Coupe de la CAF : L’AC Léopards s’offre le Zamalek et se relance

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Image d’archive|l’AC Léopards de Dolisie
Image d’archive|l’AC Léopards de Dolisie

L’AC Léopards a encore du pain sur la planche, mais en battant le Zamalek (1-0) ce dimanche au Stade Denis Sassou Nguesso, les Congolais se sont au moins offerts le droit d’y croire. Alors qu’ils étaient toujours en quête d’un premier succès cette saison en phase de groupes de la Coupe de la CAF, la tâche s’annonçait ardue face à un adversaire qui avait remporté les trois premières journées. Grâce à une réalisation de Trésor Mukendi à l’heure de jeu (61e), les hommes de Lamine Ndiaye s’offrent pourtant leur exploit. Ils reviennent à cinq points du duo de tête composé de leur adversaire du jour et des Orlando Pirates, tombeurs du CS Sfaxien la veille (2-0). A deux journées de la fin, il faudrait toutefois un miracle aux Congolais pour se qualifier, puisqu’ils n’ont plus leur destin en main. Mais l’espoir est permis, c’est déjà ça.

- Les compositions de départ :

AC Léopards : Ngoe – Moubio – Ndzana – Bissiki – Miangounina – Bakoua – Mukendi – Gandzé – Bidimbou – Makiesse

Zamalek : Abou-Gabal – Toulba, Gabr, Kofe, Emam – Hamed, Gaber, Youssef, Fathi – Kahraba, Morsi

- Les résultats de la 4e journée :

Samedi
Orlando Pirates 2-0 CS Sfaxien

Dimanche
AC Léopards 1-0 Zamalek

Le classement du groupe B :
1. Zamalek 9 pts
2. Orlando Pirates 9 pts
3. AC Léopards 4 pts
4. CS Sfaxien 1 pt

(AVEC AFRIK-FOOT)

Présidence de la FIFA: la CAF refuse son soutien au candidat de l’Afrique

Issa Hayatou

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Issa Hayatou
Issa Hayatou, président de la CAF

Le président de la Fédération libérienne, Musa Bility a annoncé sa candidature pour au poste de présidence de la Fédération internationale de football (FIFA) prévue le 26 février 2016. Alors que plusieurs acteurs ont pensé qu’il devrait compter sur le soutien naturel de la Confédération africaine de football (CAF), c’est une totale surprise ce jeudi. La CAF a annoncé qu’elle décide de ne pas apporter son soutien à Musa Bility.

La CAF d’Issa Hayatou a décidé au terme de la réunion de son comité exécutif tenu jeudi à son siège, au Caire, en Egypte, de ne pas soutenir la candidature libérienne au poste de présidence de la FIFA.

«Après un échange fraternel, empreint de sincérité et de cordialité, le Comité exécutif de la CAF a décidé, à l’unanimité, de ne pas apporter à Monsieur Musa Bility le soutien sollicité de la part de la CAF et le lui a signifié, en lui souhaitant bonne chance dans la suite de son entreprise», indique un communiqué de la CAF.

Pour l’instance continentale du football, la décision a été prise à la suite de l’audition de Bility, à sa demande, pour exposer les raisons de sa candidature à la présidence de la FIFA. La CAF précise qu’elle a décidé de se «donner le temps nécessaire pour étudier toutes les options et se déterminer», afin de «préserver les intérêts et l’unité du football africain».

La CAF annonce une réunion de son Comité exécutif pour les 27 et 28 octobre prochains, soit le lendemain de la clôture du dépôt des candidatures pour la présidence de la FIFA pour se décider.

En dehors du président de la Fédération libérienne de football, plusieurs autres candidatures sont annoncées. Il s’agit notamment de celles de la légende brésilienne Zico, du Sud-Coréen Chung Mong-Joon, du Français Michel Platini, du prince jordanien, Ali Bin Hussein, adversaire malheureux de Blatter en mai dernier, et de l’ancienne star mondiale, Diego Maradona.

Le Comité exécutif de la CAF a donné mandat à son président, Issa Hayatou, pour mener les consultations nécessaires avec les autres présidents de confédérations par rapport à la réflexion sur les réformes en cours à la FIFA.

De même, l’Egyptien Hani Abo Rida et le Congolais Constant Omari Selemani ont été désignés comme représentants de la CAF au sein de la «Task-force réformes» établie par la FIFA.

