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Mercredi 22 juillet, juste après l’ouverture administrative de l’ambassade du Congo en France, des individus déjà connus de la justice ont pénétré de force et ont saccagé la salle d’attente du consulat. L’étendue des dégâts s’est heureusement limitée à une porte défoncée.
Munis de tracts, de drapeaux congolais et de banderoles, une quinzaine d’individus, le visage découvert, se sont livrés à des actes de vandalisme. Se targuant d’être de l’opposition, ils sont venus au consulat du Congo en France pour revendiquer la libération des prisonniers politiques actuellement détenus à Pointe Noire disaient-ils. Dans leurs exigences, semble-t-il, était scandé haut et fort leur refus du changement de la constitution.
Récit des faits
Sur place, le constat fait est celui d’un mode opératoire désormais connu. En mémoire, la première attaque menée dans le hall de la chancellerie en début d’année. Cette fois-ci, au lieu du 37 bis rue Paul Valery, les destructions programmées par les saccageurs ont été menées au consulat du Congo, à l’intersection des rues Paul Valery et Léonard de Vinci, dans le 16ème arrondissement de Paris. Très déterminé, le groupe d’individus était dans une logique de surenchère de violence physique et verbale, constate un fonctionnaire de l’ambassade.
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« Il était 9h30, raconte un des agents de sécurité, quand un individu s’est présenté pour remplir les formalités de l’obtention du visa. Une fois à l’intérieur, ce dernier a commencé à scander des slogans hostiles au gouvernement congolais… Mon collègue et moi-même sommes partis pour contenir ses véhémences. Aussitôt, un groupe de près de quinze personnes a fait irruption en voulant entrer à leur tour. À deux, nous avons réussi à les contenir en les empêchant d’accéder à la salle d’attente…». Aux agents de sécurité de poursuivre : « Déjà stationnés près de l’ambassade, les policiers sont venus en renfort. Ils ont réussi à interpeler sans trop de résistance et mis en détention huit des assaillants ».
En présence de l’ambassadeur, la police scientifique dépêchée sur les lieux a procédé au visionnage des vidéos des caméras de surveillance.
Les demandeurs de visa et d’autres documents de l’état civil ont continué leurs démarches administratives après cet incident.
1 Comment
Je suis digne citoyen congolais eveille,anime par un esprit critique et d’ouvertuere et je vroudrais etre informe en temps reel. Vive la Republique du Congo!