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Claude Le Roy, le sélectionneur français du Congo, s’est plaint des conditions d’arrivée de son équipe au stade de Bata, où elle a arraché le nul contre la Guinée équatoriale (1-1) samedi dans le match d’ouverture de la CAN-2015 (groupe A). « En bus pour aller au stade, ça nous a pris 65 minutes, au lieu de douze normalement, à 40°C, a-t-il déclaré en conférence de presse d’après-match. On était dans un embouteillage, tout le monde souriait, les policiers… Ce n’est pas une excuse, mais peut-être que ça explique notre début, surtout quand on sait que les matches se jouent sur des détails« .
» On a eu dix minutes pour se changer et aller à l’échauffement. »
« La CAF doit nous protéger, ce n’est pas possible !, a tonné l’entraîneur. On peut comprendre que tout le monde veuille voir le match de la Guinée équatoriale, parce qu’elle a sauvé la compétition, mais on ne peut pas tout admettre. On a bien joué les trente dernières minutes, mais pas à notre niveau normal au début« . Son capitaine, le milieu de Reims, Prince Oniange, a dit de son côté que « la qualité de la préparation détermine souvent la qualité de la performance. » « On a été bloqué une heure à l’entrée du stade, tous en sueur, on a eu dix minutes pour se changer et aller à l’échauffement… », a-t-il détaillé.
Concernant le match lui-même, Le Roy a estimé que ses joueurs avaient « sauvé l’essentiel. » « Une défaite, psychologiquement et en termes de points, aurait été catastrophique. Ce nul est un moindre mal, a-t-il relevé. Ça nous laisse dans la course et nous permet de préparer le deuxième match. Sur seize qualifiés, on est les tout petits. Il y a quinze ans que l’équipe n’était pas à la CAN. Nous sommes revenus au score dans un match d’ouverture, qui est un événement pour nos jeunes joueurs. On a les arguments pour poser des problèmes aux adversaires« .
AFP
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