CAN 2017 : Le Congo dépose un dossier avec Brazzaville, Pointe-Noire et Owando

Léon Alfred Opimbat
Léon Alfred Opimbat
Léon Alfred Opimbat, le ministre congolais des Sports et de l’éducation physique

Le ‪Congo‬ a officiellement fait acte de candidature pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations CAN 2017 de football.

La Fédération congolaise de football (FECOFOOT) a déposé lundi son dossier de candidature auprès de l’instance africaine, précise la même source.

La CAF avait ouvert les candidatures pour la réattribution de la CAN 2017, après la décision de la Libye de se désister de son organisation pour des raisons de sécurité.

Outre le Congo, plusieurs pays se sont portés candidats à l’organisation de la CAN 2017 : l’Algérie, l’Egypte, le Kenya, le Ghana, l’Ethiopie, la Tanzanie et le Zimbabwe.

Le vote pour la désignation du pays qui organisera la CAN-2017 aura lieu au premier trimestre 2015. L’instance africaine a fixé au 30 septembre le dernier délai pour le dépôt des candidatures.

Angola – Congo : Sassou met en relief le Mémorial Antonio Agostinho Neto

Le Président Denis Sassou N'guesso met en relief le Mémorial Antonio Agostinho Neto
Le Président Denis Sassou N'guesso met en relief le Mémorial Antonio Agostinho Neto
Le Président Denis Sassou N’guesso met en relief le Mémorial Antonio Agostinho Neto

Le Président de la République du Congo, Denis Sassou N’guesso, a mis en relief le Mémorial Antonio Agostinho Neto et pense que sa reconstitution historique aidera à préserver sa mémoire et à montrer aux générations futures ce que les leaders africains ont fait pour la libération de leurs pays et du continent.

Le Chef de l’Etat congolais s’est confié à la presse, après avoir déposé une gerbe de fleurs au sarcophage d’António Agostinho Neto, à Luanda, au Mémorial destiné au premier président d’Angola, affirmant être la seconde fois qu’il visite le local, et cela est une fierté pour avoir eu l’opportunité de connaître personnellement Neto.

 Dans le cadre de sa visite de trois jours en Angola, le Président Sassou Nguesso s’est entretenu, à huis-clos, au palais présidentiel, à Luanda, avec son homologue angolais, José Eduardo dos Santos, pendant que se déroulaient les pourparlers officiels entre les délégations ministérielles d’Angola et du Congo.

Le leader congolais a prononcé un discours à l’Assemblée Nationale, au cours d’une session solennelle extraordinaire du Parlement, en son honneur.

Mercredi, dans la province de Benguela, il visitera le port sec, le terminal des conteneurs du Port international de Lobito, les installations de l’entreprise Sonamet,  le terminal minier et les Chemins de Fer de Benguela (CFB).

ANGOP

L’Angola est une illustration des bénéfices de la paix – Sassou N’guesso

Sassou N'guesso
Sassou N'guesso
Le Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’guesso

Le Président de la République du Congo, Denis Sassou N?guesso a déclaré mardi, à Luanda, que l’Angola était une « illustration éloquente » des avantages tangibles de la paix.

L’homme d’Etat s’exprimait à la séance solennelle de l’Assemblée nationale convoquée à l’occasion de sa visite de trois jours en Angola.

Pour Denis Sassou Nguesso, l’Assemblée nationale angolaise est un symbole vivant d’une nation réconciliée avec elle-même dans la diversité de sa composition humaine et géographique.

La paix restaurée, a-t-il souligné, l’Angola s’est positionné de manière dynamique et saisissante sur la scène internationale et dans le voisinage immédiat et s’engage, chaque jour, avec détermination face aux crises dans la sous-région.

Il a salué l’engagement aux efforts de paix en République démocratique du Congo et en République Centrafricaine et au sein des institutions telles que la SADC, la CEEAC, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et la Commission du Golfe de Guinée.

Le président du Congo a mis en relief la présence angolaise dans la marche de la communauté internationale en faveur de la paix et du progrès, à travers l’Union Africaine et les Nations Unies.

Selon lui, son pays développe également un processus de reconstruction post-conflit et que, après « une guerre civile dévastatrice à tous les niveaux, la nation congolaise s’est levée pour dire non à la violence, et non au rejet de l’autre, oui à l’unité nationale, un destin partagé ».

