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Capture d’écran| © France 24
Capture d’écran| © France 24

Lancée le 14 mai 2015 au camp militaire 31 juillet de Pointe-Noire, par le directeur général de la police nationale, le général Jean François Ndenguet, l’opération de souveraineté, appelée «Mbata ya Bakolo» (La gifle des aînés) , a permis l’interpellation de 1150 personnes de toute nationalité. L’information a été donnée le 19 mai à Pointe-Noire par le porte-parole de la police, le colonel Monkala Tchoumou, au cours d’un entretien avec la presse, les ONG et les représentants des communautés concernées par cette opération.

Le colonel Monkala Tchoumou a tenu à édifier les professionnels de l’information et de la communication ainsi que les autres participants à l’échange sur les raisons et l’intérêt de cette opération. Ceci pour dissiper toute forme de désinformation entretenue depuis le lancement de l‘opération.

«A peine l’opération lancée, il y a eu beaucoup de rumeurs et des informations fantaisistes. Nous voulons apporter un démenti formel. L’opération ’’Mbata ya bakolo’’ est destinée à lutter contre la criminalité et l’immigration clandestine. En ce qui concerne la lutte contre l’immigration clandestine, elle n’est orientée vers aucune nationalité. Nous n’avons ciblé aucune nationalité. Nous nous appuyons sur les textes et les lois qui réglementent l’immigration chez nous. Tout étranger ayant un visa expiré devient clandestin», a-t-il expliqué

Le colonel Monkala Tchoumou a rappelé que la République du Congo est une terre d’accueil dont l’hospitalité se passe de commentaire. «Nous voulons que ceux qui viennent au Congo le fassent en toute légalité. A travers cette opération, nous voulons assainir notre pays de la délinquance sous toutes ses formes et de la criminalité d’où qu’elle vienne », a-t-il fait remarquer.

>>> À lire aussi : L’opération « Mbata ya ba kolo » officiellement lancée à Pointe-Noire et au Kouilou

Il a rassuré que toutes les précautions étaient prises pour que le travail se fasse selon les règles de l’art. Tous les agents de police véreux qui ternissent l’image de la police et détournent l’opération de la mission qu’elle s’est assignée seront traqués. «Tolérance zéro pour tous les agents qui se mettent au travers », a-t-il insisté. Une sensibilisation a été menée à l’endroit des chefs de quartiers, des blocs, d’arrondissements, du maire central et du préfet, pour que tout le monde soit informé des tenants et des aboutissants de l’opération.

C’est une opération à vocation nationale. Après Brazzaville, elle se déroule maintenant à Pointe-Noire, avant d’aller dans d’autres localités du pays. De la date de son lancement à Pointe-Noire jusqu’aujourd’hui, 1150 personnes de toute nationalité ont été interpellées, dont 642 ressortissants de la RDC ; 129 Sénégalais ; 89 Maliens, 83 Congolais de Brazzaville dans le cadre de la lutte contre la criminalité ; 50 Béninois ; 24 Guinéens ; 17 Camerounais ; 16 Centrafricains ; 16 Mauritaniens ; 13 Ivoiriens ; 7 Nigérians ; 5 Indiens ; 4 Gambiens ; 2 Italiens; 2 Chinois ; 1 Français, 1 Togolais.

Après vérification des documents, 485 personnes ont été relaxées. Actuellement, 386 personnes n’ayant pas de documents sont retenues dans un site aménagé pour la circonstance. «Nous dénombrons 286 personnes qui sont rentrées volontairement chez elles. Il s’agit notamment des sujets de la RDC, des Maliens, Centrafricains et Camerounais. Nous sommes en train de reconduire tous ceux qui n’ont pas des papiers à leurs frontières », a dit le porte-parole de la police nationale. Il a indiqué que les consuls et les ONG sont associés à travail.

«Le Congo n’est pas un pays fermé. Nous demandons simplement que ceux qui arrivent soient en règle», conclu le colonel Monkala Tchoumou.

>>> À lire aussi : « Je n’ai pas de carte nationale d’identité et je n’ai pas envie de me faire interpeller par l’opération Mbata ya bakolo »

© Congo – site

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