Baccalauréat Pointe-Noire : le service des examens et concours incendié

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Pointe-Noire : le service des examens et concours incendié par les lycéens en colère
Pointe-Noire : le service des examens et concours incendié par les lycéens en colère

L’annulation du baccalauréat, session 2015,  a mis les candidats dans la rue. À Pointe-Noire, ces derniers ont pris d’assaut la direction départementale des examens et concours, le vendredi 5 juin aux environs de 7 heures. Ils ont mis le feu au bâtiment du service des examens et concours (SEC).

Ayant pris l’information, le préfet de Pointe-Noire, Alexandre Honoré Paka, s’est rendu sur les lieux au moment où les éléments de la police interdépartementale du Kouilou et de Pointe-Noire et des éléments de la sécurité civile ( sapeurs pompiers) étaient déjà en pleine action pour sécuriser ce qui pouvait l’être et éteindre le feu qui avait déjà brulé presque la moitié du bâtiment.

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Les témoignages recueillis sur place indiquent que ces élèves étaient sortis des centres d’examens et d’autres écoles et se sont rués vers la direction départementale avec un seul objectif : faire la casse. Parmi les dégâts matériels enregistrés, il y a entre autres, le bâtiment du service des examens et concours qui abrite l’essentiel du matériel didactique qui a été à moitié rendu en cendres les copies corrigées du concours d’entrée en 6ème,  de nombreux lots de cartons d’ouvrages de lecture, de mathématiques de collège et lycée collection Horizon d’Afrique qui devraient être acheminés vers d’autres départements comme le Niari, la Bouénza et autres.  La salle informatique est brûlée, les diplômes, les extraits d’acte de naissance des élèves et d’autres pièces ont disparu sous les cendres sans compter la moto, don de l’Unicef à la direction départementale, qui a aussi été brûlée. Deux autres bâtiments, dont celui abritant le bureau du directeur, ont vu leurs portes défoncées et des vitres des fenêtres cassées avec des dossiers jetés à même le sol.

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Seul le bureau du chef de service examens et concours a été épargné de justesse grâce à la promptitude et à l’habileté des sapeurs pompiers. Bien que les portes ont été défoncées, on a pu retrouver intactes certaines feuilles des examens en quantité considérable, des dossiers très importants a affirmé l’un des agents des services rencontrés sur les lieux.

Dans d’autres endroits de la ville, tels que le rond-point du quartier Roy, l’école primaire de Mâ-loango à Roy, l’école 15 août au quartier Matendé, des pneus ont été brûlés et quelques fenêtres cassées. En milieu de matinée, la vie avait repris son cours normal à Pointe-Noire.

© Adiac-Congo

Un réseau téléphonique frauduleux arrêté à Brazzaville

telephone portable

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telephone portable
Image d’archive| Will Boase/Bloomberg via Getty Images

Dans un communiqué rendu public le 4 juin 2015, l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques (ARPCE) indique avoir démantelé un réseau téléphonique installé frauduleusement à Brazzaville.

D’après l’ARPCE, c’est le cinquième démantèlement de l’exploitation d’un réseau illicitement installé à Brazzaville. L’ARPCE explique les réseaux se sont implantés sans autorisation, détournant le trafic téléphonique. Ces réseaux pratiques «font perdre des centaines de millions à l’Etat congolais et aux opérateurs régulièrement installés».

Le communiqué précise que «ces réseaux illégaux consistent à transformer des appels internationaux en appels locaux, créant ainsi une confusion et un climat d’insécurité pour les abonnés qui reçoivent ce type d’appels».
Pour mettre terme à ces agissements et rendre inopérant ces réseaux, l’ARPCE a saisi, le vendredi 22 mai dernier, «les services de gendarmerie, lesquels ont mené une opération qui a abouti au démantèlement, le mardi 26 mai 2015, dudit réseau installé dans un appartement loué à cet effet par les fraudeurs, dans un quartier de Brazzaville», poursuit la source.

Les investigations menées par les services de gendarmerie dans l’enquête ont conduit à l’interpeller des auteurs de ces actes, puis à leur mise aux arrêts. Le 29 mai dernier, ils ont été déférés par les officiers de police judiciaire en charge de ce dossier devant le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Brazzaville.

Dans le cadre de la lutte contre la fraude téléphonique, l’ARPCE s’est dotée des équipements performants lui permettant, en temps réel, de tracer et de traquer tout réseau illicitement installé en quelque lieu que ce soit du territoire congolais. Toutes ces dispositions visent à protéger les investissements des opérateurs régulièrement installés dans notre pays et garantir ainsi les revenus de l’Etat congolais dans le secteur des télécommunications.

