal plaignant : Paul Obambi, président de la Chambre de commerce, d’industrie d’agriculture et des métiers de Brazzaville. Il a donné un ultimatum de quinze jours aux propriétaires de ces bateaux avant d’engager une procédure aux fins de leur destruction.

Outre le préjudice écologique causé aux riverains, ces épaves de bateaux abandonnées au bord du fleuve ternissent l’image de cet endroit qui fait mur avec le port de l’ex-ATC en pleine réhabilitation par les autorités congolaises.

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