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Le Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir) a manifesté le 31 décembre 2014 son intention de changer la Constitution de 2002 pour permettre au président Denis Sassou N’guesso, à la fin de son 2e et dernier mandat, de garder le pouvoir indéfiniment à partir de 2016.
Au micro de RFI, Pierre Ngolo, le secrétaire général du PCT a expliqué que le choix de changement de la Constitution s’explique par le fait que certains citoyens avaient pensé que la loi était porteuse des germes de violence, de conflits.
«Cette Constitution-là. Certains acteurs politiques congolais avaient pensé qu’elle ne garantissait pas l’équilibre de pouvoir et qu’elle était taillée sur mesure, c’était une Constitution montée, construite pour garantir la toute-puissance du président de la République», a déclaré Pierre Ngolo.
Plusieurs acteurs de la scène politique congolaise pensent que le parti au pouvoir cherche des raccourcis pour permettre à Denis Sassou Nguesso de se représenter en 2016, si une nouvelle Constitution venait à être adoptée.
En 2016, Denis Sassou Nguesso est frappé par la mesure de la limitation des mandats et d’un dépassement de la limite d’âge. Mais, les actuels tenants du pouvoir congolais tentent de démentir.
«Ce sont des projections, nous ne voyons pas le problème par rapport à l’homme. Nous voyons un problème de l’avenir du Congo, de la démocratie congolaise qu’il faut consolider et sachez, pour consolider cette démocratie-là, de voir froidement quels sont les problèmes que pose la Constitution actuelle, froidement, ça n’a rien à voir avec l’homme qu’est Denis Sassou Nguesso», ajouté M. Ngolo.
Le responsable du parti de Sassou N’guesso pense que le débat vise à tirer les conséquences des limites de la Constitution actuelle et non par rapport à la personne du président actuel.
Quant aux tensions importantes possibles que peut créer l’adoption d’une Constitution taillée sur la mesure de Denis Sassou Nguesso, comme ça l’a été au Burkina en Octobre 2014, Pierre Ngolo pense que l’histoire du Congo n’est pas l’histoire du Burkina Faso.
« Nous sommes allés en démocratie dans la paix et à l’époque le chef d’Etat était Denis Sassou Nguesso. Alors que nous étions en démocratie, Denis Sassou Nguesso -qui était général d’armée et candidat- a perdu, il s’est retiré. Cependant que nous étions en démocratie, le Congo a vécu le calvaire. Et nous savons comment nous avons peiné pour restaurer la démocratie. Aujourd’hui, il y a la liberté de circulation, aujourd’hui, il y a la liberté de parole mais après mille et un sacrifices »,avance-t-il.
Le PCT annonce que le changement de la Constitution doit passer par un dialogue… et/ou référendum. Il exclut d’accepter un «après Sassou».
© OEIL D’AFRIQUE
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