

Au Congo-Brazzaville, le pouvoir et l’opposition sont loin d’avoir trouvé un compromis au sujet du changement de la Constitution qui passe par un dialogue dont l’ordre du jour sera à priori difficile à établir. Au milieu des deux camps, une plateforme d’ONG baptisée « Consensus 2016 », qui vient de voir le jour, propose l’harmonisation des points de vue pour l’intérêt général.
Les partisans du pouvoir, qui ont lancé le débat sur le changement du texte fondamental, ont indiqué clairement qu’ils souhaitaient que le président de la République, Denis Sassou-Nguesso, rempile en 2016. Depuis un moment, le secrétariat général du PCT reprécise les choses « en vue du changement de la Constitution pour l’avenir des institutions et du pays », dit-il. L’opposition ne veut rien entendre, elle tient plutôt à la bonne gouvernance électorale.
Entre les deux partis qui appellent pourtant au dialogue, le Consensus 2016, une plateforme d’ONG propose une harmonisation des points de vue avant ledit dialogue, comme l’explique William Bouaka, coordinateur du Consensus 2016 : « Notre principal objectif, c’est amener la classe politique à s’asseoir, à dialoguer, à obtenir un consensus sur cette question que nous considérons fondamentale. Nous n’avons pas le droit de douter de leur bon sens et nous estimons que chacun aura la possibilité de saisir la mesure, la mesure même de cette question, qui relève d’une importance capitale où l’avenir institutionnel et constitutionnel de notre pays ».
L’opposition se montre plus que jamais exigeante, elle veut du dialogue avant la fin de ce mois de mars.
Par RFI
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