Arrivée du Président togolais, Faure GNASSINGBE, à Brazzaville 03/09/2015
Les présidents Faure Gnassingbé du Togo, Catherine Samba Panza de la Centrafrique, Manuel Pinto da Costa de Sao Tomé et Principé et Ali Bongo Ondimba du Gabon sont arrivés, jeudi à Brazzaville, pour assister à la cérémonie d’ouverture des 11èmes jeux africains, vendredi dans la capitale congolaise.
Les quatre chefs d’État ont été accueillis à l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville par Firmin Ayessa, ministre d’Etat, directeur du Cabinet du chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso.
Dans une déclaration à la presse peu après son arrivée, le président Faure Gnasingbé a affirmé que « les 11èmes jeux africains de Brazzaville feront date ».
« La jeunesse africaine devrait s’investir au cours de ces jeux pour rehausser le niveau du sport africain », a-t-il dit, saluant les efforts déployés par le Congo pour doter le pays d’infrastructures de qualité.
Pour sa part, Catherine Samba Panza a affirmé que la 11ème édition des jeux africains est un grand évènement pour l’Afrique et les Africains.
Pinto Da Costa de Sao Tomé et Principe et Ali Bongo Ondimba du Gabon n’ont pas réagi aux questions de la presse se contentant d’un sourire avant de regagner leur lieu de sa résidence.
D’autres chefs d’État et personnalités africaines sont attendus à Brazzaville vendredi, avant l’ouverture des 11èmes jeux africains, selon le protocole national congolais.
Par ailleurs, selon la Commission d’organisation des jeux africains (COJA), plus de 2900 des 8 000 athlètes attendus sont déjà dans la capitale congolaise qui s’apprête également à accueillir près de 10 000 personnalités.
L’Initiative pour la démocratie au Congo s’ouvre à d’autres horizons
Basée à Brazzaville, l’Initiative pour la démocratie au Congo (IDC) veut allier à sa cause d’autres forces politiques pour marquer son effectivité sur toute l’étendue du territoire national.
Le conseil des présidents de cette plate-forme politique, composé en grande partie par les membres de la majorité présidentielle, a validé avec amendement la proposition de fiche d’adhésions, le 2 septembre, à Brazzaville. Pour ce faire, des comités mixtes seront implantés sur l’ensemble du territoire congolais, d’après le compte-rendu de la réunion. Au rang des adhérents, on se doit de compter désormais le Parti de la sauvegarde des valeurs républicaines de Michel Mampouya ainsi que Jacques Bananganzala, ancien membre du Parti congolais du travail. « Au sujet des représentants de l’IDC à l’étranger, le conseil des présidents procèdera à leur désignation de commun accord dans un bref délai », peut-on lire dans le communiqué final de la réunion du conseil des présidents.
Hormis le point des adhésions, le conseil des présidents a adopté, après examen, le programme d’activités du mois de septembre 2015, le point sur les préparatifs du méga meeting de Brazzaville et le budget du mois de septembre. « L’IDC compte tout mettre en œuvre afin que le méga meeting soit un véritable moment de mobilisation de grande envergure des forces politiques et sociales acquises au respect de l’ordre constitutionnel», affirme le porte-parole de la rencontre.
Dans l’adresse de l’IDC au peuple congolais, on note l’appel à la vigilance, la consolidation des rangs pour défendre la Constitution du 20 janvier 2002, la démocratie et l’État de droit.
Conduite sous la présidence d’André Okombi Salissa, le conseil des présidents a recommandé la mise en place, de façon consensuelle, d’une commission d’organisation des élections véritablement indépendante, seul socle régulateur, selon lui, de la prochaine élection présidentielle et des scrutins en vue. Au terme de cette rencontre, l’instance dirigeante de l’IDC a procédé à la désignation des porte-paroles de cette plateforme politique, à savoir Mabio Mavoungou Zinga (RDPS), René Serge Blanchard Oba (MSD), Jean-Baptiste Bouboutou (PRL), Augustin Kalakala (CADD).
Cette décision a été officiellement rendue publique lors d’une réunion que l’Inspection générale de la santé a eu ce mardi 1er septembre avec l’ensemble des caissiers de cette structure sanitaire.
« Une baisse de productivité liée à une chute des recettes hospitalières était constatée depuis l’an dernier dans cet hôpital. Il y a une déperdition financière importante d’environ 20 millions de francs cfa chaque mois. Dans ces conditions, l’hôpital Adolphe Sicé se trouve asphyxié. En cinq mois au total, l’hôpital perd près de 100 millions de francs cfa alors que les traces de ces sommes figurent bel et bien dans les souches et reçus produits par les services de gestions des malades », a déclaré le professeur Roger Richard Bileckot, Inspecteur général de la santé.
L’orateur a précisé qu’il ne s’agit pas d’un licenciement des agents concernés, même si la culpabilité collective de ces caissiers est pratiquement établie, un auditeur externe interviendra dans les prochains jours en vue d’établir la responsabilité individuelle de chacun d’eux. «Les techniques d’investigation d’audit existent pour établir les faits, il n’est pas question de sanctionner de la même manière les caissiers qui ont pris des fortes sommes d’argent et ceux qui n’ont peut être rien pris. Nous ne voulons pas des agissements débordants de la part des agents concernés même si l’on a pu constater une certaine attitude de manque de considération » ,a-t-il conclu.
