Le Chef de l'Etat congolais, Denis Sassou N'guesso
Le Chef de l'Etat congolais, Denis Sassou N'guesso
Le Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’guesso

Le Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’guesso, a souligné mardi, à Luanda, la nécessité de renforcer la coopération culturelle avec l’Angola, visant à « restaurer » des faits historiques qui lient les deux peuples.

Denis Sassou N’guesso s’exprimant à la session solennelle de l’Assemblée nationale convoquée à l’occasion de sa visite d’Etat de trois jours en Angola.

« Le Congo et l’Angola ont des relations très anciennes et toujours fructueuses », a-t-il déclaré, notant qu’évoquent la relation n’est pas faire preuve courtoisie diplomatique, mais plutôt rappeler des faits qui ont traversé l’histoire des deux pays.

Le Congo et l’Angola ont leur destination, bien avant le moment où les puissances européennes ont décidé de partager l’Afrique en zones d’occupation en 1885, à la Conférence de Berlin.

Pour l’homme d’Etat congolais, le projet ambitieux des deux Etats de restaurer leurs locaux de mémoire renforce la nécessité d’une coopération culturelle entre le Congo et l’Angola.

Reporter la destruction par les Portugais de Mbanza-kongo, la capitale du royaume du Kongo, est un triste souvenir pour les peuples des deux pays, car elle marque le point de séparation des familles et des clans.

« Quand les artistes congolais exaltent Kongo dya Ntotila, ils ne se trompent pas: ils chantent ce parenté qui unit les peuples congolais et angolais ».

Il a parlé de la figure de Kimpa Vita, l’héroïne qui a tracé « à la manière de son temps, » la voie que la femme africaine doit suivre aux côtés des pouvoirs publics pour amener le continent vers un véritable développement.

Il a également fait référence à la « horrible » traite négrière qui a dépeuplé les régions côtières, et ensuite les régions de l’intérieur, emportant des milliers d’hommes et femmes, dont l’absence a eu de nombreuses conséquences dans le développement de l’Afrique Centrale.

Et dans ce défi de l’époque, les baies de Luanda et de Loango ont été les principales portes de sortie pour ce voyage sans retour, a ajouté le Président du Congo.

Sassou N’guesso a affirmé que c’était la destruction de la société et la fragmentation du royaume Kongo avec la célèbre bataille d’Ambuïla qui peut être considérée comme le point de départ de la destruction cet Etat qui a été, sans doute, l’un des plus structurés de l’Afrique.

ANGOP

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