Image d’archive|© DR
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Le quartier Matour, dans l’arrondissement 1 Makélékélé, baigne dans le noir depuis la nuit du mercredi au jeudi dernier. Avec un modus operandi professionnel, une main noire a mis la main sur le câble électrique de la SNE desservant ce quartier. Une situation qui suscite déjà des inquiétudes à Brazzaville et l’on continue à s’interroger sur la prochaine victime de ces actes inciviques.

Makélékélé, l’un des arrondissements les plus délestés par la SNE, vient d’être visité par une main noire. Le câble alimentant le quartier Matour jouxtant la rivière Djoué, au sud-est, a changé momentanément de propriétaire. Ces malfrats qui ont bénéficié d’une certaine largesse des hommes en uniformes pour avoir baissé la garde continuent à courir les rues de Brazzaville sans pourtant laisser des traces.

L’information qui a circulé comme une trainée de poudre suscite déjà des inquiétudes dans les cœurs des citoyens des autres quartiers de Brazzaville. La peur au ventre, ils s’interrogent sur la prochaine destination de ces «  hors la loi ». Et d’aucuns assimilent « ces vols de câbles » à un retour de l’insécurité dans les quartiers. Avec des difficultés de transports, l’on ne sait plus à quel saint se vouer pour des quartiers surtout périphériques difficiles d’accès aux foula foula.

Les autorités publiques sont là interpellées, elles doivent créer les conditions d’une bonne sécurité pour que les citoyens ne connaissent plus ce genre d’actes qui portent préjudices à la vie économiques des ménages, surtout que le courant électrique nourrit une personne sur deux au Congo. En même temps, qu’ils ont mis les moyens pour l’opération « Mbata  ya Bakolo » de la même manière que des dispositions doivent être prises pour mettre hors d’état de nuire les ennemis du Congo.

D’aucuns se posent même la question sur la finalité de l’opération «  Mbata y a Bakolo » qui n’a plus survécu après le départ de quelques sujets de la RDC. Pourtant, cette opération était destinée à mettre de l’ordre au Congo. Mais, plus rien et les étrangers continuent nuitamment à rentrer dans les grandes villes du Congo sans  rendre compte à personne. Comme si le Congo était la cour du roi Petaud.

Et le prix à payer pour ce manque de vigilance et  le faite d’être facilement corruptibles dans les zones frontalières, c’est cette résurgence de vol des câbles et bientôt des braquages et de crimes crapuleux.

Souvent opérés par des agents de la SNE eux-mêmes en complicité avec certains réseaux mafieux, le vol des câbles est une sale besogne qui peut-être facilement contrer sans pour autant chercher de midi à quatorze heures. Il suffit pour la SNE de créer un centre d’achat où les éventuels abonnés  ne sont servis qu’à la faveur des devis qu’ils auront présenté à la caisse de payement. En cas de pénurie, et autres difficultés, tout doit être acheté auprès de la centrale d’achat et aucune autorisation accordée pour les matériaux  de la cité.

A moins qu’il y ait d’autres débouchés dans les pays frontaliers et pour le cas échéant des frontières devraient être renforcées en personnels militaires pour passer au peigne les éventuels suspects.  Dans les quartiers, comme on le voit à Kinshasa, le SNE devrait constituer des brigades de surveillances civiles, moyennant quelques intéressements, pour suppléer la police en cas de vol et autres exactions. Et au sein des journaliers, de l’ordre doit être mis avec possibilité de badges ou des macarons pour distinguer les vrais  et les faux agents. Mieux vaut prévenir que guérir et au ministre Henri Ossebi et au DG Louis Elenga Kanoha de prendre bonne note.

Par Mavulanews

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