Congo : Après les consultations Sassou, convoque un « dialogue » sans exclusive

Le président Denis Sassou N'Guesso

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Le président Denis Sassou N'Guesso
Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso

Après les consultations présidentielles, place au dialogue national pour débattre de la gouvernance électorale et de l’avenir des institutions publiques congolaises.

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a annoncé le 30 juin, dans un message à la nation diffusé sur la radio et la télévision congolaise, la tenue du 11 au 15 juillet d’un dialogue national sans exclusive. Une adresse qui fait suite aux consultations que le chef de l’Etat avait eues avec les forces vives de la nation, entre le 20 mai et le 4 juin dernier.

Ce dialogue qui se veut « sans préalable, sans apriori », mais fondé sur le souci de trouver «  un indispensable consensus sur les questions à l’origine de profonds désaccords au sein de l’opinion nationale », ainsi que le déclare le président de la République, débattra «  de la gouvernance électorale et de l’avenir des institutions publiques ».

Une commission préparatoire au dialogue, au sein de laquelle siègera un comité d’experts sera mise en place sans délai. Sur la table de ces experts, des questions que se posent sans doute les Congolais, et que le président de la République a résumé ainsi : «  Comment devrait-on organiser au mieux les scrutins à venir dans notre pays ? Fait-on, oui ou non évoluer les Institutions de la République ? Si, oui, dans quel sens ? Si c’est non, pourquoi ? ».

Evoquant justement les consultations sur la base desquelles il convoque le dialogue entre Congolais, Denis Sassou N’Guesso a noté des « comportements surprenants de quelques compatriotes ». Une allusion certaine à ceux des invités qui avaient refusé de le rencontrer, et entretiennent la suspicion au sein de leurs formations ou groupements politiques, ainsi que l’ont révélé les sanctions infligées à leurs collègues qui avaient répondu favorablement à son appel.

Le président de la République a, en revanche, salué « ces hommes et ces femmes de couches différentes et de conditions diverses », qui ayant accepté de lui accorder un peu de leur temps ont, a-t-il considéré  « donné la preuve de leur profond respect des institutions et de la République ». Il a aussi relevé que durant ses rencontres avec les forces vives de la nation, tous les participants, malgré des opinions divergentes sur les questions en débat, sont demeurés unanimes sur « l’urgente nécessité d’aller au dialogue ».

« Le dialogue chez nous, dans nos traditions, est porteur de progrès, de compréhension mutuelle et d’apaisement », a rappelé le président de la République, souhaitant que le dialogue attendu permette au Congo « d’aplanir des contradictions et ses divergences dans la paix » pour laquelle il prend l’engagement  d’y veiller personnellement.

© Adiac-Congo 

URGENT – Congo: le président Sassou annonce le Dialogue National du 11 au 15 juillet 2015

Sassou

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Sassou
Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso

MESSAGE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE SUITE AUX CONSULTATIONS PRÉSIDENTIELLES 

Mes Chers Compatriotes,

Pendant dix jours, j’ai eu le bonheur de rencontrer des concitoyennes et des concitoyens, femmes et hommes dignes et louables qui, en acceptant d’honorer l’invitation du Président de la République, ont donné la preuve de leur profond respect des institutions et de la République.

Par ces temps où quelques compatriotes entretiennent des comportements surprenants, une telle attitude de bienséance républicaine ne peut qu’être appréciée et saluée. Voilà pourquoi, je saisis la présente opportunité solennelle pour renouveler à ces fervents patriotes mes remerciements et la profonde reconnaissance de la Nation.
Pendant dix jours, du matin au soir, j’ai eu le privilège d’entendre, d’écouter attentivement quatre cents Congolaises et Congolais de couches différentes et de conditions diverses : responsables des institutions nationales, ancien chef d’Etat, ancien président de l’Assemblée nationale, ancien premier ministre, anciens ministres ; représentants des partis politiques ; dirigeantes des associations de défense des droits de la femme, dirigeants syndicaux, représentants des associations d’élèves et étudiants, des personnes vivant avec handicap, des ex-combattants ; autorités traditionnelles et dignitaires religieux.

