Euloge Landry Kolélas a pris les commandes du ministère du Commerce et des approvisionnements

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Euloge Landry Kolélas a pris les commandes du ministère du Commerce et des approvisionnements le 20 août à Brazzaville, à l'issue d'une cérémonie de passassion de consignes avec son prédécesseur, Claudine Munari.
Euloge Landry Kolélas a pris les commandes du ministère du Commerce et des approvisionnements le 20 août à Brazzaville, à l’issue d’une cérémonie de passassion de consignes avec son prédécesseur, Claudine Munari.

Euloge Landry Kolélas a pris les commandes du ministère du Commerce et des approvisionnements le 20 août à Brazzaville, à l’issue d’une cérémonie de passassion de consignes avec son prédécesseur, Claudine Munari. Il s’est engagé à accomplir son travail « avec loyauté pour l’intérêt de la population congolaise.« 

«Nous voulons avancer avec l’ensemble des acteurs du commerce, les différents partenaires ainsi que les intelligences d’autres départements ministériels », a déclaré Euloge Landry Kolélas.

Outre l’échange des parapheurs et la présentation de l’organigramme de ce département ministériel, Munari et Kolélas se sont appesantis sur les dossiers nécessitant un traitement urgent. Il s’agit au plan multilatéral, de la mise en œuvre de l’accord de l’Organisation mondiale du commerce sur la facilitation du commerce international ; de la poursuite des négociations avec l’Union européenne en vue de la signature de l’accord de partenariat économique sous-régional (APE). Il revient au Congo d’organiser, à la fin de ce mois, le comité régional de suivi des négociations relatives à cet APE.

S’agissant des accords commerciaux bilatéraux, les dossiers en instance de traitement sont notamment les projets d’accords de coopération soumis à l’appréciation de la partie congolaise avant signature, par l’Algérie, le Nigéria  et la Turquie.  Le projet de construction du laboratoire de contrôle de la qualité des aliments à Pointe-Noire avec l’appui du gouvernement indien ainsi que la mise en  œuvre des conclusions du dernier comité conjoint de commerce entre le Congo  et l’Afrique du Sud, tenu en juillet dernier à Brazzaville, font aussi partie des priorités.

Qu’en est-il du commerce intérieur ?

Un document sur la politique nationale a été élaboré avec l’appui de l’Union européenne, dans le cadre du projet de renforcement de capacité commerciale et entrepreneuriale et du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Pour mettre en œuvre ce programme, la contrepartie nationale estimée à hauteur de 142.000.000 FCFA devrait être mobilisée, selon les termes de l’accord signé avec le Pnud. Afin d’assainir le climat des affaires et de lutter contre la vie chère, deux projets de lois sur la concurrence et la protection du consommateur sont en instance d’adoption par le Conseil des ministres.

Le nouveau ministre du Commerce devrait poursuivre l’installation de la mercuriale dans les marchés et la faire respecter. Une démarche contre la surenchère qui caractérise le marché congolais. Autre défi : les emballages en plastique dont l’utilisation est strictement interdite par la loi.

Le ministre, Alain Akouala passe le témoin à Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou

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Le ministre, Alain Akouala passe le témoin à Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou
Le ministre, Alain Akouala passe le témoin à Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou

La cérémonie de passation de service l’ancien et le nouveau ministre des Zones économiques spéciales s’est déroulée la 20 août, en présence du conseiller du chef de l’Etat  en charge de  l’Industrie et de la promotion du secteur privé, Eugène Gangoué; du représentant du Secrétaire général du gouvernement, Wilfried Ondzé et des personnels du ministère.

