Congo : Le collectif congolais #Sassoufit répond au ministre Alain Akouala

Alain Akouala

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Alain Akouala
Alain Akouala Atipault, Ministre à la présidence de la République chargé des Zones économiques spéciales

Le collectif congolais #Sassoufit répond à notre interview du ministre Alain Akouala. Interview au cours de laquelle Thierry Hot lui a demandé: « Que vous inspire le slogan ‘Sassoufit’ très en vogue sur le réseau social Twitter? » Ce à quoi le ministre Alain Akouala a répondu: « C’est la preuve que certains Congolais ont de l’imagination! Mais, il faut bien que ceux qui mettent en avant ce slogan présentent, d’abord, aux Congolais leur projet de société. »

Le collectif a ainsi répondu au ministre Akouala en présentant son projet de société et ses propositions de grands travaux via un site Internet: www.angoula.com. « Face au succès de notre page Facebook Touche pas à l’article 57 (bientôt 10.000 likes géolocalisés au Congo Brazzaville), nous ne souhaitions pas être réduit au slogan #Sassoufit ou être sans projet de société, comme l’insinue le ministre Alain Akouala », souligne le collectif dans un communiqué de presse, signé par Andréa Ngombet.
Le collectif ajoute alors:

>>> À lire aussi : Alain Akouala, ministre congolais « Il faut laisser les Congolais décider du sort de leur pays »

« Nous pouvons faire mieux et moins cher que les 30 dernières années de gabegies, d’immobilisme et de violation des droits humains. Pour que enfin le débat politique congolais porte sur les propositions concrètes. Pour qu’une nouvelle majorité et une nouvelle présidence mettent en oeuvre cet ambitieux projet, tous ensemble, nous dirons: ‘Non au changement de la constitution et oui à l’alternance démocratique’. Le ministre Akouala souhaitait connaitre notre projet de société? Il est exaucé! »

Par NotreAfrik

Dubaï, la destination de rêve des filles Congolaises

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L’enregistrement des passagers sur ECAir peu avant l’ambarquement à l’aéroport de Maya-Maya, le 31 mars 2015| Ph © Adiac-congo

Il y a moins de vingt cinq ans Dubaï ressemblait presque à ce qui est Brazzaville de nos jours. Cette transformation impressionnante de cette ville désertique a un impact sur la vie des Congolais qui eux, ont choisi la voie du sous développement chronique. Dubaï est devenue le rêve des Congolais, surtout la gente féminine.

Le Congo est un pays où l’argent liquide coule à flot entre une catégorie de personnes, le plus souvent liées directement ou indirectement au pouvoir en place. Ceux qui ont un grand pouvoir financier ont instauré une chaîne de redistribution de cet argent dont eux même sont la source.

Depuis l’affaire des biens mal acquis, les nouveaux riches congolais ont opté d’investir sur place que de placer leurs fonds dans des banques Européennes ou acquérir des biens sur le vieux continent. On assiste de ce fait à un développement immobilier dans la plupart des villages d’où sont originaires ces nouveaux riches.

Et malheureusement, par manque de vision futur et d’ambitions, les nouveaux riches congolais se bousculent avec le bas peuple dans l’informel. Il n’est pas rare de les voir ouvrir des Vip, Cave, Night club et boutiques dont ils confient la gérance à leurs maitresses ou nièces.

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La ville de Brazzaville possède ainsi divers endroits pour s’abreuver d’alcool ou participer à la dépravation des mœurs…la rumeur dit que même le chef de l’Etat a des taxis et bus en circulation.

Mais depuis un certain moment est un autre type de commerce fait rage entre les filles congolaises, les voyages en Chine et Dubaï. Ne pas aller dans ces deux pays ne fait pas de vous une « bonne affairiste ».Alors les filles se multiplient par mille pour faire ces voyages et narguer leurs copines.

Avec le phénomène des « tontons A pesa A tala té » ces jeunes filles amassent de l’argent en livrant leur corps à ces nouveaux riches dans le but de se rendre soit à Ghanzou, soit à Dubaï. La liaison directe que la compagnie aérienne congolaise Ecair assure désormais entre Brazzaville et Dubaï a été un rempart important dans les voyages des congolaises.

Il n’est plus rare de croiser à Brazzaville des filles qui se vantent de faire le commerce de Dubaï quand bien même elles n’en tirent pas profit. Nombreuses d’entre elles s’y rendent parfois qu’avec 400000 frs Cfa de budget, animées juste par le désir de voir estampiller dans leur passeport le cachet de l’aéroport de Dubaï.

Par ailleurs, plusieurs nouveaux riches « tontons A pesa A tala té » citent des jeunes filles à Dubaï pour des fins de semaines de rêve. A Talangai l’une d’elles a été surnommée par les riverains « la petite de Dubaï »

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Angola: arrestation de plusieurs jeunes opposants au régime

Le président angolais José Eduardo dos Santos
Le président angolais José Eduardo dos Santos
Le président angolais José Eduardo dos Santos|DR

Ce week-end, la police angolaise a mené une opération musclée contre des jeunes opposants au régime. Elle a procédé à 13 interpellations à Luanda, accusant les activistes de préparer des actions visant à troubler l’ordre public. Parmi les personnes arrêtées, figure un rappeur célèbre en Angola, Luaty Beirao, à l’origine des premières manifestations dans le pays en mars 2011. Ces jeunes demandent le départ du président José Eduardo dos Santos, au pouvoir depuis 1979. Ils réclament aussi de meilleures conditions de vie et une plus grande justice sociale.

La jeunesse contestataire angolaise est en émoi. Sur les réseaux sociaux, les uns cherchent à localiser leurs amis, les autres font tourner la liste des interpellés, tous sont en colère.

Samedi 20 juin, dans l’après-midi, la police a frappé un grand coup. Elle a interpellé 13 jeunes opposants au régime, une vingtaine selon ces derniers. Motif invoqué : ces activistes, membres d’un groupe appelé « Mouvement révolutionnaire », s’apprêtaient à mener des actions mettant en péril la sécurité de l’Etat.

Fait inédit, le ministère de l’Intérieur a publié un communiqué pour annoncer ce coup de filet. Preuve que l’affaire est prise très au sérieux. Depuis le début de l’année, le pays, grand producteur de pétrole, est en difficulté à cause de la chute du prix de l’or noir. Touchée de plein fouet, la population est mécontente. Et le président, au pouvoir depuis plus de 35 ans, le sait.

José Eduardo dos Santos veut éviter à tout prix des manifestations de jeunes qui pourraient séduire plus largement. Sa réaction musclée montre qu’il garde le contrôle de la situation. Mais elle révèle aussi une certaine fébrilité.

Par RFI