Tous m’ont parlé avec leur cœur. Ils ont évoqué des questions diverses qui touchent à la vie de l’Etat, de la nation et de notre société.

Chacun s’est exprimé en toute sincérité, en toute franchise et en toute liberté.
Je voudrais, maintenant, en tirer quelques enseignements.

Outre les préoccupations quotidiennes et permanentes, ayant trait notamment aux problèmes économiques et sociaux, aux questions spécifiques des jeunes, des femmes, des personnes vivant avec handicap et des travailleurs, nos échanges ont été focalisés sur deux sujets qui alimentent, ces derniers temps, le débat national. Il s’agit de la gouvernance électorale et de l’avenir de nos institutions.

Tous les participants aux consultations se sont prononcés sur ces deux questions majeures. Des opinions diverses se sont manifestées. Tantôt concordantes. Tantôt antinomiques. Mais toujours utiles.

Au-delà des nuances et des divergences, l’unanimité s’est formée autour de l’urgente nécessité d’aller à un dialogue national sans exclusive, sans préalable, sans apriori, afin que, dans la confiance et la sérénité, se dégage un indispensable consensus sur les questions à l’origine de profonds désaccords au sein de l’opinion nationale.

Toutes les délégations ont demandé au Président de la République de créer les conditions nécessaires à l’organisation de ce dialogue dans la paix et la concorde.

Ayant accepté de donner une suite favorable à cet appel de la raison, j’ai décidé de mettre en place une commission préparatoire au dialogue national au sein de laquelle il y aura un comité d’experts chargé d’apporter des éléments de réponses techniques aux questions suivantes :
1°/ Comment devrait-on organiser au mieux les scrutins à venir dans notre pays ?
2°/ Fait-on, oui ou non, évoluer les institutions de la République ?
Si c’est oui dans quel sens souhaite-t-on les faire évoluer ?
Et si c’est non, pourquoi ?

Tous les éléments de réponse seront mis à la disposition des participants au dialogue.
J’ai aussi arrêté que le dialogue national aura lieu du 11 au 15 juillet 2015. Il traitera des principales préoccupations mises en exergue par les uns et les autres et ici résumées en ces deux questions. Un acte réglementaire déterminera les modalités d’organisation du dialogue national.

Mes Chers Compatriotes,

Les consultations des forces vives de la nation auxquelles j’ai procédé ont été une expérience passionnante et utile. Un exercice unique et fécond. Le dialogue chez nous, dans nos traditions, je me permets de le rappeler, est porteur de progrès, de compréhension mutuelle, d’apaisement.

Ce ne sont pas de simples mots. C’est une foi partagée de laquelle nous avons toujours su, ensemble, chaque fois que nécessaire, sans interférence extérieure, tirer le ressort qui donne au Congo la possibilité d’aborder son avenir dans la paix.

Voilà donc qui est attendu du prochain dialogue : qu’il fasse de telle sorte que le Congo aplanisse ses contradictions et ses divergences, dans la paix. Toujours dans la paix.
J’y veillerai personnellement.

Vive la République !

Vive le Congo !

France-Congo : Denis Sassou N’guesso rencontrera Hollande et Valls le 7 juillet

Sassou et Hollande

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Sassou et Hollande
Image d’archive|DR

Le chef de l’État congolais, Denis Sassou N’guesso, doit rencontrer son homologue français, François Hollande, le 7 juillet à Paris. Il s’entretiendra également avec le Premier ministre, Manuel Valls.

La visite de Denis Sassou N’guesso aura donc lieu après la tournée africaine de Hollande (Bénin, Angola, Cameroun, du 1er au 3 juillet). Le 7 juillet, à 15 heures, il est attendu à l’Élysée. Il enchaînera à 17 heures avec une rencontre avec le Premier ministre, Manuel Valls.

Si Hollande et Sassou N’guesso ne se sont pas revus depuis le sommet de l’OIF, à Dakar, en décembre 2014, ils se sont parlé au téléphone à au moins deux reprises.