Le ministre sortant, Alain Akouala Atipault, a remercié le président de la République, Denis Sassou Nguesso, qui dit-il,« lui a permis de vivre treize années extraordinaires à servir à ses côtés ». Il  a, par ailleurs, souhaité une bonne continuation à son successeur, tout en assurant, qu’il était heureux et fier de lui transmettre le témoin ; celui de l’avenir, de la construction économique du Congo. « Les zones économiques spéciales, pour moi, sont mystiques. Lorsque vous voyez ce qui se fait dans les pays tels que la Chine, l’Inde, le Singapour, la Malaysie, Vous ne pouvez que croire à la justesse de la vision que le président Denis Sassou N’Guesso a eue en mettant en place ce ministère ».

La lecture du procès-verbal de cette passation de service et de ses annexes  a porté notamment sur les éléments suivants : la revue du cabinet des directions rattachées, des directions générales et de l’instruction générale des zones économiques spéciales ; revue des dossiers en cours de traitement et en instance ; revue de la situation du matériel et du personnel ; données relatives à l’exécution du budget 2015 et la prévision budgétaire de 2016.

De son côté, le ministre entrant, Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou, a fait savoir qu’il était reconnaissant envers le chef de l’Etat  pour  l’ avoir confié la mission de poursuivre l’oeuvre engagée par son prédécesseur. Il a rappelé que le travail abattu n’était pas du tout facile. « Aujourd’hui on peut dire que nous sommes sur la rampe de lancement. Par rapport au travail qui a été fait, nous pouvons dire que les indices macroéconomiques de notre pays, nous permettent  de croire que le moment est arrivé pour un demain meilleur. Notamment de la création d’emplois. Et je crois que nous allons nous atteler à cette tâche », a-t-il promis.

Au regard du travail présenté par son prédécesseur, Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou, a indiqué que  » les clignotants d’aujourd’hui permettent de voir. La zone économique spéciale ne peut se faire que s’il y a des infrastructures. Aujourd’hui, nous les avons ».

Congo : des vols annulés à Brazzaville et à Pointe-Noire

’aéroport international Maya-Maya

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’aéroport international Maya-Maya
L’aéroport international Maya-Maya

Selon les informations recueillies par Les Dépêches de Brazzaville, certaines compagnies d’aviation ont annulé, le 20 août, leurs vols entre Brazzaville et Pointe-Noire. Le manque de kérosène serait à l’origine de cette situation. Les passagers ayant réservé leur vol à cette date ont été informés qu’ils ne voyageraient plus. Sauf la compagnie TAC qui continue à desservir les deux villes du Congo.

Equatorial Congo Airlines (ECAir), dans un communiqué, indique que la situation risque de perdurer pendant plusieurs jours à cause des problèmes de ravitaillement du fuel dans les aéroports de Brazzaville et Pointe-Noire. Cette compagnie précise cependant que les vols entre Brazzaville et Paris sont maintenus pour ce 21 août. Une exclusivité réservée aux passagers de Brazzaville et de Kinshasa.

Congo : Le Ministre Thierry Moungalla hérite d’un « hangar au Ministère de la communication »

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Les ministres Bienvenu Okyémi et Thierry Moungalla , à l'occasion de la cérémonie de passation de service, le mercredi 19 août à Brazzaville
Les ministres Bienvenu Okyémi et Thierry Moungalla , à l’occasion de la cérémonie de passation de service, le mercredi 19 août à Brazzaville

Mobiliers de bureau en lambeaux, bureaux dégarnis et dépourvus de connexion à internet,rideaux moyenâgeux, mûrs en état de décrépitude avancée, sorties insuffisantes de courant électrique…, c’est le triste constat que nous avons pu faire pendant la cérémonie de passation entre le ministre sortant Bienvenu Okiemi et son collègue entrant Thierry Moungalla.

C’était au ministère de la Communication et des médias. Conséquence, c’est la transhumance pour Moungalla et son équipe, obligés de squatter à l’immeuble qui abrite le siège de télé Congo au quartier Kombo. Comment donc un ministère de la communication pouvait-il fonctionner sans une connexion à internet wifi? On se croirait donc en Corée du Nord! Rien d’étonnant lorsque l’on sait que l’ex ministre de la communication répond aux abonnés absents dans les réseaux sociaux, lui le professeur agrégé de droit, ancien vice recteur de la faculté de droit de l’université de Reims (France). On peut également comprendre pourquoi notre ex-ministre de la communication fuyait la presse, surtout internationale, tel un poussin apercevant l’ombre d’un charognard.