Il a indiqué que le climat favorable permettait la réalisation de nombreux projets dans tous les secteurs de la vie d’une nation, avec la construction d’infrastructures de transport et de communication, d’énergie, de santé, d’éducation et de sport.

Le président congolais a dit que comme l’Angola, le Congo s’est engagé résolument dans la recherche de la paix, sécurité et coopération internationale.

« Nos deux pays, dotés de vastes ressources naturelles et engagés dans de vastes programmes de modernisation, ont toutes les raisons de construire sur la base de l’amitié et de la solidarité exemplaires, un partenariat qui sera à la hauteur des attentes de nos peuples », a-t-il poursuivit.

Il a fait savoir qu’il avait, son homologue angolais « le devoir historique de construire un axe stratégique avec des réalisations qui résistent à l’épreuve du temps et les défaillances de la mémoire collective »

ANGOP

Angola – Congo : Signature de sept accords de coopération

Angola/Congo Brazzaville: Signature de sept accords de coopération
Angola/Congo Brazzaville: Signature de sept accords de coopération

Sept accords de coopération ont été signés mardi, à Luanda, entre l’Angola et le Congo, en présence des Chefs d’Etat angolais, José Eduardo dos Santos, et congolais, Denis Sassou N’guesso.

Il s’agit des accords liés au secteur technique militaire, au commerce transfrontalier, aux transports, y compris la suppression du visa d’entrée dans les passeports diplomatiques et de service.

Les accords s’étendent aussi aux domaines de la Marine marchande, de l’aviation et des sports.

Le directeur pour l’Afrique et le Moyen Orient au Ministère des Relations extérieures de l’Angola, Joaquim do Espírito Santo, a confirmé à la presse que les deux parties avaient également paraphé un procès verbal, qui résulte de la VII Session de la Commission mixte, tenue lundi, à Luanda.

Ces accords, a-t-il poursuivi, sont la matérialisation du souhait du Chef de l’Etat angolais de relancer la coopération entre les deux pays voisins.

«Nous avons les instruments signés, maintenant il faut travailler pour les concrétiser, visant la sécurité des deux Etats et le bien-être de leurs populations», a-t-il souligné.

Selon le directeur pour l’Afrique et le Moyen Orient du Ministère des Relations extérieures, les accords signés ce mardi entrent immédiatement en vigueur.

ANGOP

Angola – Congo : Sassou réaffirme la nécessité de renforcer la coopération culturelle

Le Chef de l'Etat congolais, Denis Sassou N'guesso
Le Chef de l'Etat congolais, Denis Sassou N'guesso
Le Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’guesso

Le Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’guesso, a souligné mardi, à Luanda, la nécessité de renforcer la coopération culturelle avec l’Angola, visant à « restaurer » des faits historiques qui lient les deux peuples.

Denis Sassou N’guesso s’exprimant à la session solennelle de l’Assemblée nationale convoquée à l’occasion de sa visite d’Etat de trois jours en Angola.

« Le Congo et l’Angola ont des relations très anciennes et toujours fructueuses », a-t-il déclaré, notant qu’évoquent la relation n’est pas faire preuve courtoisie diplomatique, mais plutôt rappeler des faits qui ont traversé l’histoire des deux pays.

Le Congo et l’Angola ont leur destination, bien avant le moment où les puissances européennes ont décidé de partager l’Afrique en zones d’occupation en 1885, à la Conférence de Berlin.

Pour l’homme d’Etat congolais, le projet ambitieux des deux Etats de restaurer leurs locaux de mémoire renforce la nécessité d’une coopération culturelle entre le Congo et l’Angola.

Reporter la destruction par les Portugais de Mbanza-kongo, la capitale du royaume du Kongo, est un triste souvenir pour les peuples des deux pays, car elle marque le point de séparation des familles et des clans.

« Quand les artistes congolais exaltent Kongo dya Ntotila, ils ne se trompent pas: ils chantent ce parenté qui unit les peuples congolais et angolais ».

Il a parlé de la figure de Kimpa Vita, l’héroïne qui a tracé « à la manière de son temps, » la voie que la femme africaine doit suivre aux côtés des pouvoirs publics pour amener le continent vers un véritable développement.