Au menu probable de leurs entretiens : la crise centrafricaine, la sécurité régionale, le sommet de Paris sur le climat et les réserves françaises quant auprojet de changement de Constitution au Congo.

(Jeune Afrique)

55ème fête de l’indépendance, Kabila déclare: « la RDC est le bien le plus précieux au monde »

Joseph Kabila

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Joseph Kabila
Joseph Kabila, président de la République démocratique du Congo

Comme chaque année à la veille du 30 juin le Président de la République  s’adresse à la Nation. Joseph Kabila pour cette édition 2015 qui coïncide avec les 55 ans de l’accession de la RDC à la souveraineté nationale et internationale n’a pas dérogé à cette tradition bien établie depuis son accession au pouvoir.

Pendant plus d’une dizaine de minutes,  le Président de la République a mis un accent tout particulier  sur la consolidation de la paix. A cet égard, le Chef de l’Etat  recommande à tous les Congolais à s’inscrire dans la voie du règlement pacifique de toutes les divergences politiques conformément à la tradition congolaise de prévention, de gestion et de résolution des conflits ».

Le Chef de l’Etat a une nouvelle fois, invité les Congolais à aimer et protéger la République Démocratique du  Congo qu’il considère comme « le bien le plus précieux au monde ».
« Nous devons l’aimer, la chérir et la protéger. Quoi qu’il en soit, quoi qu’il en coûte. Dans cette optique, la paix, la stabilité et la sécurité s’imposent à nous, comme un impératif non négociable. Notre destin commun en dépend », a-t-il ajouté.

L’autre temps fort du message présidentiel du 30 juin a été consacré aux consultations avec les forces vives et au processus électoral en cours. Le Chef de l’Etat a justifié sa démarche en étant « conscient de cette exigence de paix et de stabilité, si vitale pour notre pays et dans le souci de faire aboutir le processus électoral ».

« J’ai entrepris depuis 3 [4] semaines des consultations avec les représentants des forces politiques et sociales de notre pays. Ces consultations entreprises au Congo profond à travers les entretiens entre les gouverneurs des provinces et les forces vives de leurs juridictions respectives font suite à la demande pressante et insistante d’un dialogue politique par certains membres de l’opposition congolaise », a déclaré Joseph Kabila.

« J’ai donc engagé la nation sur la voie des consultations et éventuellement du dialogue, afin qu’ensemble, opposition, majorité et société civile puissent convenir des voies et moyens, permettant de surmonter des obstacles qui jonchent la marche vers la 3e série d’élections générales, voulues libres, transparentes et crédibles, mais aussi apaisées par notre peuple qui avait été privé d’élections démocratiques durant les 45 premières années d’indépendance », a poursuivi Joseph Kabila.

Toutefois, le Président Kabila a tenu dans son discours à réaffirmer qu’il ne sollicitera pas de médiation étrangère dans le « dialogue national » qu’il a proposé en vue de parvenir à des élections apaisées.

« L’écrasante majorité » des congolais qui se sont déjà exprimés sur le sujet « souhaite que dans l’éventualité du dialogue, celui-ci soit mené sans ingérence étrangère, à travers un nombre limité de participants, et pour une durée relativement courte «  a conclu le Président Kabila.

Par Amadou Ba

 

La Cour d’appel de Paris confirme la nullité de la saisie du Boeing 757 d’ECAir

ECair

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ECair
La compagnie aérienne nationale du Congo, Equatorial Congo Airlines (ECAir)

Dans un arrêt datant du 25 juin 2015, la Cour d’appel de Paris vient de confirmer, le jugement rendu le 22 avril par le Tribunal de Première Instance de Bobigny, exposant que la saisie pratiquée, le 11 avril du vol B757-200 de la société Equatorial Congo Airlines (ECAir) était illégale.

