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Les populations du Burkina Faso devront atteindre l’année 2017 pour bénéficir d’un accès permanent à l’eau potable à partir de leurs robinets, a-t-on appris lundi de sources officielles.
« Les villes s’accroissent, la démographie y est galopante, les besoins des populations en eau potable, en assainissement et en service de qualité se font pressants », a expliqué le directeur général de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) , Hamado Ouédraogo, rassurant que la situation de pénurie d’eau prendra fin en 2017.
La plupart des centres urbains au Burkina Faso sont confrontés à des coupures intempestives d’eau potable, pouvant souvent s’ étendre sur 72 heures.
L’ONEA a annoncé le démarrage de la phase II du projet du barrage de Ziga (centre) qui vise à mettre en place des infrastructures de production et de distribution d’eau potable pour la ville de Ouagadougou et ses environs.
D’un coût global de 104 milliards de F CFA (environ 170 millions USD), ce projet sera réalisé en 24 mois et permettra, selon ses initiateurs,de doubler la capacité de production d’eau potable et étendre le réseau.
« De plus, la planification du projet tient compte d’un taux d’accroissement de la population de 6,4% par an, donc nous pourrons satisfaire toute la demande et mettre fin aux pénuries d’ eau à partir de 2017 et ce, jusqu’en 2030 », a rassuré M. Ouédraogo.
En 2014, le bilan des activités de l’ONEA fait état de 88% de taux de desserte en eau potable et de 32% de taux d’accès à l’ assainissement en milieu urbain.
(Xinhua)
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