© Congo-site

Congo – Baccalauréat : l’annulation des épreuves suscite des cas de vandalisme et de pillage

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La photo du jour 05/06/2015 Ph © facebook.com/christianperrin
La photo du jour 05/06/2015 Ph © facebook.com/christianperrin

À Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Ouesso, Mossendjo, Ollombo, etc., les candidats au Baccalauréat se sont livrés à des scènes de vandalisme et de pillage. Une situation provoquée par l’annulation de cet examen d’État suite à des cas de fraude généralisés.

Selon différents témoignanges recueillis, les élèves mécontents de la décision du ministre de l’Enseignement primaire et secondiare, sont sortis en masse en occupant les rues et avenues. Pendant de longues heures, ils ont caillasé des voitures, éventré des commerces et tenté de mettre le feu sur certains édifices publics. Sur le terrain, de nombreuses structures d’État ont fait les frais de ce coup de colère des élèves qui a vite fait réagir la force de l’ordre.

Cette dernière a dû se déployer pour sécuriser certains lieux et disperser les élèves manifestant au moyen de bombes lacrymogènes. D’importants dégâts sont signalés tel qu’à Bacongo où la boutique de la station -service située sur l’Avenue de Trois francs a été prise d’assaut par une bande de jeunes. Ici toujours, le plus grand marché de la capitale, les manifestants se seraient également pris à quelques boutiques et magasins.

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À Pointe-Noire, des cas similaires sont également signalés. Outre le fait que les élèves se sont acharnés sur les véhicules, ils ont en même temps fait la casse dans les établissements scolaires. À Dolisie, certains responsables d’établissements ou de l’enseignement ont été la cible des jeunes tout comme à Ollombo. Selon un témoin joint à Mossendjo, un dialogue a été engagé avec les élèves qui ont opté pour le calme en attendant les nouvelles mesures.

C’est dans cette perspective, a-t-on appris, qu’a été recommandée la mise aux arrêts du Directeur général des examens et concours, Christophe Batantou. Le but, indique-t-on, est de rechercher les canaux à l’origine de la fraude et de la « fuite » des matières. Entre temps, le ministère de l’Enseignement qui appelle « les élèves à la sérénité » a annoncé l’organisation d’une session de « remplacement » dans les tout prochains jours.

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« Un calendrier sera publié en vue de l’organisation de la session de remplacement », peut-on lire dans le communiqué signé par le ministre Hellot Matson Mampouya.

© Adiac-Congo

Brazzaville : scènes de violence suite à l’annulation du Baccalauréat pour fraude

Lycée Baptisé Mafouta-Sébastien
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Lycée Baptisé Mafouta-Sébastien
Lycée Baptisé Mafouta-Sébastien

Des élèves candidats au Baccalauréat 2015 ont violemment manifesté dans les rues et différents centres d’examen  de Brazzaville, mais aussi de l’intérieur du pays suite à l’annonce de l’annulation des épreuves pour cause de fraude à grande échelle constaté dans les différentes matières.

À Talangai, le 6e arrondissement de la capitale, notamment, des groupes de jeunes  ont « caillassé » des véhicules et s’en sont pris à un immeuble abritant les services des Mucodec (mutuelles congolaises d’épargne et de crédit) sur l’avenue Marien Ngouabi où des vitres ont été brisées. Le long de l’avenue de la Paix à Poto-Poto et Moungali (3ème et 4ème arrondissements), les commerçants ont fermé leurs échoppes par crainte de pillage. La circulation automobile est fortement perturbée.

Le mouvement n’a pas gagné l’ensemble de la capitale, mais l’on a appris quelques actes de pillage et l’incendie du siège de l’Inspection de l’enseignement à Ollombo, une localité située à plus de 300 km de Brazzaville dans le département des Plateaux, au nord du pays.

© Adiac-Congo

Rwanda : 100 compagnies seront créées dans le secteur technologique

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Image d’archive|DR
Image d’archive|DR

La chambre du commerce rwandaise consacrée aux technologies de l’information et de la communication (TIC) a prévu de créer une centaine de compagnies privées afin de positionner le Rwanda comme un pôle technologique dans la région.

Ces compagnies d’une secteur des TIC, évaluées chacune à plus de 50 millions de dollars, poseront une base solide pour la croissance du secteur des technologies dans ce petit pays d’Afrique centrale.

S’exprimant à l’occasion d’une réunion du secteur des TIC, le conseiller exécutif de la Chambre des TIC du Rwanda, Yamanaka Atsushi, a déclaré que l’objectif de cette mesure était de renforcer la compétence numérique dans ce pays et de créer des emplois.

« Notre priorité est de favoriser le développement du secteur technologique et de positionner le Rwanda comme un pôle régional des TCI suscitant des changements économiques et sociaux positifs pour les citoyens rwandais », a-t-il observé.

D’après cette chambre professionnelle, ces compagnies créeront des emplois très qualifiés pour les jeunes enthousiastes des TIC, et assureront l’image de marque du secteur rwandais des TIC pour favoriser les investissements directs étrangers et les exportations.

