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À Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Ouesso, Mossendjo, Ollombo, etc., les candidats au Baccalauréat se sont livrés à des scènes de vandalisme et de pillage. Une situation provoquée par l’annulation de cet examen d’État suite à des cas de fraude généralisés.
Selon différents témoignanges recueillis, les élèves mécontents de la décision du ministre de l’Enseignement primaire et secondiare, sont sortis en masse en occupant les rues et avenues. Pendant de longues heures, ils ont caillasé des voitures, éventré des commerces et tenté de mettre le feu sur certains édifices publics. Sur le terrain, de nombreuses structures d’État ont fait les frais de ce coup de colère des élèves qui a vite fait réagir la force de l’ordre.
Cette dernière a dû se déployer pour sécuriser certains lieux et disperser les élèves manifestant au moyen de bombes lacrymogènes. D’importants dégâts sont signalés tel qu’à Bacongo où la boutique de la station -service située sur l’Avenue de Trois francs a été prise d’assaut par une bande de jeunes. Ici toujours, le plus grand marché de la capitale, les manifestants se seraient également pris à quelques boutiques et magasins.
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À Pointe-Noire, des cas similaires sont également signalés. Outre le fait que les élèves se sont acharnés sur les véhicules, ils ont en même temps fait la casse dans les établissements scolaires. À Dolisie, certains responsables d’établissements ou de l’enseignement ont été la cible des jeunes tout comme à Ollombo. Selon un témoin joint à Mossendjo, un dialogue a été engagé avec les élèves qui ont opté pour le calme en attendant les nouvelles mesures.
C’est dans cette perspective, a-t-on appris, qu’a été recommandée la mise aux arrêts du Directeur général des examens et concours, Christophe Batantou. Le but, indique-t-on, est de rechercher les canaux à l’origine de la fraude et de la « fuite » des matières. Entre temps, le ministère de l’Enseignement qui appelle « les élèves à la sérénité » a annoncé l’organisation d’une session de « remplacement » dans les tout prochains jours.
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« Un calendrier sera publié en vue de l’organisation de la session de remplacement », peut-on lire dans le communiqué signé par le ministre Hellot Matson Mampouya.