Sur le plan purement professionnel, Moungalla et son équipe de conseillers auront des crises d’urticaire pour remettre en bon ordre les états financiers de leur nouveau point de chute. Tenez, le contrat de la TNT, pilotée par le chinois Star Stimes ( une affaire de gros sous)- au cœur des préoccupations du nouveau maître des lieux- serait encore la propriété (privée?) de l’ex-ministre de la communication.

Selon certaines indiscrétions, Okiemi aurait juré la main sur le cœur qu’il l’a tout simplement oublié at home. En off, certains collègues de télé congo nous soufflaient à l’oreille la disparition de deux caméras au niveau de la direction de l’information. Pur sabotage ou espèce de « je prends ma part« ? Intox dans le but régler de vieux comptes à leur collègue? Wait and see! Dans un cas comme dans l’autre, Moungalla aura du grain à moudre pour redresser les médias publics et,surtout, susciter leur attractivité auprès de l’opinion.

Congo : le Ministère Jean Claude Gakosso passe le témoin à Bienvenu Okiemy

Jean Claude Gakosso et Bienvenu Okiemy

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 Jean Claude Gakosso et Bienvenu Okiemy
Jean Claude Gakosso passe le témoin à Bienvenu Okiemy

La passation de service entre les deux ministres a eu lieu, le 19 août dans la salle de réunion du ministère de la Culture et des arts, en présence du conseiller du président de la République, chef du département des institutions constitutionnelles, Yves Ickonga.

Le directeur de cabinet du ministre de la Culture et des arts sortant, Célestin Akoulafoua Mvoula, a dressé l’état des lieux de ce département. À propos, il a déclaré que l’arsenal juridique préconisé pour la bonne marche de ce ministère n’est pas assuré. C’est le cas de quelques structures qui n’ont pas encore d’assises juridiques bien que les textes soient prêts et en étude au secrétariat général du gouvernement. D’où, ajoute-t-il, il faudra au nouveau ministre entrant de faire aboutir plusieurs dossiers y compris des dossiers fonciers, à l’instar du contentieux qui oppose le ministère de la Culture et des arts à la famille Ondongo à propos de l’école de peinture de Poto-Poto ; du cinéma de Moukondo, site appartenant au ministère de la communication auquel il sied de récupérer …. Bref, toutes les explications et informations utiles sur les différents éléments ont été données au ministre entrant complétées par les documents annexés au dossier.

Prenant la parole au cours de cette cérémonie d’au revoir, le ministre Jean Claude Gakosso a souhaité la bienvenue fraternelle à son successeur, le ministre Bienvenu Okiemy. « Monsieur le ministre, ici  c’est la maison de la culture et des arts, votre maison, car vous êtes un homme de culture », a-t-il déclaré à son collègue.

« C’est un grand honneur que le président de la République vous a fait. Il y a plusieurs dossiers et je n’évoquerai qu’un seul, un projet emblématique validé par le chef de l’État lui-même : la cité de la culture et des arts de Brazzaville.  Le site sur lequel ce projet doit se déployer est délimité. Il jouxte juste le site de la cité olympique de Kintélé. Prenez ce projet à bras le corps, faites-en votre cheval de bataille pour le bien de la nation, pour le bien de la jeunesse de notre pays, pour le bien des culturels africains. »

Le ministre entrant Bienvenu Okiemy a félicité son collègue désormais patron des affaires étrangères, Jean Claude Gakosso, pour le travail remarquable qu’il a abattu au ministère de la Culture et des arts, treize ans durant. Ce dernier a remis à son successeur un balai symbolisant le pouvoir, la sagesse et la justice.  

Bruno Okokana