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Le président congolais, Denis Sassou N’guesso, a déclaré, mercredi à Brazzaville, que la paix est la condition sine qua non de la démocratie au Congo, dans son discours bilan sur l’État de la nation au cours des quinze années de son magistère, entamé juste après la guerre civile ayant déchiré le pays en 1997.
« Nous n’insisterons jamais assez sur le règne de la paix, parce que nous savons qu’il n’y a pas de libertés publiques et encore moins de libertés individuelles sans la paix. Il n’est point de démocratie qui aille en l’absence de paix », a déclaré le chef de l’État congolais.
Selon Sassou Nguesso, « aucune économie, aucune société en général ne peut prospérer de façon viable et durable dans un contexte d’affrontements ou de violence faite aux citoyens ».
« La paix est le fondement de tout, de la liberté, de la démocratie, du vivre ensemble, du progrès économique et social », a-t-il dit, ajoutant: « voilà pourquoi nous avons fait de la paix notre crédo ».
« Dans un contexte mondial aujourd’hui fait de guerres, d’attentats et de nombreuses atteintes aux libertés, on ne peut que se réjouir de la quiétude, de la sérénité, de la sécurité et donc de la paix qui caractérise notre pays », a-t-il poursuivi.
« Nous avons besoin de paix, d’une paix pérenne, d’une paix perpétuelle pour entreprendre la grande œuvre de construction de la nation », a encore dit Denis Sassou Nguesso, ajoutant: « nous avons besoin de stabilité et de sécurité afin que, par le travail acharné, nous continuions à donner tout son sens à notre indépendance et au 15 août, le Jour de la liberté, le Jour de la fête nationale », qui sera célébrée à Ouesso, samedi prochain.
Par ailleurs, le chef de l’État a fait savoir que l’élection présidentielle aura bien lieu en 2016. « La démocratie, depuis sa naissance, demeure le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Le peuple est donc seul souverain. Ne l’oublions jamais », a-t-il martelé.
« La démocratie c’est aussi, et bien sûr, le dialogue, dialogue sain entre les citoyens, entre tous les acteurs de la vie publique, parce qu’il n’y a pas meilleure voie en démocratie que celle du débat
public, qui permet à toutes les opinions, à toutes les contradictions de s’exprimer librement », a-t-il conclu.
Par l’APA
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