En effet, selon les faits, en date du 11 avril 2015, un avion immatriculé HB-JJE appartenant à la société ECAir, avait fait l’objet d’une saisie à l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle. Une saisie qui a été considérée par ECAir comme manifestement illégale, parce qu’elle serait basée sur un jugement opposant des tierces personnes autre que la société ECAir. En outre, le montant accordé dans ce jugement n’était en toute hypothèse pas dû par ECAir.

« Par le jugement rendu le 22 avril 2015, le Juge de l’Exécution de Bobigny avait constaté la nullité de la saisie d’aéronef pratiquée le 11 avril 2015 à l’encontre d’ECAir, ce qui avait permis à ECAir de remettre en service son avion HB-JJE », précise le jugement.

Le jugement souligne également que, malgré le fait que la partie adverse ait fait appel, la société ECAir vient d’obtenir définitivement gain de cause, le 25 juin 2015 devant la Cour d’appel.

« La direction générale de la compagnie, ainsi que l’ensemble du personnel, remercient tous ceux qui ont apporté de près ou de loin, leur soutien à ECAir. La société poursuit son développement et va étendre son réseau régional avec l’ouverture des destinations sur Abidjan, Yaoundé, Bangui et N’djamena, au mois d’août. La compagnie est le transporteur officiel des Jeux africains de septembre prochain », s’est réjoui les responsables d’ECAir.

© Adiac-Congo

CPI : Pour Fatou Bensouda, « les mandats d’arrêt contre Omar el-Béchir restent valides »

Omar el-Béchir et Fatou Bensouda
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Omar el-Béchir et Fatou Bensouda
Le président soudanais Omar el-Béchir et Fatou Bensouda procureur de la Cour Pénale Internationale

La Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a réitéré, le 30 juin devant le Conseil de sécurité de l’ONU, la détermination de la Cour à obtenir l’arrestation du Président soudanais, Omar el-Béchir, qui est accusé de crimes commis au Darfour.

Le président Soudanais Omar Al-Bachir qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la CPI, depuis 2009, est poursuivi pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide au Darfour où les violences ont fait plus de 300.000 morts depuis 2003.

Malgré ce mandat d’arrêt, le Président soudanais a réussi à se rendre dans plusieurs pays sans être inquiété. Ainsi, en mi-juin, lors d’un sommet de l’Union africaine en Afrique du Sud, il est parti précipitamment de ce pays, alors qu’il était interdit de quitter le territoire. « La détermination de mon bureau à apporter une justice indépendante et impartiale au peuple du Soudan reste inébranlable. Le départ précipité d’Omar Al-Bachir d’Afrique du Sud prouve que les mandats d’arrêt contre lui restent valides, qu’ils sont toujours pleinement en vigueur et que mon bureau est déterminé à faire en sorte qu’ils soient exécutés », a déclaré la Procureur de la CPI devant les membres du Conseil de sécurité ».

Elle a estimé que la situation sécuritaire au Darfour continuait de susciter l’inquiétude et que les civils sont les premières victimes de l’instabilité et de l’insécurité, en particulier « à cause d’une campagne du gouvernement les visant ». Elle a rappelé que l’enquête de la CPI sur les crimes présumés commis au Darfour continue, même si son rythme et son intensité ne correspond à ce que la Cour souhaiterait, en raison de ressources limitées.

En outre, elle a appelé quiconque ayant des informations fiables et d’éventuelles preuves de crimes actuels au Darfour à contacter son bureau et à soutenir de manière active cette enquête. Elle a également appelé les États parties au Statut de Rome définissant la CPI à promouvoir la coopération afin d’obtenir l’arrestation des individus recherchés par la CPI dans le cadre de la situation au Darfour.

© Adiac-Congo

Suite à une opération de contrôle : Libreville privée de taxis

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Scène d’usagers en attente d’un taxi à Libreville (image d’archive). © Gabonreview
Scène d’usagers en attente d’un taxi à Libreville (image d’archive). © Gabonreview

Du fait de la campagne de vérification des quittances de paiement des taxes municipales, de nombreux taximen n’arrivent plus à circuler dans la capitale. Une situation embarrassante pour les usagers.