Il a également fait référence à la « horrible » traite négrière qui a dépeuplé les régions côtières, et ensuite les régions de l’intérieur, emportant des milliers d’hommes et femmes, dont l’absence a eu de nombreuses conséquences dans le développement de l’Afrique Centrale.

Et dans ce défi de l’époque, les baies de Luanda et de Loango ont été les principales portes de sortie pour ce voyage sans retour, a ajouté le Président du Congo.

Sassou N’guesso a affirmé que c’était la destruction de la société et la fragmentation du royaume Kongo avec la célèbre bataille d’Ambuïla qui peut être considérée comme le point de départ de la destruction cet Etat qui a été, sans doute, l’un des plus structurés de l’Afrique.

ANGOP

Congo – Dialogue politique : l’Upads pose trois préalables

Pascal Tsaty Mabiala
Pascal Tsaty Mabiala
Le secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), Pascal Tsaty Mabiala

Le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), Pascal Tsaty Mabiala, a déclaré le 31 mars, au cours d’une conférence de presse, que son parti ne pourrait prendre part au prochain dialogue que s’il est convoqué par  le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

Dans le décret le convoquant, a-t-il ajouté, il doit être mentionné au préalable l’ordre du jour qui devrait, selon Pascal Tsaty Mabiala, porter sur la gouvernance électorale. Il a, par la même occasion, souhaité que la communauté internationale soit présente à ses assises afin de garantir, selon lui, l’application des conclusions qui en  seront issues.

Le conférencier a mis à profit cette occasion pour tordre le cou à la rumeur qui fait état de l’adhésion de l’Upads à l’idée d’une « prétendue transition » et d’un gouvernement d’union nationale. « Si nous acceptons une transition, implicitement nous adhérons à l’idée de changer la Constitution, parce qu’une transition conduira à l’abrogation des institutions constitutionnelles et à l’élaboration d’une loi fondamentale devant conduire la période de transition », a-t-il précisé.

Par ailleurs, le conférencier  a fait comprendre aux journalistes que le Congo ne traverse aucune crise politique qui puisse justifier ni le changement de la Constitution ni la formation d’un gouvernement d’union nationale moins encore l’instauration d’une transition. « Nous sommes à moins de deux ans de l’année 2016, année de l’élection présidentielle. Nous devons nous préparer pour une échéance électorale apaisée et crédible. Les autres questions politiques posées par la majorité présidentielle constituent une forme de distraction du peuple congolais », a-t-il martelé.

Invité par un journaliste à se justifier sur l’avance prise par Mathias Dzon, président de l’Alliance républicaine pour la démocratie, qui a déjà annoncé sa candidature à la présidentielle de 2016, Pascal Tsaty Mabiala a répondu : « Dans le Mémorandum du Front pour le respect de l’ordre constitutionnel, il n’y a pas une disposition qui indique que ce cartel de partis, associations et individualités doit présenter un candidat unique à l’élection présidentielle. Vous devez vous attendre à d’autres candidatures de l’opposition dans les tout prochains jours. C’est une stratégie que nous avons adoptée dans la perspective d’un éventuel deuxième tour du scrutin. ».

Interrogé sur les divergences entretenues par les partis de l’opposition concernant le changement de la Constitution, le dialogue politique,  la transition et le gouvernement d’union nationale, Pascal Tsaty Mabiala a précisé qu’au moment venu, le Front procédera au rapprochement de toutes ses approches en vue d’obtenir une position commune de la plate-forme sur les questions politiques susmentionnées. « Il s’agit tout simplement des questions d’approche et de méthodologie. Nous avons un seul point de convergence », a-t-il indiqué.

Le conférencier a édifié la presse sur la position de la communauté internationale au sujet des pays africains qui s’obstinent à vouloir changer des Constitutions dans le dessein inavoué de maintenir au pouvoir leurs présidents  respectifs. Il a annoncé aux journalistes que la secrétaire générale de la Francophonie, Michelle Jean, menace de retirer le Congo de l’Organisation internationale de la Francophonie au cas où il s’obstinait à changer sa Constitution.

