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La morgue de Brazzaville devient un abattoir dont les bourreaux sont les croque-morts. Dans les années passées plusieurs anecdotes rapportaient que parfois à la morgue de Brazzaville, les morts revenaient à la vie au grand étonnement des croque-morts qui le plus souvent s’évaporaient dans la nature face à une telle situation. Bien entendu, croire ou pas à ces anecdotes relevait d’un avis personnel.
Des années se sont succédé et le Congolais est rentré dans une autre phase de vie, une sorte de transformation négative à cause des différentes guerres que le pays a connues. Si hier la vie était sacrée, aujourd’hui elle ne l’est plus du tout au point où le mort ne bénéficie même plus du respect d’antan. Tout a été banalisé, et les obsèques ont perdu leur caractère triste et émotif devenant des moments de joie parfois, où la bière et la danse remplacent les pleurs quelques minutes juste après la mise sous terre du disparu.
Le croque-mort qui jadis était habité par la peur par tout mouvement de vie dans la morgue, est devenu cruel, et juge cet instant comme un défi lancé par le cadavre. Donc l’envie d’en finir lui habite tellement qu’à l’instant au lieu de réfléchir, le casier d’où proviennent les signes de vie est automatiquement ouvert pour un affront avec le supposé cadavre. Si ces anecdotes d’antan semblaient rapporter que ces cadavres qui revenaient à la vie n’étaient en fait que des personnes vivantes prises pour mortes, aujourd’hui ce doute persiste toujours à la seule différence que le croque- mort ne fuit plus, mais achève plutôt le « revenant » froidement.
Plusieurs croque-morts rapportent qu’il est important pour les familles de bien s’assurer du décès de leur proche à l’hôpital avant son transfert à la morgue, ou à défaut glisser quelques billets de banque à ces derniers ainsi que les contacts téléphoniques en cas d’un retour à la vie du mort. A ce moment, le croque-mort prend le soin d’aider le mort dans son retour à la vie et alerte au passage la famille. Des témoignages de quelques familles corroborent cette thèse, et vont même plus loin en nous présentons certains cas.
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A Ouenzé le cinquième arrondissement de Brazzaville par exemple dans la rue Loubomo, Emile qui avait piqué une crise avait été déclaré pour mort au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHU), mais sa femme n’ayant pas confiance aux médecins avait pris le soin de glisser un billet de 10.000 frs Cfa et son contact téléphonique au croque-mort qui trois heures après lui signifiait que son mari venait de revenir à la vie.
C’est ce croque-mort en effet qui va dévoiler devant la famille le grand secret machiavélique de la morgue de Brazzaville où plusieurs personnes qui y arrivent encore en vie sont achevées par eux. Il va même plus loi en donnant comme exemple plusieurs cas de cadavres parfois qui y arrivent sans signes de violences externes, et apparaissent à leur enterrement avec des blessures, des bosses, voir même le coup retourné. Selon lui cela est simplement dû à l’effet « achèvement » comme il le définit. Face à ces révélations, certains sont étonnés que les autorités municipales et policières ne prennent aucune mesure, mais bien au contraire encouragent par leur silence cette pratique incitant les familles à verser « quelque chose » aux croque-morts pour un hypothétique retour à la vie de leur cher !… Pathétique n’est-ce-pas quand la mort devient un fond de commerce pour certains ?… Le système sanitaire Congolais est malade, très malade même à tel point que les Etats généraux de la santé s’imposent afin de l’harmoniser et le rendre viable pour le bien des populations.
Le doigt accusateur pointe tant les gouvernants que le personnel de santé en général qui au sens de tous a démissionné à ses principes et semble ne plus se reconnaître au serment d’Hippocrate, mais plutôt à la volonté de leur ventre, et au besoin croissant de leur poche.
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7 Comments
Triste! Pour un pays comme le Congo… Ce sont ces même personnes qui pleurnichent comme des bébés lorsqu’ils perdent un membre de leur famille. Dieu fait payer le péché des parents au fils et petits fils jusqu’à la 4 ème génération. Ne pas faire aux autres ce que l’on ne veut pas qu’on te fasse est l’une des valeurs très essentiel
Message
Message ça craint
Je sais que sa peux paraitre b te de faire tout sa juste pour quelqu un mais j ai toujours v cu avec lui , je l ai toujours aimer, je voulais faire ma vie avec lui, a chaque fois que j allais mal il y avait que lui qui pouvais me rendre le sourire mais maintenant qu il n est plus l Plus rien n est pareil . Je sais pas si vous avez d j ressenti ce manque, au d but il est tout petit puis plus les jours passe plus ce manque augmente, sa vous fait mal au plus profond de vous.
La nouvelle figure du citoyen-consommateur comme garante de la qualit de vie domicile ?
Ma mère est morte au Congo j’espère qu’elle n’a pas subie la même chose, nous sommes tous en Europe, un seul frère a son chevet, trop triste du non respect des morts, tout se payé ici bas
La mm pratique se passe aussi a pointe noire il y a un cas bien precis au tribunal qui est classe ..jusq aujourd hui il y a pas de reponse .
Un jeune declare mort du a l hopital general de pointe noire il a etait place au sol du fait que les casiers etaint occupe par la fraicheur du sol il revient a la vie il a etait acheve frappé par les agents de la morgue .
Alor le jour ou la famille arrive pour prendre le corps il trouve un troup au niveau du crane comme ci il etait une victime d accident .la famille appele le medecin qui avait fait le dernier constant avant que ce dernier soit emmenne a la morge « il dit que mon patient n avait pa un troup au crane il etait normal par conclusion il etait acheve a la morgue ..
Le probleme est a la justice .. .
Jusqu a present …cela ne pas bien …pour chez les autres les choses se font bien alors chez nous c est un sens contraire ..Nous somme tous des Homme fait a l image de DIEU..
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