Attroupements anormalement élevés aux abords des artères principales ou secondaires, nombre de piétons étonnamment en hausse sur les trottoirs…Tel est constat dressé, depuis trois jours à Libreville, où les taximen se font rares, très rares même. Et pour cause : la mairie de Libreville traque les taxis en situation irrégulière, dans le cadre d’une opération de contrôle des quittances de paiement des taxes municipales annuelles. Plusieurs véhicules à usage de taxi ont donc été arraisonnés, tandis que d’autres taximen ont simplement choisi de garer, en attendant de régulariser leur situation.

Concrètement, chaque propriétaire de taxis doit payer annuellement une taxe municipale, un autocollant, un droit de timbre et une taxe de propriété. Le tout en un seul montant qui varie en fonction du type de véhicule et du nombre de places. A cela s’ajoute une patente payable au service des impôts au prix de 232 000 francs. «L’action de la mairie vise à amener les opérateurs économiques du secteur à régulariser leur situation vis-à-vis de nos services», a expliqué le directeur adjoint des recettes de l’Hôtel de Ville, relayé par l’AGP, non sans déplorer la lenteur des transporteurs à se conformer à la réglementation. «La campagne de sensibilisation est lancée chaque début d’année (…) avec un délai supplémentaire jusqu’au mois de mars. Nous sommes déjà en fin juin, et certains opérateurs économiques ne se sont toujours pas acquittés de cette redevance municipale», a déclaré Paul Vincent Basselot, avant de conclure : «Nous avons donné le temps nécessaire aux uns et aux autres pour se mettre en règle. Mais, certains continuent de violer la loi en circulant sans autocollant, et sans avoir versé leurs redevances à la mairie». D’où le déploiement sur le terrain des agents municipaux, munis d’un ordre de mission et accompagné d’un agent de force de l’ordre pour faire respecter la loi

Une situation aux conséquences non négligeables avec une augmentation des coûts des trajets. Une aubaine pour les taximen en règle, qui font dans la surenchère. Mais également pour certains particuliers, qui se proposent de se convertir en transporteurs moyennant, bien évidemment, des espèces sonnantes et trébuchantes. On observe ainsi des absences ou encore des retards dans certains établissements scolaires, administrations et mêmes entreprises. Beaucoup optent pour la marche à pieds sur des distances relativement courtes. Vivement un retour à la normale.

© Gabonreview

Les Burkinabè devront souffrir des pénuries d’eau jusqu’en 2017

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Image d’archive|DR
Image d’archive|DR

Les populations du Burkina Faso devront atteindre l’année 2017 pour bénéficir d’un accès permanent à l’eau potable à partir de leurs robinets, a-t-on appris lundi de sources officielles.   

« Les villes s’accroissent, la démographie y est galopante, les besoins des populations en eau potable, en assainissement et en service de qualité se font pressants », a expliqué le directeur général de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) , Hamado Ouédraogo, rassurant que la situation de pénurie d’eau prendra fin en 2017.  

La plupart des centres urbains au Burkina Faso sont confrontés à des coupures intempestives d’eau potable, pouvant souvent s’ étendre sur 72 heures.   

L’ONEA a annoncé le démarrage de la phase II du projet du barrage de Ziga (centre) qui vise à mettre en place des infrastructures de production et de distribution d’eau potable pour la ville de Ouagadougou et ses environs.   

D’un coût global de 104 milliards de F CFA (environ 170 millions USD), ce projet sera réalisé en 24 mois et permettra, selon ses initiateurs,de doubler la capacité de production d’eau potable et étendre le réseau.   

« De plus, la planification du projet tient compte d’un taux d’accroissement de la population de 6,4% par an, donc nous pourrons satisfaire toute la demande et mettre fin aux pénuries d’ eau à partir de 2017 et ce, jusqu’en 2030 », a rassuré M. Ouédraogo.

En 2014, le bilan des activités de l’ONEA fait état de 88% de taux de desserte en eau potable et de 32% de taux d’accès à l’ assainissement en milieu urbain.

(Xinhua)