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A Brazzaville, des individus se sont arrogé la paternité de certains arrêts de bus. Ce qui laisse penser que ces places publiques ont été privatisées.
Des jeunes gens prélèvent une taxe sur les minibus et les bus, parce qu’ils font la salubrité des lieux. Mais, souvent, cela se termine par des disputes et des échauffourées avec les contrôleurs de bus, quand ces derniers n’obtempèrent pas.
Il suffit de se tenir à certaines grandes stations de bus pour s’en rendre compte: au rond point de Makélékélé, aux arrêts de bus, de Kinsoundi, du marché Total, à Bacongo, de la mairie de Mfilou, du marché de Moukondo, du rond-point Mazala, à Moungali, etc.
Il se dit que les parrains des collecteurs de cette taxe sauvage sont des ex-combattants qui seraient couverts par des agents de la force publique à qui ils verseraient une obole. La mairie devrait, sans doute, remettre de l’ordre dans les arrêts de bus, avec l’appui de la force publique.
Par Lasemaineafricaine
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