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Interrogé par la rédaction d’Oeil d’Afrique, le ministre à la présidence de la République du Congo chargé des Zones économiques spéciales, Alain Akouala a tenu à dénoncer la création de la nouvelle banque de l’exportation française. Il s’est également fait l’avocat du Président congolais au sujet d’une éventuelle modification de la constitution.
«L’Afrique ne peut plus être une économie passive. Les africains doivent remettre en cause cette vision que l’on voudrait imposer à notre continent. Notre mission est de rendre nos pays exportateurs des produits transformés. Un mal nécessaire pour la création d’emplois pour nos jeunes», dit Alain Akouala.
Le ministre Akouala fait de la place et du futur de la jeunesse africaine son cheval de bataille. Pour lui, il faut combattre l’idée du «départ pour l’Europe» comme unique solution pour s’épanouir professionnellement.
«Nous devons donner un sens à nos jeunes. Nous ne pouvons plus accepter de perdre les plus courageux, les plus téméraires, en les laissant partir mourir à Lampedusa», poursuit le ministre à la présidence de la République du Congo chargé des Zones économiques spéciales.
Pour Alain Akouala, il est primordial de revoir les règles de l’économie mondiale et l’exploitation de certains pays désireux d’avoir un contrôle général sur la chaîne de valeur.
«La mise en place des zones économiques spéciales nous permettra de transformer nos matières premières sur place», explique l’officiel congolais. Par ailleurs, il ajoute que cela ne va pas dans le sens des intérêts de «ceux qui ont toujours acheté au prix pour qu’ils définissent nos matières premières pour les transformer chez eux en exploitant toute la chaîne de valeur ».
Pour le ministre, l’exportation des matières premières équivaut à créer le chômage en Afrique. Il indique que c’est là où se trouve le défi de ce siècle…
«Tout le monde clame que c’est le siècle de l’Afrique, mais on veut la maintenir dans un état d’assisté politique et économique en y créant l’instabilité et en nous proposant des paradigmes économiques auxquels notre réflexion n’est pas associée», déclare Alain Akouala.
Alain Akouala s’est aussi exprimé sur le sujet qui fait débat au Congo. Il s’agit d’une probable modification de la Constitution du Congo qui favoriserait une réélection de l’actuel président.
«C’est une vision respectant les valeurs culturelles et ancestrales du Congo», analyse le ministre Akoula.
© OEIL D’AFRIQUE
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