© Adiac-Congo

 

Muhammadu Buhari remporte la présidentielle au Nigeria

Muhammadu Buhari
Muhammadu Buhari
Muhammadu Buhari

L’ancien putschiste Muhammadu Buhari a remporté la présidentielle au Nigeria contre le sortant Goodluck Jonathan lors de l’élection la plus serrée de l’histoire du pays le plus peuplé d’Afrique, selon les résultats officiels proclamés mercredi.

La victoire de M. Buhari, reconnue par M. Jonathan, constitue la première alternance démocratique au Nigeria, marquant un tournant majeur dans l’histoire politique agitée de ce pays qui a connu six coups d’Etat militaires depuis l’indépendance, en 1960, et qui a été gouverné par le même parti depuis la fin des dictatures militaires, il y a 16 ans.

Avec l’annonce tard dans la soirée de mardi au siège de la Commission nationale électorale indépendante (Inec) de sa victoire écrasante dans l’Etat de Borno, épicentre de l’insurrection islamiste de Boko Haram, M. Buhari remporte 21 Etats des 36 que compte la fédération nigériane.

L’Inec a précisé mercredi matin que M. Buhari, 72 ans, du Congrès progressiste (APC), avait remporté l’élection avec 2,57 millions de voix d’avance sur son rival. Il a recueilli 15.424.921 voix ou 53,95% des 28.587.564 suffrages exprimés. Goodluck Jonathan, 57 ans, du Parti démocratique populaire (PDP), a obtenu 12.853.162 voix (44,96%) à l’élection qui s’est déroulée samedi et dimanche.

Sans tarder, l’Union européenne a « chaleureusement félicité » mardi soir la victoire du candidat de M. Buhari.

Le président français François Hollande a également félicité Muhammadu Buhari et « salué la détermination du peuple nigérian » ainsi que « le sens des responsabilités » du président nigérian sortant, qui a reconnu sa défaite.

Dans un pays où les dissensions politiques attisent souvent des tensions ethniques et religieuses, entraînant de sanglantes émeutes post-électorales, le vote, qui s’est déroulé dans le calme, n’a pas donné lieu à des violences majeures pour l’instant.

Et le groupe islamiste Boko Haram, qui a multiplié les attentats-suicides dans le nord, ces dernières semaines, et qui avait juré de perturber cette élection, n’est pas parvenu à empêcher le processus électoral.

Des milliers de Nigérians sont descendus dans les rues de Kano, la plus grande ville du nord musulman, pour célébrer la victoire de celui qu’ils ont plébiscité avec près de deux millions de voix –contre un peu plus de 200.000 pour M. Jonathan dans cet Etat–, a constaté un journaliste de l’AFP.

Une nuée de scooters et de voitures tous feux allumés faisaient des rodéos avec leurs engins, dans un nuage de gaz d’échappement. Des femmes voilées scandaient « Juste Buhari! » en choeur dans la foule.

Nombre d’entre eux brandissaient des balayettes, le symbole du parti de Buhari, le Congrès progressiste (APC), qui s’est engagé à lutter contre des années de mauvaise gouvernance et de corruption.

A Kaduna, dans le centre du Nigeria, où des affrontements entre chrétiens et musulmans avaient fait près d’un millier de morts lors de la défaite de M. Buhari à la présidentielle de 2011, la foule exultait elle aussi, mardi soir, après avoir retenu son souffle tout le week-end dans l’attente des résultats.

Première alternance démocratique

Le Nigeria, première économie du continent, qui compte 69 millions d’électeurs inscrits sur 173 millions d’habitants, a voté ce week-end pour élire, outre le président, les 109 sénateurs et les 360 députés du pays que compte le Parlement.

Malgré les couacs techniques, dûs à l’utilisation de lecteurs de cartes électorales biométriques pour la première fois, qui ont engendré de longues files d’attente devant les bureaux votes, et la menace d’attentats islamistes, les Nigérians ont été voter en masse pour faire entendre leur mécontentement, notamment sur les questions de sécurité et sur la corruption.

A Lagos, la capitale économique et la plus grande ville du pays, où Buhari a remporté la présidentielle, des feux d’artifice ont été lancés dans le quartier populaire d’Obalende et les partisans du nouveau président ont laissé exploser leur joie dans les rues, à pied, dans des triporteurs et même à cheval.

A Abuja, une foule compacte dansait devant le QG de campagne de l’APC.

