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L’installation d’un système de contrôle vidéo à Brazzaville dans des endroits stratégiques interpelle la curiosité de plus d’un passant. Bien que rien ne soit encore officiellement expliqué, quelques indiscrétions font état d’une opération de renforcement de la sécurité à travers d’outils modernes.
Du giratoire du boulevard Alfred Raoul en passant par le rond-point de l’Institut français du Congo, et dans bien d’autres artères de la ville, des poteaux atypiques alimentés par des panneaux solaires et dotés de caméras robots sont perceptibles depuis des jours.
« Il s’agit des caméras de surveillance de la circulation routière de haute technologie. C’est un système de vidéo surveillance qui permet d’anticiper, de protéger et de prévenir », explique brièvement un technicien de la société Enco, en charge de l’installation de ces équipements.
De l’avis de plusieurs experts de police ayant requis l’anonymat, ces caméras de vidéosurveillance ont plusieurs rôles. Elles permettront de mieux réguler la circulation routière en détectant « chauards » et autres usagersde la route à travers l’enregistrement vidéo. Ces caméras pourraient parailleurs détecter une infraction routière et faciliter une enquête policière.
Les progrès dans le secteur du numérique et dans le traitement de l’imageont permis d’automatiser considérablement les contrôles d’incidents par vidéo. L’autre avantage de ces caméras robots, souligne-t-on, est de permettre aux services spécialisés de mieux localiser les criminels et autres malfrats qui empruntent les artères principales. À l’heure où le terrorisme sur toutes ses formes et les violences guettent les nations, même les plus modernes, le Congo voudrait, sans doute, relever le dé de la sécurité des biens et des personnes à travers la mise en service d’équipements modernes.
À l’orée des 11èmes Jeux africains, il était indispensable pour le Congo, qui va accueillir des milliers d’étrangers, de renforcer sa sécurité. Captivé ce pendant par l’intérêt de ces outils modernes, des Brazzavillois souhaitent déjà que ces équipements ne s’arrêtent pas au niveau des grandes artères du centre-ville, mais qu’ils soient installés dans les quartiers périphériques où des actes de criminalité sont le plus signalés. Un souhait légitime surtout lorsqu’on se remémore des attentats contre Charlie Hebdo en France dont les auteurs ont été facilement démasqués grâce à la vidéosurveillance.