Les compagnies rwandaises des TIC ont le potentiel pour occuper le devant de la scène régionale et internationale en matière de développement numérique.

En février de cette année, le Rwanda a conclu un accord avec Israël pour établir une collaboration entre les deux pays afin de produire des solutions qui seront utilisées dans le monde entier.

En 2013, le Rwanda et l’ITU ont accueilli en commun le Sommet Transformer l’Afrique, au cours duquel est née l’Alliance Smart Africa, une plateforme qui influence rapidement l’avenir de l’adoption des TIC sur le continent.

Ce petit pays d’Afrique centrale envisage de créer un parc des TIC pour rassembler les investissements technologiques, y compris en matière de formation, d’activités, de recherche et de développement.

L’année dernière, le Rwanda a déployé son réseau internet 4ème génération Long-Term Evolution (4GLTE), offrant le réseau sans fil à bande large le plus rapide pour accélérer le transfert de données des téléphones portables, modems et routeurs.

Le gouvernement s’est fixé pour objectif d’atteindre un taux de raccordement à Internet des Rwandais de 95 % pour 2017.

Le Rwanda est classé parmi les dix pays les plus dynamiques d’Afrique en matière de développement des technologies de l’information et de la communication.

Selon le rapport mondial sur les TIC publié en 2015 par le Forum économique mondial, ce pays a réalisé des améliorations considérables pour exploiter le potentiel des TIC afin de favoriser la transformation économique et sociale et de rattraper les pays plus avancés.

(Xinhua)

Congo – Upads : Kignoumbi Kia Mboungou et Clément Mouamba sanctionnés

Kignoumbi Kia Mboungou et Clément Mouamba

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Kignoumbi Kia Mboungou et Clément Mouamba
Kignoumbi Kia Mboungou et Clément Mouamba

L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) a suspendu, à titre conservatoire, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, Bilong Moungou et Clément Mouamba. Motif : avoir participé, contre l’avis du parti, aux consultations politiques initiées par le chef de l’État Denis Sassou N’Guesso.

Les sanctions contre ces trois personnalités ont été prononcées par le Bureau politique de l’Upads. Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, Bilong Moungou et Clément Mouamba font partie des cadres de premier plan de l’Upads, parti de l’opposition congolaise.

Le parti leur reproche la violation des textes de base et le non-respect des décisions internes. En effet, « …Conformément aux articles 90, 93, 99 des statuts et 183, 184, 187 et 192 du règlement intérieur du parti pour motif grave suivant : participation aux consultations sur la vie de la nation et de l’État, initiées par la présidence de la République, en violation de la décision de refus d’y prendre part, décision prise après débat et à l’unanimité, le 22 mai 2015, en réunion du secrétariat national, élargie aux membres du bureau politique présents à Brazzaville » , a déclaré le secrétaire général chargé des fédérations, Emmanuel Boungouanza.

La suspension de Clément Mouamba, deuxième vice-président du comité d’honneur de l’Upads, intervient quarante et huit heures après celle du sénateur Ange Édouard Poungui, ancien Premier ministre, membre du bureau politique et du comité d’honneur. Quant aux deux autres membres du Bureau politique de l’Upads, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou et Moungou Bilon, il leur a été également reproché un fait particulier : « l’appartenance à une formation politique autre que l’Upads dénommée « Chaine » ».

En rappel, les consultations politiques en cours initiées par le président Denis Sassou N’Guesso visent à recueillir les avis de toutes les forces vives de la nation congolaise sur l’avenir du pays, en attendant un possible dialogue national.

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Les USA encouragent le Congo à préserver ses acquis de la démocratie

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Image d’archive|© DR
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Le sous-secrétaire d’Etat américain à la démocratie, aux droits de l’homme et au travail, Tom Malinowski, s’est entretenu, le 3 juin à Brazzaville, avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Basile Ikouébé, sur la situation sécuritaire dans la sous-région d’Afrique Centrale. A cette occasion, il a encouragé le gouvernement congolais à préserver les acquis démocratiques du pays.

Mr Tom Malinowski a expliqué au sortir de l’audience que l’entretien qu’il a eu avec le ministre Basile Ikouébé visait à évaluer les efforts conjoints que la République du Congo et les Etats-Unis sont en train de déployer dans le cadre de la stabilité et de la paix dans la sous-région Afrique centrale en général et du Congo en particulier.

Les deux personnalités ont échangé sur les efforts que le Congo entreprend dans le renforcement de ses institutions démocratiques, le respect de l’état de droit et le respect de la constitution.

«Il y a bien de pays dans la sous-région qui ont vécu l’instabilité par le simple fait qu’il y a eu le non-respect des textes et lois. La République du Congo a eu à bénéficier pendant des années de la stabilité et je pense qu’il a une opportunité d’avoir une transition pacifique et de faire bénéficier cette opportunité au niveau de la sous-région», a conclu Tom Malinowski.

© Congo-site