Congo : le P.S.D.C pense que l’élection de 2016 doit engager tous les Congolais

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Le président du Parti social-démocrate congolais Clément Mierassa
Le président du Parti social-démocrate congolais Clément Mierassa

Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée  le 23 janvier à Brazzaville, le président du Parti social-démocrate congolais Clément Mierassa qui est revenu  une fois de plus  sur   le message du chef de l’Etat du 31 décembre 2014, a déclaré que l’élection présidentielle de 2016 doit engager l’ensemble des Congolais aussi bien dans sa préparation que dans son déroulement.

« Cet aspect devrait être la priorité des priorités dans le travail de 2015 pour préparer l’organisation de  l’élection présidentielle de 2016. Il n’est pas donc décent de rejeter aux calendes grecques les joutes oratoires. Car c’est maintenant qu’il faut s’en occuper », a-t-il déclaré.

Il a d’autre part  ajouté,   » qu’ il était bon d’entendre le président de la République sur cette question d’autant que,  selon lui, aucune élection libre, démocratique et transparente n’a jusque-là  été organisée depuis 1977″.   Et « étant donné qu’il ne nous reste  pas assez de temps, il faut prendre dès à présent  à bras-le-corps le problème de la préparation de cette élection pour qu’elle soit libre, démocratique et transparente », a-t-il renchérit.

 Il faut  organiser un dialogue national qui devra se pencher sur les questions de gouvernance électorale principalement l’élaboration d’un chronogramme de toutes les opérations pré électorales et électorales de manière à respecter les délais constitutionnels, l’adoption d’une nouvelle loi électorale avec tous les aspects liés à la maîtrise du corps électoral et enfin la mise en place d’une commission électorale véritablement indépendante.

Abordant la question du débat  sur l’actuelle   constitution, Clément Mierassa a fait remarquer que celui-ci est faux. Le message du chef de l’Etat selon lui a été en deçà des attentes des Congolais. « Beaucoup d’entre eux n’ont pas compris et ne comprennent toujours pas comment le chef de l’Etat, 1er Magistrat qui a prêté serment de respecter la constitution n’arrive pas à tout mettre en œuvre pour rester dans le cadre de l’ordre constitutionnel. La relecture de la Constitution du 20 janvier 2002, fait apparaître clairement que le chef de l’Etat n’a ni les prérogatives, ni le pouvoir de changer la constitution »  a-t-il insisté.

 Il a  illustré ces   propos en se référant à quelques  exemples notamment  la lettre du professeur Charles Zacharie Bowao qui déclare que le changement de la constitution est juridiquement infondé, politiquement désastreux  et socialement explosif. Le président du P.S.D.C a enfin  terminé son propos en lançant un appel aux Congolais en vue de défendre l’alternance démocratique.

© Adiac-congo

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