« Il s’agit de la première alternance démocratique de l’histoire du Nigeria. Il n’est pas question de musulman ou de chrétien, ou même de parti politique. Cela montre aux politiciens que s’ils ne font pas leur travail, on peut les mettre dehors », s’est enthousiasmé Anas Galadima, qui faisait partie de la fête.

Pour le commentateur politique Chris Ngwodo, la victoire de M. Buhari « instaure une suprématie (…) de l’électorat », dans un pays où, bien souvent, la bataille était gagnée d’avance pour le président sortant.

« La dynamique entre les gouvernés et le gouvernement a changé pour de bon », a-t-il poursuivi.

Selon M. Ngwodo, si M. Buhari a remporté cette élection, c’est parce, soutenu par une opposition unie, il a réussi à fédérer l’électorat au niveau national, s’assurant d’une importante réserve de voix dans la moitié nord, majoritairement musulmane, mais remportant aussi des soutiens clé dans le sud, principalement chrétien – avec notamment un appui stratégique à Lagos.

Les récentes avancées de l’armée contre Boko Haram, dans le nord-est, grâce à l’intervention militaire des pays voisins, le Tchad en tête, ont finalement peu profité à M. Jonathan, les électeurs considérant sûrement que cette opération arrivait trop tard, l’insurrection islamiste ayant fait plus de 13.000 morts en six ans.

M. Jonathan a téléphoné à M. Buhari dès 17H15, mardi, pour le féliciter et reconnaître sa défaite, selon l’opposition, un geste qui a été salué par les politiciens de tous bords.

« Je remercie tous les Nigérians, une fois de plus, pour l’immense opportunité qui m’a été donnée de diriger ce pays (…) J’ai transmis mes voeux personnels au général Muhammadu Buhari », a-t-il déclaré dans un communiqué.

« Aucune ambition personnelle ne vaut le sang d’un Nigérian », a ajouté M. Jonathan.

Aisha Buhari, l’épouse de M. Buhari, « fière de son mari », a déclaré dans l’après-midi: « Nous allons construire un nouveau Nigeria, comme mon mari l’a promis ». Avant d’ajouter, réaliste: « Ca va être dur. Les attentes sont immenses ».

Par l’AFP

Fille du défunt Président gabonais: entre 2008 et 2010, Pascaline Bongo a dépensé 80 millions d’euros de billets d’avion

Pascaline Bongo
Pascaline Bongo
Pascaline Bongo

Pascaline Bongo, fille de l’ex-Président gabonais a dépensé 86 millions de dollars (80 millions d’euros) à titre de transport en avions d’affaires pour des périples. Adressée à la présidence du Gabon pour la période 2008-2010, la note salée, est facturée par une société suisse de transports en avions d’affaires pour des périples effectués par Pascaline Bongo et des proches.

Selon des documents consultés par Le Monde Afrique et repris par 20minutes.fr, les voyages de Pascaline Bongo, qui a été conseillère et directrice du cabinet de son père Président Omar Bongo décédé, sont divers et variés. Un long périple en 2008, passant par Los Angeles, Orlando, Nice, Libreville, Paris puis Los Angeles est notamment facturé 632.930 dollars (environ 584.300 euros), selon les documents.

«Parmi les invités de ce périple figure Jermaine Jackson, frère aîné du chanteur pop Michael Jackson. Une autre escapade, en décembre 2008, rejoint Libreville, Washington, Accomack (Virginie), Orlando, Miami, Francfort et Paris puis Libreville, pour un total de 518.750 dollars (478.900 euros) », indiquent les documents.

Mais la présidence gabonaise est mauvaise payeuse. Forte d’une reconnaissance de dette, Travcon AG a mandaté avocat et huissiers à Paris pour faire honorer sa créance auprès du Gabon. Et le 25 février 2015, la société suisse a obtenu de la justice française la saisie conservatoire d’un avion gabonais à l’aéroport d’Orly. Le Gabon a fait appel de l’ordonnance de saisie devant le tribunal d’instance d’Ivry (Val-de-Marne), qui rendra un délibéré début avril, selon 20minutes.fr.

Le même site d’indiquer que ces frais aériens s’ajoutent aux impayés de Pascaline Bongo, qui ont notamment mis sur la paille une PME de transport française. Celle-ci avait convoyé, de Paris à Libreville, pour 453.300 euros de produits en tous genres, dont un sapin pour 360 euros, ou une machine à glaçons pour 2.500 euros.

