Le Congo – Brazzaville se dote d’un centre de prise en charge des drépanocytaires

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Le Congo - Brazzaville se dote d'un centre de prise en charge des drépanocytaires
Le Congo – Brazzaville se dote d’un centre de prise en charge des drépanocytaires

L’épouse du chef de l’État a accompli ce geste, le 6 mai, en présence de cinq premières dames d’Afrique, venues au Congo dans le cadre de la célébration du 30e anniversaire de la Fondation Congo assistance.

Construit dans l’enceinte du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville, le Centre national de référence de la drépanocytose « Maman Antoinette Sassou N’Guesso » a coûté à l’État congolais environ 6,6 milliards FCFA. Il a été rendu possible grâce au partenariat Gouvernement/FCA, notamment à travers le plaidoyer de l’épouse du chef de l’État, marraine de la lutte contre la drépanocytose. S’agissant des caractéristiques, le bâtiment qui abrite ce centre est de type R+1. On y trouve, entre autres, des salles d’hospitalisation du jour pour adultes et enfants ; de la biologie médicale et moléculaire; de l’imagerie numérisée ; de kinésithérapie ainsi que de transfusion et des bureaux des consultations spécialisées.

Actuellement, un transformateur spécial commun avec le centre de dialyse ; un générateur électrique de secours et une unité de traitement des déchets biomédicaux, sont en pleine installation. « J’invite les personnels de santé à différents niveaux affectés ici à s’investir pleinement pour que le Centre national de drépanocytose qui s’ouvre présentement tienne réellement ses promesses », a exhorté le ministre de la Santé, François Ibovi. Le Centre national de drépanocytose a, entre autres missions, la coordination des activités de dépistage et de prise en charge de la drépanocytose ; la documentation épidémiologique ainsi que la formation des spécialistes en hématologie et des diplômés spécialisés dans la drépanocytose. Il est aussi destiné à la recherche fondamentale, en tant que clinique, et à la coordination des essais thérapeutiques. Évoquant quelques chiffres, le ministre de la Santé et de la Population a expiqué que la drépanocytose touche, dans sa forme homozygote, un à deux enfants sur cent dans le monde. Au Congo, un enfant sur quatre est concerné. « La communauté scientifique exprime toute sa reconnaissance à l’égard de la présidente de la Fondation Congo Assistance pour avoir porté haut le flambeau de la lutte contre la drépanocytose.

Car elle aura permis de sortir cette affection de l’anonymat et d’obtenir qu’elle soit reconnue comme un problème de santé publique », a indiqué François Ibovi. « Je suis fière d’avoir donné au Congo et à l’Afrique ce bijou » Initiatrice du projet, Antoinette Sassou N’Guesso a rappelé que le centre du CHU a une vocation sous-régionale (Afrique centrale), conformément aux conclusions des premiers états généraux tenus à Brazzaville en 2005. Le deuxième devrait être construit à Dakar au Sénégal, pour les pays de l’Afrique de l’Ouest.

« Je leur offre aujourd’hui, un bijou pour les soins des enfants et des personnes drépanocytaires, surtout pour la recherche. À l’époque, on disait qu’un enfant drépanocytaire n’avait pas une vie au-delà de cinq ans, heureusement aujourd’hui nous trouvons même dans notre pays des drépanocytaires qui ont 60 ans. Donc, il y a un grand travail qui est fait à travers le monde. Je ne peux qu’être fière aujourd’hui d’avoir donné au Congo et à l’Afrique ce bijou », s’est réjouie l’épouse du chef de l’État congolais. Rappelons qu’après l’inauguration de ce centre national de drépanocytose, la première Dame du Congo et ses homologues du Bénin, du Niger, du Mali, de la Guinée Conakry et du Sénégal, ainsi que la représentante de Chantal Biya du Cameroun, ont assisté à la session inaugurale de la conférence scientifique internationale sur cette pandémie. La cérémonie s’est déroulée au ministère des Affaires étrangères et de la coopération sur le thème : « Expériences des centres de recherche de la drépanocytose et progrès réalisés dans la lutte contre cette maladie ». À cette occasion, les participants ont suivi les communications des représentants du Congo, du Bénin, du Mali, des Antilles de Guyane ainsi que de la Jamaïque.

© Adiac-Congo

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