(AVEC OEILDAFRIQUE)

Centrafrique: Bozizé annonce sa candidature à l’élection présidentielle

François Bozizé

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François Bozizé
L’ancien président centrafricain François Bozizé|DR

L’ancien président centrafricain François Bozizé a annoncé sa candidature à la prochaine élection présidentielle centrafricaine, à l’issue du deuxième congrès de son parti de la convergence Kwa Na Kwa (KNK), vendredi dernier à Bangui.

La candidature de Bozizé porte à deux le nombre de candidats de ce parti à la prochaine élection présidentielle, après celle de Faustin Archange Touadéra, membre du bureau politique du KNK, qui a occupé les fonctions de Premier ministre cinq ans durant, sous le régime de François Bozizé.

M. Touadéra, démis de ses fonctions à la suite des accords de paix de Libreville de 2012, a annoncé sa candidature à la présidentielle dans un hôtel de Bangui, deux jours avant la tenue du congrès de son parti KNK.

Une trentaine de personnes ont déjà annoncé leurs candidatures à l’élection présidentielle centrafricaine. Mais pour qu’une candidature soit retenue, il faudrait qu’elle réponde aux critères définis par le nouveau code électoral qui doit être adopté dans les prochains jours par le Conseil national de transition (CNT).

Par l’APA

Centrafrique: un Casque bleu rwandais tue 4 compagnons d’armes avant d’être abattu

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Des casques bleus rwandais patrouillent à Bangui, le 9 décembre 2014|AFP
Des casques bleus rwandais patrouillent à Bangui, le 9 décembre 2014|AFP

Un Casque bleu rwandais a tué quatre de ses compagnons d’armes et en a blessé huit autres, lors d’une fusillade au sein de leur contingent samedi à Bangui, avant d’être abattu, a-t-on appris auprès de plusieurs sources militaires.

« C’est un soldat rwandais qui a pris son arme et il a tiré sur ses compagnons avant d’être abattu. Il y a eu cinq morts et huit blessés. C’est la première fois que cela arrive à la Minusca », a affirmé à l’AFP une source proche de la Mission de l’ONU en Centrafriqu (Minusca).

« Une fusillade, a confirmé un officier centrafricain sous couvert d’anonymat, a éclaté samedi à la base du contingent rwandais, faisant au moins cinq morts (dont le tireur, NDLR) et huit blessés parmi les soldats. C’est un soldat qui a ouvert le feu sur ses compagnons d’armes pour des raisons qu’on ignore encore ».

Le commandement rwandais au sein de la Minusca n’était pas joignable dans l’immédiat pour confirmer cette information.

Il s’agit du plus grave incident survenu au sein de la force onusienne depuis son déploiement en septembre 2014. En décembre 2013, des échanges de tirs avaient opposés soldats tchadiens et burundais de la force africaine de maintien de la paix (Misca) depuis remplacée par la Minusca, sans faire de victimes.

La Minusca, qui compte actuellement 10.800 hommes, comprend des contingents issus du Burundi, du Cameroun, du Congo, de RD-Congo, de Guinée Equatoriale, du Gabon, du Rwanda, du Maroc, du Sénégal, du Pakistan, et d’Indonésie, appuyés par la force française Sangaris déployée fin 2013 pour enrayer les massacres entre communautés chrétiennes et musulmanes.

Le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par une rébellion à dominante musulmane, la Séléka, a plongé la Centrafrique dans la plus grave crise de son histoire depuis son indépendance en 1960.

Les autorités de transition mises en place lorsque la Séléka a été chassée du pouvoir par l’intervention militaire française et internationale début 2014, peinent à relever ce pays déjà meurtri par des années de troubles et rébellions.

Par l’AFP

Congo : La Cadd s’inquiète de la sécurité de ses membres

André Okombi

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André Okombi
Ancien ministre de Sassou, André Okombi Salissa

La Convention pour l’action, la démocratie et le développement(Cadd) s’est dite le 8 août, au cours d’une conférence de presse organisée à Brazzaville, très préoccupée par la sécurité de ses membres, au regard des menaces et arrestations dont ils sont victimes de la part de la police.

Le coordonnateur national adjoint de ce parti, Augustin Kalakala, a indiqué que l’homme prudent voyant le mal de loin, son parti a tenu à informer la communauté nationale et internationale, à travers la présente conférence de presse, des intimidations et pressions  policières subies aussi bien par le député André Okombi Salissa que par tous ceux qui lui sont proches.