© OEIL D’AFRIQUE

RDC: Ce qu’Obama et Kabila se sont dit au téléphone

Le Président américain, Barack Obama
Le Président américain, Barack Obama
Le Président américain, Barack Obama

Le Président américain, Barack Obama s’est entretenu, mardi 31 mars 2015, avec son homologue de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila. Les deux hommes ont notamment parlé du processus électoral et de la paix en RDC.

Dans leurs échanges téléphoniques, les présidents Obama et Kabila ont échangé sur le processus électoral de la RDC. Barack Obama a souligné l’importance «des élections opportunes, crédibles et paisibles qui respectent la constitution»  de la RDC et qui «protègent les droits de tous les citoyens» du pays.

Selon le communiqué de la Maison blanche, le Président américain a magnifié l’héritage du président Kabila, qui a pu conduire la République démocratique du Congo sur le chemin du progrès démocratique continu. Pour le Président américain, cet acquis (démocratique) pourrait être consolidé par des élections libres et transparentes en 2016. Le Président Obama a assuré au Président Kabila que les États-Unis resteraient engagés en République démocratique du Congo tout au long du processus électoral, y compris dans la désignation d’un nouveau Représentant Spécial américain à la Région des Grands Lacs africaine et en RDC.

Par ailleurs, les deux chefs d’Etat ont réaffirmé leur engagement à juguler la menace de groupes armés dans la région, en particulier les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda. Barack Obama a encouragé la coopération entre les Forces armées de la République démocratique du Congo et la Mission de Stabilisation d’Organisation de l’ONU sur le territoire congolais.

Obama a aussi discuté avec Kabila de la situation des familles américaines en RDC, avant d’annoncer une solution à leurs difficultés.

© OEIL D’AFRIQUE

Congo – Débat sur la Constitution : les femmes de la C.A.D.D s’opposent au changement

Une vue des membres du comité national de la CADD
Une vue des membres du comité national de la CADD

Le comité féminin de la Convention pour l’action, la démocratie et le développement (CADD) s’est réuni le 29 mars à Brazzaville. Les femmes ont échangé sur le thème « l’Alternance politique, une exigence démocratique ».

Dans la déclaration que ces femmes ont publiée à cet effet, elles ont rappelé que la CADD est la première force politique nationale à avoir dit non au changement de la Constitution du 20 Janvier 2002. Au regard du contexte international et national, ce comité a fait savoir  que le non changement de l’actuelle Constitution reste la seule façon de prévenir les conflits et de sauvegarder durablement la paix dans notre pays. Il s’agit d’observer le statu quo pour ne pas se heurter aux obstacles juridiques, politiques, diplomatiques et sociaux.

Pour les femmes de la CADD, la tentative de « changement anticonstitutionnel » de notre loi fondamentale serait une aventure sans issue pour le peuple et les institutions du pays. Elles ont invité le chef de l’État à observer un recul, à privilégier l’intérêt général, et à constater « l’impossibilité du changement de la  Constitution et même l’inopportunité de sa révision ».

S’agissant du dialogue, le comité féminin de la CADD a d’abord rappelé qu’il y a eu trois concertations dans notre pays notamment celle de Brazzaville en 2009, Ewo en 2011 et Dolisie en 2013.  Celles-ci n’ont malheureusement pas  donné les résultats escomptés étant donné que  toutes les résolutions prises à cet effet n’ont jamais été appliquées. Ces femmes ont réitéré l’appel du 29 mars 2014 à l’endroit de sa direction politique nationale qui doit clarifier sans délai ses relations avec le Rassemblement pour la majorité présidentielle (RMP).

Pour rappel, la Convention pour l’action, la démocratie et le développement  a été créée le 20 février 2002 à Nkayi dans le département de la Bouenza par André Okombi Salissa. En tant qu’organisation politique, elle compte actuellement un sénateur, un maire, un secrétaire de bureau du conseil départemental, un secrétaire de bureau du conseil municipal, soixante-trois conseillers départementaux et municipaux élus lors des élections locales du 28 septembre 2014. Elle est structurée dans tous les départements. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la célébration de la deuxième  Journée nationale  de la femme de la CADD.

© Adiac-Congo