Signalons que selon les services de l’inspection générale de la santé, les encaissements mensuels de l’hôpital général Adolphe Sicé oscillent entre 60 et 80 millions par mois. Cette séance de travail de l’Inspection générale de la santé fait suite à deux précédentes autres, il y a quelques mois à Pointe-Noire. Elles etaient basées notamment sur les approches de solution en vue de réduire le taux de mortalité infantile et une autre sur la disponibilité des médicaments dans les hôpitaux publics, conformément au message du chef de l’Etat et aux orientations du gouvernement de la République.
Il manque les panneaux de signalisation sur le viaduc Talangaï-Kintelé
C’est dans la liesse générale que le président de la République, Denis Sassou-Nguesso a inauguré, dimanche 30 août 2015, lors d’une cérémonie au quartier Kéba-na-virage, dans le 6ème arrondissement de Brazzaville, le viaduc à double-voie de près de 7 km qui longe le fleuve Congo et qui conduit au Stade de la concorde, à Kintelé, une banlieue en plein développement autour du stade et de la cité universitaire.
Après la cérémonie d’inauguration, le cortège présidentiel a roulé sur le tout nouveau viaduc, jusqu’à Kintelé. L’ouvrage, qui a coûté la bagatelle de plus de 103 milliards de francs Cfa, financés entièrement par l’Etat congolais, et dont les travaux ont été exécutés, en un temps record, par une société chinoise, est impressionnant, avec une vue magnifique sur le fleuve et la ceinture verte qui le borde.
Seulement, il manque des détails non moins importants, comme les panneaux de de signalisation et les autres signaux routiers pour indiquer les sens de la circulation et les localités. Avec les chauffeurs imprudents (on part, on part) qui peuplent la voie publique, il faut craindre un taux important d’accident sur cette voie.
Le directeur de cabinet, représentant le président de la République, Firmin Ayessa, au Palais des Congrès.
Un forum, s’est ouvert ce mercredi 2 septembre 2015, à Brazzaville, pour interroger, capitaliser les acquis des 50 ans et projeter l’avenir des jeux Africains. Ce forum est ponctué d’un vernissage.
Considéré comme cadre d’échanges et de discussions sur l’itinéraire des Jeux Africains, partant de 1965 à 2015, le forum a été placé sous la houlette du directeur de cabinet, représentant le président de la République, Firmin Ayessa, au Palais des Congrès. Ce rétroviseur dans le parcours des Jeux africains n’a pas occulté les cinq précédentes éditions qui n’avaient pas encore atteint le retentissement international actuel.
C’est ainsi que Firmin Ayessa a rendu hommage au « génie de ceux qui ont rendu possible ces jeux il y a cinquante ans ». Ce forum est donc l’occasion, selon le directeur du cabinet du président congolais, de « comprendre le rôle des jeux africains dans l’affermissement et le développement du continent ».
Les participants au forum ont deux jours (jusqu’à ce jeudi 03 septembre 2015) pour répondre à la question de savoir si les jeux africains auront servi de levier pour le rapprochement et le brassage des peuples.
Dès l’ouverture, les différents participants ont suivi un film sur histoire des jeux africains, afin qu’avec des mots assez justes qu’ils rendent à la République du Congo, berceau de ces jeux l’hommage qu’elle mérite. Le chemin fut, à la fois lent et sinueux, pouvait-on entendre, pour aboutir au choix du Congo comme pays organisateur des premiers Jeux africains, cinq ans seulement après son accession à l’indépendance. Ce fut un pari à la fois osé que le pays a su relever, en s’équipant d’infrastructures modernes et d’un comité d’organisation à la hauteur de l’évènement.
Déjà en 1962, la conférence des ministres en charge de la Jeunesse et des Sports des États africains et malgaches d’expression française, de juin 1962 à Paris, avait confié au Congo le soin d’organiser les Jeux de 1965. Et cette première édition eut lieu du 18 au 25 juillet 1965.
Les experts du domaine sportif, les intellectuels et autres acteurs venus d’horizons divers revisiteront les premiers jeux africains, lancés le 18 juillet 1965, en présence du président de l’époque, Alphonse Massamba-Débat qui fit la déclaration solennelle d’ouverture des Jeux, au cours d’une cérémonie d’ouverture riche en couleurs.
Pendant les travaux, les participants analyseront le chemin parcouru par ces jeux, avant de s’interroger sur leur retour à Brazzaville, leur berceau.
L’histoire des jeux africains et leur rôle dans le développement économique et géopolitique de l’Afrique, les jeux africains : enjeux pour demain sont deux thèmes sur lesquels les réflexions porteront avec en filigrane la question de savoir si l’image du Sport africain s’est considérablement améliorée au cours de ces 50 dernières années.
En rappel les manifestations sportives « africaines », antérieures aux premiers jeux africains, étaient appelées ‘’Jeux de la communauté’’, puis ‘’Jeux de l’Amitié’’. Sous cette forme, elles se sont déroulées à Antananarivo (Madagascar) en 1960, à Abidjan (Côte d’Ivoire) en 1961, à Dakar (Sénégal) en 1963. Leur ancêtre appelé Jeux Inter-africains furent organisés en 1959 à Bangui, en Centrafrique.