Ainsi, il a reprécisé que la Cadd n’est pas une milice moins encore un parti de voyous. « Notre organisation est constituée de cadres intègres et responsables. Notre péché est d’avoir dit haut et fort, autant que les autres forces politiques et sociales, que nous sommes contre le changement de la Constitution du 20 janvier 2002, au motif qu’elle a permis au Congo d’instaurer un climat de stabilité économique et sociale pendant plus d’une décennie », a-t-il indiqué.

Augustin Kalakala a salué les conclusions du dialogue alternatif qui vient de se  tenir à Brazzaville à l’initiative des forces politiques et sociales opposées au changement de la Constitution. Il a appelé les membres et militants de la Cadd d’être plus vigilants et de ne pas tomber dans les pièges de la provocation.

© Adiac-Congo

Congo : Jacques Banangandzala quitte le PCT, le parti au pouvoir

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Jacques Banangandzala, l'ancien président du Conseil supérieur de la liberté de communication a annoncé sa démission du Parti congolais du travail (PCT), le 8 août, à Brazzaville.
Jacques Banangandzala, l’ancien président du Conseil supérieur de la liberté de communication a annoncé sa démission du Parti congolais du travail (PCT), le 8 août, à Brazzaville.

L’ancien président du Conseil supérieur de la liberté de communication a annoncé sa démission du Parti congolais du travail (PCT), le 8 août, à Brazzaville. La lettre de démission, faisant mention de ses motivations, a été déposée auprès du secrétaire général, Pierre Ngolo, en date du 4 août.

« J’ai décidé de mettre fin à mon appartenance au PCT, pour être en harmonie avec ma conscience démocratique. Oui la démocratie est respectueuse des lois. Sans pression aucune, en toute responsabilité, les acteurs politiques décidèrent de mettre fin à des présidences à vie. Mieux, ils prirent l’importante décision de ne plus jamais remettre en cause l’alternance politique au Congo. Soudainement, une révélation selon laquelle la Constitution du 20 janvier doit être changée à quelques mois de la fin du deuxième mandat du président de la République. Ce n’est nullement une vision politique. J’avoue que j’ai du mal à comprendre une telle logique politique », a souligné Jacques Banangandzala, qui a rappelé le contexte politique et institutionnel ayant permis au Congo de se doter de la Constitution du 20 janvier 2002.

« Aujourd’hui assumons… », lâche-t-il et affirme être déboussolé suite à la position du PCT en faveur du changement de l’actuelle loi fondamentale. Après avoir analysé la situation politique nationale actuelle, les anciens membres du Mouvement pour le renouveau démocratique (MRD), qui avaient accepté les accords de fusion avec le PCT, ainsi que ceux qui avaient rejeté cette décision ont décidé de remettre en cause  l’alliance MDR-PCT, et de voir les modalités d’adhésion à la nouvelle plate-forme politique, l’Initiative pour la démocratie au Congo.

Pour la petite histoire, membre du PCT à l’époque du parti unique, Jacques Banangandzala devient ensuite membre du Mouvement africain pour la renaissance et la solidarité, qui a donné naissance à l’Alliance congolaise pour l’ouverture, le salut et la solidarité (Acoss). Face au contexte politique de l’époque, l’Acoss se mit aux côtés des autres forces démocratiques pour mener la culture de la démocratie universaliste. C’est alors que les forces démocratiques unies furent créées. Celles-ci avaient pour fondement la défense des principes démocratiques, la promotion des libertés et droits humains ainsi que des valeurs de paix et de démocratie. Dans cette dynamique, le Mouvement pour le renouveau démocratique (MRD) voit le jour.

C’est à la faveur du 6e congrès extraordinaire du PCT que les membres du MRD avaient décidé de dissoudre leur parti pour adhérer au principal parti de la majorité présidentielle. À ce propos, Jacques Banangandzala marque son indignation : « Après l’échec de la transformation des Forces démocratiques unies en un grand parti national et celui de la refondation du PCT, j’avais cru à l’avènement de ce puissant instrument politique avec la tenue du 6e congrès. Or, c’était sans compter avec la survivance des pratiques monopartites et claniques. Redevenu militant à la base, j’ai pris part à quelques réunions importantes du PCT. De l’intérieur, je me suis rendu compte que le recul au niveau du parti était considérable et gravissime. Dans les années 80 en élisait déjà de manière démocratique les dirigeants du parti. Mais en 2014 par exemple, au lieu d’élection, j’ai assisté à l’imposition de nouveaux dirigeants du parti à Brazzaville ».