[GARD align= »center »]

Alassane Ouattara et Nkosazana Dlamini-Zuma
Alassane Ouattara et Nkosazana Dlamini-Zuma

Après un entretien avec Alassane Ouattara, la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma a indiqué que le président ivoirien a promis de quitter le pouvoir après deux mandats s’il est réélu en octobre.

« Le président de la Côte d’Ivoire a déclaré au Dr Nkosazana Dlamini-Zuma qu’il se retirera après son second mandat comme président, s’il est élu », a précisé M. Dlamini-Zuma dans un communiqué de l’UA rendu public vendredi.

En visite en Côte d’ivoire dans le cadre de la 50e réunion annuelle de la Banque africaine de développement (BAD) qui s’est tenue cette semaine à Abidjan, Mme Dlamini-Zuma a profité de l’occasion pour s’entretenir avec M. Ouattara.

Arrivé au pouvoir en avril 2011 après une crise meurtrière née du refus du chef de l’Etat sortant Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à l’élection de novembre 2010, M. Ouattara est le grand favori de la présidentielle d’octobre prochain en Côte d’Ivoire.

En côte d’ivoire, la Constitution a limité les mandats présidentiels à deux et donc Alassane Ouattara est interdit de faire un troisième mandat.

Le président ivoirien n’a jamais manifesté une intention de rester au pouvoir. Mais cette problématique du troisième mandat anticonstitutionnel est un sujet brûlant sur le continent, où plusieurs chefs d’Etat, parfois au pouvoir depuis des décennies, ont mené au forceps ou sont soupçonnés de vouloir imposer des réformes constitutionnelles pour rester à la tête de leur pays.

Plusieurs interprètent cette déclaration de l’UA comme une volonté de l’organisation continentale de collecter les engagements des dirigeants africains à respecter les Constitutions de leurs pays et à ne pas chercher à les modifier pour se maintenir au pouvoir.

Dans la crise en Burundi, Nkosazana Dlamini-Zuma a fermement pris position contre la décision du président burundais Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat à la présidentielle du 26 juin, malgré la limite de deux mandats posée par la Constitution du Burundi.

L’Union africaine se réserve toujours de se prononcer sur une limitation du nombre de mandats présidentiels sur le continent.

© ICIBRAZZA

Recommended Posts

No comment yet, add your voice below!


Add a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *