États-Unis : Loretta Lynch devient la première femme noire ministre de la Justice

Loretta Lynch
 Loretta Lynch
Loretta Lynch s’exprime devant la commission du Sénat américain en charge de la justice, le 28 janvier 2015.|AFP

Les sénateurs américains ont enfin validé, jeudi, la nomination de Loretta Lynch au poste de ministre de la Justice. Choisie par Barack Obama, cette procureure fédérale devient la première femme noire à occuper ce poste.

À 55 ans, Loretta Lynch devient la première femme noire « attorney general », à la tête du ministère de la Justice américain. Le Sénat, à majorité républicaine, a confirmé jeudi 23 avril sa nomination, annoncée cinq mois plus tôt par le président Barack Obama.

« Elle utilisera son expérience de procureure dure, indépendante et respectée dans des dossiers prioritaires comme la réforme du système pénal », s’est félicité le président américain dans un communiqué.

Cette procureure fédérale de l’État de New York, qui s’est illustrée en supervisant des affaires de corruption, de crime organisé et de terrorisme, succède à Eric Holder, qui avait annoncé son départ à l’automne dernier. Les sénateurs devaient encore valider le choix du chef de l’État, ce qui a tourné à la bataille politique dans cette assemblée où les démocrates sont en minorité.

Les sénateurs ont voté par 56 voix contre 43 en faveur de Loretta Lynch, qui n’a obtenu que 10 des 54 voix républicaines en jeu. De nombreux républicains estiment que la justice sous Barack Obama a pris une teinte politique, en entérinant notamment l’approche prise en novembre dernier par le président pour régulariser provisoirement des millions de sans-papiers.

« L’acier et le velours« 

« Elle soutient la théorie légale sans limite de l’administration qui ignore nos lois sur l’immigration », avait dénoncé le sénateur et candidat aux primaires républicaines pour la présidentielle Ted Cruz.

« Madame Lynch n’a pas montré que, si elle était confirmée, elle serait capable de dire au président qu’il y a des choses qu’il n’a tout simplement pas le pouvoir constitutionnel de faire », avait estimé le sénateur Marco Rubio, un autre candidat républicain à la présidentielle.

Mais le CV de Loretta Lynch en faisait une candidate irréprochable, selon les démocrates unanimes à la soutenir, et qui dénoncent depuis des mois l’acharnement à retarder son vote de confirmation. Elle combine « l’acier et le velours », a souligné la sénatrice démocrate Dianne Feinstein.

« Le fait que sa nomination ait été repoussée par les républicains du Sénat pendant 167 jours, un record, est une honte pour le Sénat des États-Unis », a déclaré le démocrate Richard Durbin. Dans l’histoire du pays, seules deux nominations de ministres de la Justice ont pris plus longtemps à être confirmées par le Sénat.

Hillary Clinton, qui s’est récemment lancée dans la course à l’investiture pour la présidentielle côté démocrate, s’est réjouie sur Twitter : « Des mois que j’attendais de pouvoir le dire : félicitations à Loretta Lynch, confirmée officiellement comme la prochaine attorney general. Une bonne nouvelle pour elle et pour les États-Unis. »

Fille d’un pasteur baptiste et d’une bibliothécaire, Loretta Lynch est née en 1959 à Greensboro en Caroline du Nord (sud-est). Diplômée en droit de la prestigieuse université de Harvard, elle a débuté sa carrière dans un cabinet new-yorkais avant sa nomination à New York. Entre 2002 et 2007, elle a travaillé comme conseillère spéciale du procureur du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR).

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Congo : La pluie cause la désolation à Kindamba

Image d’archive|© DR
Image d’archive|© DR

La pluie cause la désolation à Kindamba La population de Kindamba, département du Pool, est des plus éplorées actuellement. La pluie qui s’est abattue sur la localité hier, jeudi, dans l’après-midi, a causé d’énormes dégâts.

« La pluie n’a pas duré longtemps, environ 15 minutes. Mais elle nous a laissés dans un tel désarroi qu’on ne peut même pas expliquer », a déclaré un habitant joint au téléphone.

En attendant une réelle évaluation, cette source évoque de nombreuses structures administratives qui ont vu les toits de leurs bâtiments emportés.

Les cas de la maternité, du domicile du médecin-chef de la localité, du réseau électrique totalement endommagé ou, plus loin, des services des Affaires sociales qui se retrouvent désormais sans bureaux, avec un matériel et des documents irrécupérables selon les témoignages. 

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Congo : Les chauffeurs adhèrent à la campagne d’immatriculation à la CNSS

Plusieurs chauffeurs de taxis et bus sont déterminés à s’immatriculer à la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss).
Plusieurs chauffeurs de taxis et bus sont déterminés à s’immatriculer à la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss).

Plusieurs chauffeurs de taxis et bus sont déterminés à s’immatriculer à la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss). Objectifs : assurer leur retraite, obtenir des allocations familiales et bénéficier des avantages suite à des accidents de travail.

Ces conducteurs se sont exprimés le 23 avril à la mairie de Bacongo, arrondissement 2 de Brazzaville, au cours d’une réunion de sensibilisation initiée, depuis le 28 mars dernier, par la Caisse nationale de sécurité sociale.

« J’ai bientôt 54 ans et je n’ai jamais adhéré à une telle initiative. Et aujourd’hui je vais le faire afin que, pour le nombre d’années qui me reste à travailler, j’obtienne quelque chose. Nous y croyons maintenant, car il ne faut pas que ça soit comme avant. À l’époque, il y a eu des gens qui n’ont jamais bénéficié de leur pension », a déclaré un chauffeur de taxi.

Les concernés ont été édifiés sur les avantages qui les attendent s’ils assuraient leur vie en s’immatriculant à la Cnss. Toutes les garanties ont été évoquées et les doutes dissipés à la suite des échanges avec les responsables de la Cnss. Il s’agit par exemple du sort des anciens dans le métier, de ceux qui sont avancés en âge. Ces derniers ne seront pas délaissés et les dispositions ont été prises pour contenter les chauffeurs qui se feront immatriculer.

Comment bénéficier de ces prestations et allocations ? Le représentant de la Cnss a expliqué les différentes options. De façon résumée : six mois pour l’allocation familiale et la Cnss paye les enfants scolarisés jusqu’à l’âge de 20 ans. S’agissant de l’accident de travail, les avantages sont possibles à un mois déjà de cotisation. Quant aux pensions, elles sont de plusieurs ordres : 1-5ans, pension du versement unique ; 6-19 ans, pension proportionnelle ou de vieillesse normale ; et + de 20 ans, pension selon les années. Les cotisations sont mensuelles de 12 000 FCfa pour un salaire minimum garanti de 50 600 et 24 000 pour 100 000 FCfa. Elles ne sont pas à verser cash obligatoirement mais de manière échelonnée. L’adhésion est volontaire à la Cnss. Les nouvelles méthodes exigent l’acquisition d’un carnet personnel et d’un badge avec numéro matricule. Les conducteurs, convaincus par toutes ces informations, ont compris les ambitions de la Cnss : valoriser leur travail. En effet, beaucoup de conducteurs n’ont jamais bénéficié de pension. Même pas ceux qui détiennent des numéros matricule au sein de la Cnss. À travers cette campagne, la Caisse veut aussi donner une autre image d’elle. « Dans toute société, l’homme doit chercher sa retraite. Nous, transporteurs, n’avons pas de retraite. Donc, cette politique est la bienvenue pour nous », a signifié un conducteur.

Une injustice réparée La campagne vise à encourager les chauffeurs à s’affilier à la CNSS afin d’améliorer leurs conditions ainsi que celles de leurs familles. La Caisse entend valoriser leur profession en leur octroyant tous les avantages qu’accorde le régime (prestations familiales, en cas de vieillesse ; la prise en charge en cas d’accident de travail et de maladie professionnelle ; pensions allocations). À travers cette opération, la CNSS a voulu réparer une injustice. À l’époque, les chauffeurs cotisaient à la CNSS. Malheureusement les choses étaient mal agencées car il le privilège revenait à l’employeur, ou au patron, d’initier la procédure d’immatriculation. Dans le secteur des transports en commun, la réalité a prouvé qu’il est difficile de garder un chauffeur pendant longtemps. La CNSS, de son côté, n’était pas bien outillée sur le plan informatique.

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LDC – Demi finales : Le FC Barcelone retrouve le Bayern Munich, la Juventus défie le Real Madrid

Un choc de titans Barcelone-Bayern
Un choc de titans Barcelone-Bayern

Le tirage au sort des demi-finales de la Ligue des champions, réalisé à Nyon en Suisse ce vendredi, a logiquement réservé une affiche somptueuse. Le Barça, tombeur du PSG au tour précédent, retrouvera le Bayern Munich de Ribéry et Robben pour une rencontre qui s’annonce grandiose entre deux des trois favoris de la compétition.

De son côté, la Juventus Turin recevra le Real Madrid en demi-finale aller, avant de se déplacer à Bernabeu au match retour. A noter que la finale de la Ligue des champions aura lieu le samedi 6 juin à Berlin.

Programme des demi-finales: (Match aller 5-6 mai – Match retour 12-13 mai)
FC Barcelone – Bayern Munich
Juventus – Real Madrid

Congo : Les Brazzavillois et Ponténégrins impatients d’attendre les nouveaux bus publics

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Les Brazzavillois et Ponténégrins impatients d’attendre les nouveaux bus publics
Les Brazzavillois et Ponténégrins impatients d’attendre les nouveaux bus publics

Le processus d’acquisition des autobus dédiés au transport en commun dans les villes de Brazzaville et Pointe-Noire est toujours en cours. Alors que s’organise le recrutement des chauffeurs, la date de démarrage de l’exploitation n’a toujours pas été fixée. Une attente, désormais longue, qui entame la patience des Brazzavillois et Pontenegrins.

À ce jour, sur 200 bus attendus, 150 seraient déjà réceptionnés dont 82 destinés à Brazzaville et 68 à Pointe-Noire. De source proche du ministère de l’Économie et des finances, responsable de l’opération, la campagne de recrutement des chauffeurs avait déjà commencé et se poursuit. Sauf qu’elle est retardée par l’absence d’une main d’œuvre de qualité, en particulier des chauffeurs titulaires d’un Permis de conduire poids lourds.

Sur le terrain, il est également constaté que plusieurs chauffeurs qui opèrent dans les deux principales villes du Congo dans le transport en commun, encore exploité par des privés, détiennent de faux permis de conduire. Comment font-ils pour les obtenir ? Telle est la question. « Pour Brazzaville, nous avons reçu une centaine de candidatures. Nous attendons d’autres, surtout des détenteurs des permis poids lourds », indiquait aux médias le coordonnateur du projet, Alphonse Pepa. Outre le recrutement attendu des conducteurs, la réception des pièces de rechange de ces bus « made in India » serait également l’une des causes du retard constaté pour le lancement de cette société de transport en commun.

Haro au phénomène des demi-terrains ! C’est l’un des objectifs que s’assigne le gouvernement déterminé à faciliter la mobilité des populations dans les deux grandes métropoles du Congo. Ici, les transporteurs continuent de jouer les seigneurs en imposant leur loi en dépit des mesures prises
par les autorités municipales. Et pour cause : le monopôle dont ils jouissent dans ce domaine. Devant la détermination de l’État de lancer la nouvelle Société de transport public, les inquiétudes sont perceptibles du côté des opérateurs privés qui prétendent exiger un dédommagement pour avoir longtemps joué le rôle dévolu aux municipalités comme ce fut le cas dans les années 1980.

« Normalement, l’État devrait dédommager les opérateurs privés qui ont investi dans ce secteur pendant de longues années en lieu et place des mairies », argue le président du collectif des syndicats des transporteurs en commun du Congo, Patrick Milandou. En effet, loin de monopoliser l’activité, le gouvernement estime que la mise en service des bus publics aux côtés des opérateurs privés devrait plutôt favoriser une concurrence loyale dans le seul but d’aider la population.

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Congo : Willian Ruto rend compte des accords de Nairobi à Denis Sassou N’Guesso

William Ruto reçu par Denis Sassou N'Guesso|© DR
William Ruto reçu par Denis Sassou N’Guesso|© DR

Le vice président kenyan, Willian Ruto, a été reçu en audience, le 22 avril 2015 à Brazzaville, par le Président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso. Il est allé rendre compte des accords de Nairobi sur la crise centrafricaine, Denis Sassou N’Guesso étant le Médiateur international dans cette crise.

Le vice-président kenyan à précisé qu’il y avait trois accords signés : un accord sur la cessation des hostilités qui mettra la fin au conflit en République Centrafricaine (RCA) ; un autre sur l’engagement pris par les forces rebelles ex-Séléka et anti-Balaka pour faciliter la mise en place des accords de Nairobi afin qu’ils soient en conformité avec l’esprit des accords de Brazzaville, signés en juillet 2014 ; enfin le troisième qui a été signé entre les deux anciens chefs d’Etat de la RCA, Michel Djotodia et François Bozizé, portant leur soutien à l’initiative de la Nairobi, aux accords de Brazzaville et au Forum pour la paix et la renonciation qui se tiendra à Bangui.

Les pourparlers inter-centrafricains de Nairobi entre Michel Djotodia et François Bozizé ont été signés le 14 avril dernier. Les deux hommes se sont engagés à se rallier à la feuille de route de la transition, à participer au Forum de Bangui e à ne pas perturber les futures élections. La signature de ce document a eu lieu en présence du président kenyan, Uhuru Kenyatta, qui a mandaté par le médiateur dans la crise centrafricaine, Denis Sassou N’Guesso.

C’est ce qui justifie que le vice-président kenyan arrive au Congo pour rendre compte de la tenue de ces pourparlers à Denis Sassou N’Guesso.

Au sujet du Forum de Bangui, M. Ruto a indiqué qu’il devrait permettre de restaurer la paix et de faire avancer le processus démocratique en RCA. Ce forum, a-t-il ajouté, se fera inclusive et permettre de restaurer la paix en RCA, pour faire avancer le processus démocratique dans le pays.

En outre, le chef de l’Etat congolais et le vice-président kenyan ont également fait un tour d’horizon sur la coopération bilatérale entre le Congo et le Kenya. M. Ruto a souligné la nécessité pour Denis Sassou N’Guesso d’effectuer une visite officielle en Nairobi.

© Congo – site

Côte d’Ivoire: les champions d’Afrique 2015 jouent les prolongations avec leurs primes

Les éléphants de la Côte d’Ivoire
Les éléphants de la Côte d’Ivoire
Les Eléphants réclament des primes, 3 mois après leur sacre africain

Les éléphants de la Côte d’Ivoire ont été sacré champions d’Afrique lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2015, disputée en Guinée Equatoriale. Trois après la fin de la compétition, plusieurs joueurs ivoiriens continuent de réclamer leurs primes de matchs.

Le gouvernement ivoirien avait décaissé pour le payement de ces primes, la somme de 3,5 milliards de francs CFA (5,4 millions d’euros). Selon la Fédération ivoirienne de football (FIF), la somme avait été mise à la disposition du ministère des Sports pour toute la campagne des Eléphants en Guinée Equatoriale. «Ce que vous avez lu dans la presse n’est pas faux. Ce ne sont pas des rumeurs. Il y a une question de primes en cours. Ce que nous constatons, c’est que certains joueurs et encadreurs n’ont toujours pas perçu une partie de leurs primes», a déclaré jeudi Sory Diabaté, le premier vice-président de la FIF.

Selon lui, le montant des primes avoisinerait 720 millions FCFA (1,1 million d’euros) et concerne les matchs de la demi-finale et de la finale de la Coupe d’Afrique des nations 2015, remportée par la Côte d’Ivoire, face au Ghana (0-0, 9-8).

Du côté du ministère ivoirien des Sports, on se défend. Et dans un communiqué, les autorités du football ivoirien qualifient les allégations de «rumeur» et accusent la FIF de vouloir porter atteinte à son image.

«Le ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs a saisi la Fédération ivoirienne de football (FIF) aux fins de vérifier l’information et partant, obtenir d’elle la liste des concernés et les montants dus. A ce jour, cette requête est restée sans suite au point qu’il conviendrait de s’interroger sur les motivations réelles des instigateurs de ces rumeurs», lit-on dans le communiqué du ministère.

Fulbert Beugrefoh, porte-parole du ministre des Sports annonce que le ministre, Alain Lobognon se réserve le droit de poursuivre devant les juridictions compétentes les auteurs de ces allégations tendant à porter atteinte à son l’honorabilité et à jeter le discrédit sur son département.

Le ministre ivoirien des Sports, Alain Lobognon et le président de la Fédération ivoirienne de football, Sidy Diallo sont dans des relations conflictuelles depuis janvier 2012. Les deux hommes n’ont jamais cessé de se disputer sur la place publique au sujet du football ivoirien.

© OEILDAFRIQUE