Le président congolais, Joseph Kabila

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Le président congolais, Joseph Kabila
Le président congolais, Joseph Kabila

En République Démocratique du Congo (RDC), l’Association africaine de défense des droits de l’Homme (Asadho) fustige les incessants appels à un troisième mandat du Président Joseph Kabila. L’ASADHO a invité Joseph Kabila de rappeler à l’ordre la RTNC, les acteurs politiques de la majorité présidentielle et les ministres à mettre fin à ces appels qui ne sont que des violations de la Constitution.

L’Association africaine de défense des droits de l’Homme (Asadho) se veut claire. Les appels à un troisième mandat de Joseph est une violation de la loi fondamentale du Congo. Ainsi, l’organisation a demandé à Joseph Kabila d’éclaircir sa position face à ces appels.
« Accepter de briguer un troisième mandat ou de prolonger votre mandat actuel au-delà de décembre 2016 serait une décision grave et scandaleuse qui exposera notre pays à des troubles politiques et sociaux », indique ASADHO dans un communiqué tout en invitant le président congolais à garder en mémoire les meurtrières manifestations de janvier dernier.

Joseph Kabila qui a succédé à son père Laurent-Désiré Kabila en 2001, a déjà brigué deux mandats. Et alors que la Constitution lui interdit de briguer un troisième mandat, ces partisans ne cessent de lancer des appels à ce qu’il reste à la tête du pays.

L’Asadho estime que le silence de M. Kabila sur ses intentions réelles est inquiétant alors que les appels à la violation de la Constitution se multiplient. L’organisation indique la situation actuelle laisse croire que ces appels seraient faits avec son aval direct ou indirect.
Des partis politiques de l’opposition et des organisations de la société civile congolaise ont invité Joseph Kabila à respecter la Constitution et à quitter le pouvoir à la fin de son deuxième mandat bouclant ainsi quinze ans de pouvoir.

De violentes manifestations ont été organisées en janvier dernier contre un projet de modification de la loi électorale qui aurait permis à Kabila de rester au pouvoir au-delà des élections de 2016. On a déploré au moins 40 morts, selon les autorités. L’opposition a avancé des chiffres encore plus alarmants.

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